National | Par Didier Bouville
Avec un repli des abattages de 3,5% en tec en 2020 par rapport à 2019, le service de la statistique (Agreste) du ministère de l’Agriculture confirme que «les effets du confinement de la population lié au Covid-19 semblent avoir été contenus» dans la filière ovine.
«La baisse traditionnelle des cours après Pâques n’a pas lieu», rappelle Agreste, soulignant que les cours ont poursuivi leur hausse pour atteindre 6,50 euros le kilo fin avril.
Un mouvement de prix inhabituel que Agreste analyse par un «regain d’intérêt des consommateurs pour cette viande». «Le Ramadan qui démarre le 23 avril explique également cette bonne tenue des cours», poursuit Agreste. Les exportations, précisent les services du ministère, sont restées 19% en dessous des niveaux de 2019, grâce à «la mise en avant de l’agneau français».
«Seuls les achats en provenance d’Irlande augmentent sur la période (+ 26%)», souligne la note de conjoncture, alors que les importations «anglaises, espagnoles et néo-zélandaises reculent, respectivement de 33%, 36% et 27%».
L’effet du confinement sur les rassemblements pascaux se reflète cependant dans les achats, puisque «la consommation indigène de viande recule de 12% sur un an», comme l’indique le ministère.
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