National | Par Didier Bouville

Observatoire prix et marges : l’agriculture ne compte que pour 8 % des dépenses alimentaires

Sur 100 euros de dépenses alimentaires, moins de 8 reviennent actuellement à l’agriculture, 11 euros aux industries agroalimentaires, loin derrière le commerce (21 euros), a dévoilé le rapport de l’Observatoire des prix et des marges, présenté le 13 novembre par son président Philippe Chalmin.

Ce rapport montre aussi que l’importance des marges par rayon est davantage due aux frais du rayon qu’à ce qui se passe en amont. Ainsi, parmi les produits carnés, le rayon qui dégage la plus forte marge (5,90 euros pour un chiffre d’affaires de 100) est celui de la volaille. Raison : de faibles charges, ce rayon étant majoritairement en libre-service. Le rayon de la charcuterie génère 5,10 euros de marges, parce que les charges de personnel sont modestes (beaucoup de viande préparée à l’avance).

Le rayon qui a la plus faible marge est celui des fruits et légumes (0,60 euro pour 100 euros). Motif : une main-d’œuvre assez importante pour la mise en rayon. Un rayon a même des marges négatives : la boucherie. Cela parce que les charges, notamment de main-d’œuvre, rapportées au chiffre d’affaires sont élevées. La marge du rayon des produits laitiers est modérée pour 100 euros de chiffre d’affaires (1,90 euro), mais très importante globalement, car c’est le plus gros rayon en termes de chiffre d’affaires.

Toutes les actualités
PetitesAnnonces
Bovins

V Mâles Aubrac 15 mois repro incrits HB TGS dociles bonnes origines. Tél 06 51 84 10 32

Véhicules agricoles

A louer remorque pour saison ensilage 36m3, freinage à air ou hydraulique. Convient pour groupe de particuliers ou en complément pour entrepreneurs. Disponible pour toute la saison. Tél 06 47 53 34 36 (Naucelle – 12)

Sur le même sujet

Vendredi 14 mars, le Cadran Ségali de Baraqueville a été le théâtre du lancement d’une toute nouvelle entreprise, la SAS Enchères Business Solutions (EBS), spécialisée dans les outils numériques au service des marchés. Dix marchés au cadran se sont associés pour créer la SAS EBS, prestataire d’outils numériques. «Le projet de création de la SAS EBS a démarré ici même il y a deux ans», annonce Martial Tardivon, président de cette jeune société et responsable du marché de Moulins-Engilbert (58). «Pascal Vilain, propriétaire de la société LBP, qui a accompagné la numérisation des marchés pendant des décennies, a en effet annoncé à Baraqueville son départ à la retraite et sa volonté de céder son entreprise. Deux ans plus tard, nous…