Catégorie : National - Europe - International

Par La rédaction

Femmes dans l’agriculture : le ministère lance une consultation citoyenne

Le ministère de l’Agriculture lance une consultation citoyenne sur la place des femmes dans l’agriculture, a-t-il annoncé dans une communication le 4 juillet. La consultation, disponible sur la plateforme de participation de l’Etat, Agora, est en ligne jusqu’au 31 août. Cinq thématiques ont été retenues : la formation, l’installation et la transmission, la santé et les conditions de travail, l’engagement, le statut et la retraite. « Les femmes ont plus que jamais un rôle essentiel à jouer dans le renouvellement des générations agricoles. C’est pourquoi il est crucial d’identifier, un à un, les obstacles qu’elles peuvent rencontrer pour devenir agricultrices et tout au long de leur carrière », explique Annie Genevard citée dans le communiqué. La Rue de Varennes rappelle que les femmes représentent près d’un tiers des actifs agricoles – un chiffre qui stagne depuis vingt ans. Elles doivent cependant surmonter de nombreux freins à l’exercice de leur métier : difficultés d’accès aux prêts et au foncier, revenus ou pensions de retraite plus basses que celles des hommes, manque de reconnaissance.


Par Agra

Conflits de voisinage : la voisine qui se plaignait des chants du coq Ricco condamnée

Le coq Ricco avait-il le droit de chanter dans sa basse-cour, en Isère ? Le tribunal de Bourgoin-Jallieu s’est estimé incompétent le 4 juillet sur la question mais a condamné sa voisine procédurière pour le préjudice moral causé à ses propriétaires. Installée en 2021 sur la commune de Nivolas-Vermelle, dans le nord de l’Isère, la voisine d’Alexia et de Franck Charreton réclamait à la justice le départ de leur coq Ricco, qu’elle accusait de chanter trop fort, ainsi que 4.500 euros de dommages et intérêt. La bataille judiciaire n’a pas d’épilogue : Ricco est mort il y a quelques jours dans sa basse-cour, tué par un renard et le tribunal judiciaire a estimé que l’affaire ne relevait pas de sa compétence. Au passage, il a condamné la plaignante à verser 2.000€ pour réparer le préjudice moral des propriétaires, habitants du quartier depuis 25 ans, ainsi que 1.500€ de frais pour leur défense. Ricco n’était pas le premier coq à faire face à la justice : en 2019, le coq Maurice était devenu un emblème de la ruralité après avoir été autorisé à continuer de chanter à l’issue d’un conflit de voisinage. Il est, lui aussi, mort l’année suivante.


Par Agra

Les États-Unis suspendent à nouveau les importations de bétail du Mexique

La secrétaire américaine à l’Agriculture, Brooke Rollins, a de nouveau ordonné, le 9 juillet, la fermeture immédiate du commerce de bétail avec le Mexique via les ports d’entrée du sud des États-Unis en raison de la lucilie bouchère (NWS). Alors qu’un plan de réouverture progressive de cinq ports pour le bétail, les bisons et les équidés mexicains (entre le 7 juillet et le 15 septembre) était en cours après une première suspension en mai, la présence de ce parasite surnommé «mouche de viande» chez un bovin mexicain a tout fait basculer. «Les États-Unis ont promis d’être vigilants et, après avoir détecté un nouveau cas, nous suspendons la réouverture prévue des ports afin de renforcer la quarantaine et de cibler ce parasite mortel au Mexique», a déclaré Brooke Rollins. Et d’ajouter : «Nous devons constater des progrès supplémentaires dans la lutte contre le NWS à Veracruz et dans d’autres États mexicains voisins afin de rouvrir les ports d’entrée du bétail le long de la frontière sud».

Source Agra


Par Agra

Budget de la PAC : les eurodéputés s’inquiètent de rumeurs d’une baisse de 15 %

De nombreux eurodéputés, tous groupes politiques confondus, se sont inquiétés, le 10 juillet, à l’occasion d’un débat en plénière à Strasbourg, d’une possible réduction de 15% du budget de la future PAC que la Commission européenne doit dévoiler le 16 juillet en même temps que les grandes lignes de la réforme de la Pac. «Cela entraînerait une coup de 217 milliards d’euros», s’est notamment alarmé le social-démocrate italien Dario Nardella (porte-parole de son groupe sur l’agriculture). Ce chiffre reste, pour l’instant, de l’ordre de la rumeur, puisqu’aucun élément sur la répartition du prochain cadre financier pluriannuel 2028-2034 n’a pour l’instant filtré. Le commissaire européen à l’Agriculture, Christophe Hansen, a lui même admis ne pas encore être informé des détails de ce CFP. «Bien sûr j’espère moi aussi un budget important pour la PAC», a-t-il indiqué tout en renvoyant la responsabilité aux Vingt-sept : «Quelle que soit la proposition de la Commission, elle dépendra fortement de la volonté des États membres de contribuer à ce budget». Dans leur position adoptée en commission de l’Agriculture le 7 juillet, les eurodéputés insistent sur leur opposition à toute intégration des fonds de la PAC au sein d’un fonds unique national, comme l’envisage Bruxelles.

Source Agra


Par Agra

Maïs ensilage : les cultures sont à un stade de floraison précoce, selon Arvalis

Dans un communiqué du 9 juillet, Arvalis indique que 2025 constitue une année de floraison précoce pour les cultures françaises de maïs dit « fourrage » (maïs qui sera ensilé). L’institut technique rappelle que « connaître la période de floraison permet d’anticiper la date de récolte ». Les conditions de semis cette année ont été bien plus favorables qu’en 2024 (qui avait souffert d’intenses précipitations, retardant les semis), justifiant en partie cette précocité. Les travaux ont pu démarrer aux alentours de la mi-avril dans de nombreuses régions du nord du pays : Bourgogne, Normandie, Hauts-de-France, Île-de-France, Grand Est, Pays de la Loire, Centre. Seule exception : la Bretagne, où les emblavements ont commencé fin avril. Au sud de la Loire en revanche, les précipitations ont engendré des semis plus tardifs. Autre facteur de précocité : les températures élevées courant mai et juin. « L’écart à la moyenne de la température en °C du 1er au 30 juin est excédentaire par rapport à la normale (période 2004-2023). Cela entraîne une croissance rapide des maïs et une floraison précoce », détaille Arvalis.

 

source: Agra


Par Agra

Elevage : première étude de la létalité des aléas climatiques extrêmes sur les animaux d’élevage

L’ONG spécialisée dans le bien-être des animaux d’élevage CIWF s’alarme du nombre d’animaux morts à l’occasion des événements climatiques extrêmes liés au changement climatique. Reconnaissant ne pas disposer de chiffres globaux, CIWF s’est penché sur 11 événements au Brésil, Nigeria, États-Unis, Vietnam et plusieurs pays européens entre 2019 et 2024 ayant causé la mort de 14,8 M d’animaux, volailles, bovins, porcs et poissons. A titre d’exemple, CIWF rappelle que 5,75 M de volailles, 44 556 bovins et des milliers de porcs ont été tués pendant un typhon au Vietnam en 2024 et qu’environ 5 M de poulets ont été tués aux USA lors du passage de l’ouragan Helene en septembre 2024. Environ 750 000 animaux d’élevage sont morts sur 126 fermes de Bretagne en juillet 2022. Pour remédier à cet état de fait, CIWF réclame que les gouvernements soutiennent « les agriculteurs dans la transition de l’élevage industriel vers des pratiques plus respectueuses du climat et de la nature ». Parmi les préconisations : pratiques agricoles à faibles émissions carbone, aides aux agriculteurs pour anticiper les catastrophes climatiques, définition d’objectifs de réduction de la consommation de produits animaux et soutien aux régimes alimentaires riches en végétaux.

 

Source: Agra


Par Agra

UE/Mercosur: les éleveurs de la FNB manifestent devant l’ambassade du Brésil

A l’initiative de la Fédération nationale bovine (FNB), une centaine d’éleveurs bovins sont venus maintenir la pression contre le traité de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, en manifestant le 9 juillet aux abords de l’ambassade du Brésil à Paris, ont constaté des journalistes de l’AFP. «Les producteurs de viande bovine en colère!», était-il écrit au dos du tee-shirt rouge des manifestants, venus avec deux vaches charolaises dûment contenues derrière des barrières. Des élus dont le député LR Julien Dive et la députée PS Mélanie Thomin, ainsi que le président de la FNSEA Arnaud Rousseau, se sont joints au rassemblement. Dans un communiqué, la FNB rappelle sa demande d’empêcher la scission de l’accord, et l’arrêt du processus de ratification. Alors que l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur pourrait être présenté au Conseil de l’UE pour approbation avant la pause estivale, le président Emmanuel Macron s’est dit prêt, le 6 juin dans un entretien à la chaîne de télévision brésilienne GloboNews, à autoriser sa signature d’ici la fin de l’année 2025. Toutefois, le chef de l’Etat pose ses conditions : la mise en place des clauses miroirs ou de clauses de sauvegarde.

 

source: Agra


Par Agra

Taxes Trump : Bruxelles espère un accord avec Washington « dans les prochains jours »

Malgré le report du délai d’entrée en vigueur des droits de douane américains au 1er août (au lieu du 9 juillet initialement), Bruxelles est confiante quant à la possibilité de parvenir à un compromis très prochainement avec Washington. « Nous espérons boucler un accord de principe dans les prochains jours, donc avant le 1er août », a ainsi indiqué, le 9 juillet, Olof Gill, le porte-parole de la Commission européenne en charge du Commerce, sans apporter de précisions sur une date, à ce stade. Des discussions « très intenses » se poursuivent au niveau technique et politique, notamment entre Maros Sefcovic et ses homologues américains (Howard Lutnick et Jamieson Greer). « Nous sommes dans la phase la plus aiguë des négociations », a rappelé Olof Gill. En parallèle, les rumeurs d’une possible exemption de droits de douane pour les vins et spiritueux font progresser l’indice boursier des producteurs européens. De son côté, le président de la commission du Commerce international du Parlement européen, le social-démocrate Bernd Lange (Allemagne) espère que l’UE pourra négocier une clause de statu quo dans le cadre d’un accord de principe. Cela permettrait de garantir qu’il n’y aura pas de droits de douane supplémentaires après coup.

 

source: Agra


Par Agra

Lait/viande : les cours des petits veaux laitiers atteignent un record à 319 € (presse)

Le prix d’un veau laitier mâle de 45 à 50 kg a atteint un record à 319 € pièce en moyenne la semaine du 23 au 29 juin,selon les données établies par FranceAgriMer. « Un niveau jamais vu, qui dépasse de 145 % la cotation de l’an dernier, même date. Les prix des petits veaux ont progressé de 195 €/tête depuis le début de l’année », indiquent Les Marchés. Cette hausse spectaculaire s’explique par le recul du nombre de naissances puisque 203 000 veaux sont nés de mère laitière en avril 2025, soit 9 000 veaux de moins qu’en avril 2024, selon la note de conjoncture de l’Idele. Le phénomène ne se limite pas à la France car la décapitalisation touche l’ensemble de l’Europe. Les difficultés sur le volet sanitaires pourraient aussi expliquer ce recul. Enfin, les toute récentes vagues de chaleur peuvent avoir une influence sur les cours. En une semaine (23-29 juin), le prix du veau laitier a augmenté de 24 €. Les perspectives laissent entrevoir une normalisation de la situation en se basant sur le nombre d’inséminations artificielles : « Des disponibilités un peu plus importantes en juin et un peu moins de veaux disponibles en août, retrouvant des niveaux plus proches de l’année 2023 », selon l’Idele.


Par Agra

Sécheresse: situation des nappes «inquiétante» mais «pas exceptionnelle»

La situation de la ressource en eau en France est «inquiétante» mais pas «exceptionnelle» et n’est pas pour l’heure du même niveau que 2022 et 2023, marquées par une sécheresse historique, a indiqué le 8 juillet le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). «Sur les 35 dernières années (…), 2025 n’est pour l’instant pas une année exceptionnellement sèche» pour les nappes phréatiques, principales réserves d’eau potable en France, a déclaré Violaine Bault, hydrogéologue au BRGM, lors d’un point presse. Au 1er juillet, 39% des nappes sont certes moins remplies que la moyenne habituelle à cette saison, mais 35% sont au dessus des normales et 26% à des niveaux comparables: les situations sont donc «très hétérogènes», a noté cette experte. Même si «juin a été le deuxième mois le plus chaud, sur les nappes cela ne se ressent pas encore énormément, car elles mettent pour certaines d’entre elles plus de temps à réagir que les sols» au manque de pluies ou à une chaleur excessive, a précisé Mme Bault. Néanmoins, sur certaines régions, comme la moitié nord du pays en déficit de pluies depuis plusieurs mois ou le Languedoc où la sécheresse sévit depuis trois ans, «la situation est inquiétante» et «se dégrade plus rapidement que d’autres années» comme 2024 où il avait beaucoup plu, reconnaît-elle.