National | Par Didier Bouville
Les ministres de l’Agriculture de l’UE réunis le 23 mars à Bruxelles pour une journée complète de discussions sur la future Pac afin de donner des marges de manœuvre à la présidence portugaise qui négocie en leur nom avec le Parlement européen sont restés globalement fermes sur leur position.
Pourtant, a prévenu la ministre portugaise de l’Agriculture Maria Ceu Antunes, «nous ne pouvons pas maintenir telle quelle notre position si nous voulons enregistrer des avancées» lors de la réunion de haut niveau (super trilogue) qui doit se tenir le 26 mars pour tenter de débloquer certains points en débat afin de conclure les pourparlers au mois de mai.
Les États membres ont quand même accepté quelques-uns des compromis proposés par le Portugal notamment sur le nouveau modèle de mise en œuvre, les contrôles et la gestion mais se montrés plus sceptiques sur le paquet de compromis sur les plans stratégiques. Ils sont notamment très attachés à disposer d’un maximum de flexibilité et refusent toute les propositions du Parlement européen visant à maintenir une forme de contrôle de la part de la Commissions européenne.
Les ministres semblent par contre prêts à accepter de porter à 3% l’enveloppe de la Pac à consacrer aux jeunes agriculteurs.
Enfin ils sont divisés sur les exigences du Parlement de renforcer les outils de gestions des crises dans le cadre de l’OCM unique, un règlement sur lequel les négociations ont enregistré peu d’avancées à ce stade, hormis sur les questions viticoles.
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