National | Par Didier Bouville

Négociations de libre-échange UE/ États-Unis : la protection des IG au point mort

Les documents confidentiels sur les négociations de l’accord de libre-échange euro-américain (TTIP) publiés le 2 mai par Greenpeace confirment en creux l’absence de progrès sur la protection des indications géographiques, dossier discuté apparemment sans résultat lors de la dernière session de pourparlers qui s’est tenue du 25 au 29 avril à New York.

L’un de ces documents indique aussi que les États-Unis « continuent de s’opposer » à la demande de l’UE « d’éliminer la possibilité pour les producteurs américains d’utiliser les 17 dénominations de vin de l’UE (dites semi-génériques) » énumérées dans l’accord bilatéral de 2006 sur ce secteur (Champagne, Chianti, Chablis, Marsala, Sauterne, Tokay…).

Un autre document constate que, sur les questions sanitaires et phytosanitaires, « les discussions ont été difficiles, en partie parce que les propositions américaines étaient basées, la plupart du temps, sur l’accord du Partenariat transpacifique (TPP) » conclu en octobre dernier par les États-Unis et onze pays de la région.

UE/Mercosur : les produits sensibles pourraient être retirés de l’offre européenne initiale

La Commission européenne serait prête à retirer les produits agricoles sensibles de l’offre initiale d’accès au marché de l’UE qui doit être présentée prochainement, sans doute le 11 mai, dans le cadre des négociations de libre-échange avec le Mercosur. Elle pourrait prendre une décision en ce sens le 4 mai.

Lors de la dernière réunion des experts commerciaux des États membres, le 28 avril, un douzaine d’entre eux, dont l’Irlande, la France, la Pologne et l’Autriche, ont réitéré leur opposition à l’inclusion, à ce stade, de contingents tarifaires d’importation pour ces produits (78 000 tonnes de viande bovine, 78 000 t de volaille, 600 000 hl d’éthanol, etc.).

 éleveurs+fnsea+commerce

Toutes les actualités

Sur le même sujet

Après avoir rencontré les députés le 24 septembre, une délégation de la FNSEA et de Jeunes agriculteurs ont exposé leurs revendications aux sénateurs fin octobre au Palais du Luxembourg. Au menu des échanges : la situation économique inquiétante de la Ferme France, les moyens de production et les échanges internationaux. capture X-Public-Sénat Alors que le débat parlementaire bat son plein sur les projets de loi de finances (PLF2026) et de financement de la Sécurité sociale (PLFSS2026), les deux syndicats agricoles ont rencontré un large parterre de sénateurs pour leur faire passer un message que le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a résumé : «Il nous faut conserver notre capacité de production pour préserver notre souveraineté alimentaire». Sur la base…