D’ici 2022, l’Union européenne veut imposer l’affichage Nutri-Score sur l’ensemble des produits alimentaires. Ce logo qui informe sur la qualité nutritionnelle des produits, était jusqu’alors mis en place pour les produits ultra-transformés de type barre chocolatée, soda, plats préparés. Ce système d’étiquetage inquiète l’IRQUALIM Occitanie car il semble inadapté aux produits traditionnels naturellement peu transformés : «quel produit choisir entre un soda light, classé B car sans sucre mais avec des édulcorants et un jus de pommes bio fermier, non transformé, classé C ? Entre un fromage à tartiner allégé, classé B, et un Rocamadour, un Roquefort ou un Pélardon classés D ou E mais garants d’une recette traditionnelle ? Entre un rôti de porc cuit (-25% de sel, avec des additifs et des exhausteurs de goût) classé B et une tranche de Jambon Noir de Bigorre AOP classé D ou E ?» interrogent les membres de l’IRQUALIM dans une lettre adressée aux députés. Ils demandent une solution d’adaptation pour leurs produits spécifiques, qui répondent déjà à un cahier des charges rigoureux, en adéquation avec les attentes des consommateurs.
irqualim+nutriscore+roquefort