National | Par Didier Bouville

Le nombre d’installations aidées a diminué de 2,1% en 2012

Le nombre de jeunes installés de moins de 40 ans a baissé de 2,1% entre 2011 et 2012, selon les chiffres de la MSA parus le 4 novembre. Soit, seulement 8100 personnes ont précisément bénéficié du dispositif d’aides à l’installation en 2012. Concernant les installations dites tardives, des plus de 40 ans qui ne bénéficient pas de soutien, la MSA constate une progression de 1,7% en 2012, après avoir connu une forte diminution l’année précédente (-9%).

Au total, tout âge confondu : 12 500 exploitants agricoles se sont installés en 2012 (-0,8% par rapport à 2011).

A l’Ouest, la façade atlantique traditionnellement très dynamique en matière d’installations, a subi globalement une diminution du nombre de ses installations, à l’exception des départements de la Vendée (+12,4%), de la Charente-maritime (+1,3%) et des Landes (stable).

Dans les Alpes-Maritimes, l’Yonne, l’Hérault, la Somme et la Meuse, le nombre d’installations agricoles s’est effondré : – 25 % entre 2011 et 2012 ; cette baisse est d’environ 20 % dans les départements du Lot et des Cotes d’Armor.

En revanche, en Alsace, en Basse-Normandie, dans la région Centre et dans les départements du Jura, et du Doubs, le nombre d’installations d’exploitants agricoles progresse entre 2011 et 2012 : + 35,3 % en Alsace, + 10,8 % en Basse-Normandie.

Le taux de pluriactivité des nouveaux installés reste élevé, note la MSA. En 2012, 30,8 % des installés – jeunes ou tardifs – sont pluriactifs.

(Photo archives La Volonté Paysanne)

Toutes les actualités

Sur le même sujet

Invité à l’assemblée générale de l’Association de coordination des instituts techniques agricoles (Acta), l’académicien Érik Orsenna, a mis en regard les écarts croissants entre les sécheresses et les inondations et la panne de l’aménagement du territoire concernant la gestion de l’eau. Plus que jamais l’évolution du climat nécessite de la méthode dans la gouvernance. © iStock-Katsiaryna Yeudakimava «On a abandonné l’aménagement du territoire. En termes de méthodologie, rien n’est pire que Sainte-Soline», a résumé Érik Orsenna, à l’AG annuelle de l’Acta, le 3 juin, à propos de la gestion de l’eau. On a «en même temps des déserts qui avancent et des villes qui se noient», comme en Espagne et dans les prochaines décennies, «il pleuvra plus au nord de…