National | Par Didier Bouville
Selon les résultats du contrôle laitier, la production laitière brute par vache a encore augmenté en 2015. Elle s’est établie à 8518 kg par vache en 337 jours de lactation. Soit 37 kg de plus qu’en 2014.
Dans le même temps, les taux butyreux (TB) et protéique (TP) à 0,1 g à 39,2 g/kg et 32,2 g/kg respectivement.
Contrairement à la production laitière, le TB a baissé de 0,7g/kg depuis 2010. Alors que le TP est resté stable. A noter également que la situation cellulaire s’est nettement améliorée en 2015.
Selon l’Institut de l’Elevage et France Conseil Elevage, la proportion de lactations qui présentent au moins deux contrôles avec une numération cellulaire supérieure à 800 000 cellules a baissé de 1 % et retrouve le niveau atteint en 2007.
Dans le même temps, l’amélioration est plus marquée pour les lactations dont les contrôles sont inférieurs à 300 000 cellules (+2,4 %).
Là encore, il faut remonter à 2005 pour trouver une situation aussi favorable. Il s’agit d’une bonne nouvelle, car la détérioration de la qualité bactériologique préoccupait l’interprofession depuis quelques années.
Chez les chèvres, comme d’ailleurs chez les vaches (-2 %), la baisse des effectifs inscrits au contrôle laitier s’est poursuivi en 2015, avec un recul de 4,3 % des lactations qualifiées et 4,6 % des élevages.
Stable depuis 2013, la production laitière est repartie à la hausse en 2015 pour atteindre 925 kg, soit une progression de 15 kg à mettre en relation avec l’allongement de la durée moyenne de lactation (+3 jours, 301 jours en 2015).
Chez les brebis laitières, le contrôle laitier a enregistré une baisse des élevages inscrits, mais une stabilité des effectifs.
Quant à la production individuelle, elle a légèrement augmenté (+2,7 l) pour atteindre 256,9 litres en 166 jours de traite.
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