National | Par Didier Bouville

Lait : la FNPL réclame l’application d’une «clause de sauvegarde»

Pour soulager les éleveurs laitiers qui ne parviennent pas à couvrir leurs coûts de production (350 €/1 000 l) par le prix du lait qui leur est payé actuellement (312 €/1 000 l), la FDSEA du Finistère suggère d’activer un levier exceptionnel : la clause de sauvegarde. « Comme les industriels Sodiaal et Lactalis qui ont activé cette clause pour abaisser le prix du lait de 5 €/1 000 l l’automne dernier, nous invoquons à notre tour son application pour rehausser le prix du lait de 30 €/1 000 l pendant quelques mois, le temps que les cours remontent », explique Serge Le Doaré, administrateur FNPL, éleveur dans le Finistère. Parallèlement, il faut que les pouvoirs publics s’emparent du dossier pour convaincre la grande distribution de répercuter intégralement cette hausse sur le prix des produits laitiers. La FNPL a suggéré une première fois cette idée aux industriels en janvier, sans succès.

Toutes les actualités

Sur le même sujet

Le feuilleton que notre pays vient de vivre avec l’acétamipride dépasse largement les enjeux agricoles. Il n’est pas non plus, contrairement à ce que certains ont voulu faire croire, un sujet de santé publique. Il est d’abord le témoin tragique d’un pays foudroyé par les peurs et qui, sous couvert de précaution, alimentée par une bonne dose de mauvaise foi et ce qu’il faut de manipulation, a tourné le dos au bon sens et au goût d’entreprendre. On ne gouverne pas un pays par la peur. Arnaud Rousseau © FNSEA Qui peut sérieusement croire que la majorité socialiste en Espagne, le gouvernement conservateur italien ou la coalition de centre droit allemande n’auraient pas le souci de la santé publique dans…