National | Par Didier Bouville
Le 4 juin, la Fédération Nationale Ovine (FNO) a publié un communiqué afin d’exprimer son désaccord avec « le Brexit, accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande et l’Australie, baisse drastique du budget de la PAC… ». Elle s’interroge ainsi sur l’avenir de la production ovine française et européenne.
L’organisation souligne qu’elle croit en une production ovine française de qualité. La FNO demande donc dans le cadre du Brexit la déconsolidation des contingents tarifaires entre l’UE à 27 et le Royaume sur une base historique, la création d’un contingent d’importation de viande ovine spécifique au Royaume-Uni d’un volume équivalent aux flux actuels.
Dans le cadre de l’accord de libre-échange avec l’Océanie, elle demande l’inscription de l’exclusion de la viande ovine, en tant que produit sensible, dans le mandat de négociation de ces accords et la non conclusion de tels accords avant la fin de la négociation du Brexit. Dans le cadre de la future PAC 2021/2027, la FNO demande le maintien d’un budget conséquent, permettant d’entamer une réelle réforme. Elle est donc « pleinement mobilisée aux côtés de la FNSEA pour dénoncer le sacrifice de l’agriculture française et de ses agriculteurs par l’Etat ».
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