National | Par Didier Bouville
Dans un communiqué le 21 février, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a indiqué que les premières indemnisations des éleveurs dont les animaux ont été abattus «interviendront à partir du mois de mars».
Pour les éleveurs et sélectionneurs-accouveurs ayant dû stopper leur production, «des dispositifs d’appui» seront mis en place «rapidement», avec un objectif «de procéder aux premiers versements au printemps, après notification à la Commission européenne».
Concernant les opérateurs de l’aval de la filière (abatteurs, transformateurs, …), le ministère annonce «qu’un dispositif d’avances remboursables sera rapidement mis en place sous l’égide de FranceAgriMer afin de soutenir la trésorerie des entreprises, en complément des dispositifs d’ores et déjà mobilisables (activité partielle, remises gracieuses et reports de charges sociales et fiscales, préfinancement du CICE…)».
Le même jour, l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA) a demandé à l’Etat «de débloquer rapidement les indemnisations et les moyens financiers suffisants» pour «éviter la faillite» des exploitations avicoles concernées par «la mesure drastique d’abattage de tous les canards du département des Landes», pour contrer l’épidémie d’influenza aviaire.
Dans un communiqué du 21 février, l’APCA estime que «si c’est la seule possible», alors la mesure d’abattage va «dans le bon sens». Auquel cas, « il serait peut-être judicieux de l’étendre à l’ensemble du bassin de l’Adour » suggère l’APCA.
éleveurs+canard+Unicor