National | Par Didier Bouville
Après des mois d’attente et de négociations, les États membres de l’Union européenne, réunis le 27 novembre, ont voté pour une ré autorisation du glyphosate pour cinq ans.
Dix-huit pays ont voté en faveur de la proposition de l’exécutif européen, 9 s’y sont opposés et un pays s’est abstenu, permettant d’atteindre la majorité qualifiée requise, contrairement à un premier vote début novembre.
Dans un communiqué daté du 27 novembre, la FNSEA a pris acte de « ce compromis de 5 ans qui n’a été possible que grâce au pragmatisme d’un grand nombre d’États membres européens ». Mais le syndicat rappelle tout de même que « ce temps politique reste en décalage avec le temps de la recherche scientifique ». L’organisation agricole a donc redit « sa volonté de trouver des solutions et non des interdictions brutales ».
Pour illustrer cette volonté, le syndicat a remis en avant le contrat de solution signée avec 40 organisations agricoles et de recherche, visant à réduire les impacts et les utilisations des produits phytosanitaires.
Comme annoncé par Brune Poirson, Secrétaire d’État auprès du ministre d’État de la transition écologique et solidaire, le 26 novembre, dans une tribune publiée dans le JDD, la France a voté contre cette ré autorisation. La FNSEA déplore ainsi que l’hexagone ne se soit pas rallié à cette décision et « ait choisi de faire bande à part ».
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