Aveyron | Par La rédaction

GID Lacaune «Nous sommes un acteur important dans la valorisation des béliers»

Le groupe GID Lacaune a présenté son bilan 2023, lors de son assemblée générale, vendredi 26 janvier, à Millau. Un exercice marqué par un chiffre d’affaires en forte augmentation et des ventes de reproducteurs lait en nette hausse.

Après un exercice 2021/2022 en dents de scie, l’entreprise GID Lacaune vient de conclure une année 2023 faste. Le groupe enregistre un chiffre d’affaire de 4,8 millions d’euros (sur une durée de 14 mois), en nette augmentation par rapport à l’exercice précédent (2,9 millions d’euros sur 12 mois), et un résultat économique qui redevient positif (+107 000 € contre -316 000 € l’an passé).

Une forte demande à l’exportation

Une progression due en grande partie aux activités de ventes de reproducteurs viande et surtout aux ventes de reproducteurs lait. En effet, ces dernières ont augmenté de 51,3 %, une hausse liée à la modification de la durée de l’exercice, mais également à une forte demande à l’exportation, notamment en Grèce.
Cependant, certaines activités comme les ventes de béliers Lacaune Lait sont à relativiser : «Les ventes sont en hausse mais le stock était plus important donc il faut regarder ce chiffre avec du recul», précise Pierrick Caillard, bien que «ces résultats prouvent tout de même que nous sommes un acteur important dans la valorisation des béliers», poursuit le directeur général du GID Lacaune.

«Des craintes majeures liées à la MHE»

Malgré cette année positive sur le plan économique, les dirigeants du groupe avouent avoir des «craintes majeures liées à la MHE (Maladie hémorragique épizootique)». Cette maladie virale transmise par des moucherons piqueurs touche principalement les ruminants domestiques (bovins, ovins, caprins) et présente des symptômes similaires à la FCO (Fièvre catarrhale ovine).
Les rhinites modérées, les conjonctivites, les difficultés respiratoires et locomotrices, ainsi que l’hyperthermie sont les symptômes qui reviennent le plus souvent.

Au contraire de la FCO, aucun vaccin n’a été développé pour la MHE à ce jour, ce qui inquiète particulièrement les professionnels du secteur. D’autant plus qu’une recrudescence du virus est attendue dans quelques semaines avec le retour des beaux jours, ont alerté plusieurs vétérinaires.

Mallory Bouron

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