National | Par Didier Bouville

FRSEA Occitanie : action syndicale à Montauban, contre la réforme des zones défavorisées

La nouvelle carte concernant les zones défavorisées a été présentée en décembre. Une grande partie de la région Occitanie en est encore exclue. Pour cette raison, la FRSEA organise une action à Montauban, ce mercredi 24 janvier. La FDSEA invite les agriculteurs aveyronnais à participer. Le point de vue de Laurent St-Affre (notre photo), secrétaire général de la FDSEA, en charge du dossier zones défavorisées à la FRSEA Occitanie.

– Pourquoi cette manifestation ?

«Le ministère de l’agriculture a publié une nouvelle carte concernant les zones défavorisées en décembre. De nombreuses zones dans la région Occitanie ont été sorties du classement dont une grande partie en Tarn et Garonne, dans le Gers, le Tarn,… Même si l’Aveyron n’est pas impacté par cette nouvelle carte, nous devons maintenir la vigilance sur ce dossier, à quelques jours d’une nouvelle réunion au ministère, prévue le 26 janvier. Parce que tout peut encore changer !

– Quelle action avez-vous prévue ?

Nous organisons un rassemblement à Montauban car le Tarn et Garonne est l’un des départements de la région, les plus impactés. Un bus est programmé pour l’Aveyron (lire ci-contre), pour une arrivée à Montauban à 10h et une fin de manifestation à 15h30. Nous espérons un cortège important d’agriculteurs pour rencontrer les représentants de l’Etat et leur rappeler nos arguments, les spécificités de notre territoire qui nécessite un classement en zone défavorisée. Ce classement est vital pour les exploitations et pour l’ensemble de nos territoires. Si nos contraintes naturelles ne sont plus reconnues, comment être compétitifs dans nos zones ? Il est donc important de se mobiliser dans la continuité des actions que nous avons déjà menées sur le sujet».

Eva DZ

Lire aussi dans la Volonté Paysanne datée du jeudi 18 janvier 2018.

Toutes les actualités

Sur le même sujet

L’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) a publié mi-octobre son inventaire forestier national* pour l’année 2025. Si la forêt se régénère de manière naturelle, elle peine à préserver sa précieuse ressource en bois. © iStock-olrat La forêt française se porte moins bien qu’il n’y parait selon l’IGN qui a dressé un bilan inquiétant de l’année écoulée. Selon l’établissement public, la mortalité annuelle des arbres a augmenté de 0,5 % en 2024 à 0,6 % en 2026. Cela peut paraître peu mais le volume représente tout de même presque 17 millions de mètres de cubes (Mm3) par an, sur la période 2015-2023 « soit une mortalité 2,3 fois supérieure à celle de la période 2005-2013 », indique le rapport.…