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« Le solde de la part nationale de la prime à la vache allaitante vous a été versé aujourd’hui, avec un mois d’avance », a déclaré le ministre de l’Agriculture, le 9 février, à Brusmath au cours de l’assemblée générale de la FNB (Fédération nationale bovine).

Le rassemblement de près de 300 éleveurs était l’occasion pour le ministre d’annoncer que la PMTVA (prime au maintien du troupeau de vaches allaitantes) allait être versée en avance. Cette aide concerne environ 86 000 agriculteurs. Elle est financée en partie par l’Union européenne et en partie par les Etats membres. Le versement de la part nationale (63,5 millions d’euros) a été avancé d’un mois tout comme la part communautaire (200 millions d’euros) au 15 mars, selon Bruno Le Maire.

Cette prime est remise en question par la future Pac 2014-2020. Pour les professionnels de l’élevage, l’équilibre économique des exploitations est en jeu. « Nous porterons, je vous l’annonce, cette demande aux candidats à la présidentielle, comme un enjeu majeur pour l’avenir du secteur », a déclaré Pierre Chevalier, président de la FNB.

La rédaction

Jeunes Agriculteurs a répondu à l’Appel « Alimentons 2012 » initié par Minga (association de structure pour une économie durable) et Nature et Progrès, fédération internationale de l’agriculture biologique. « La compétitivité de notre agriculture est à chercher aussi dans la valeur ajoutée de notre métier, dans nos filières, dans nos territoires », indique un communiqué des JA .

Le syndicat indique qu’il soutient, dans le cadre de la réforme de la PAC, la mise en place de mesures spécifiques en circuits alimentaires de proximité. « Les jeunes doivent savoir évoluer avec les attentes de la société. Et répondre à la demande de proximité est aujourd’hui un complément incontournable aux filières longues, que nous voulons bien sûr aussi continuer à faire progresser », commente Jean-Michel Schaeffer, Président des Jeunes Agriculteurs.

Le syndicat avait déjà eu des initiatives autour de l’alimentation comme « l’agri-dej » sur le parvis de la défense où la mise en place de plateformes d’approvisionnement gérées par les agriculteurs.

La rédaction

« Sur les 85 couples pays/produits définis en filière animale pour la stratégie d’export française en 2012, 17 dits très prioritaires concernent les ruminants », a rapporté Loïc Evain, sous-directeur des affaires sanitaires européennes et internationales au ministère de l’Agriculture, le 8 février lors de l’Assemblée Générale de la FNB (fédération nationale bovine).

En 2012, les pouvoirs publics (FranceAgriMer, DGAL) et Interbev (interprofession bovine) concentreront leurs efforts sur la zone asiatique : Japon, Chine et Corée notamment. Les couples pays/produits dits prioritaires correspondent aux zones d’enjeux économiques conséquents. Selon les pouvoirs publics, le Japon ne représente pas nécessairement des volumes conséquents, mais est très exigeant d’un point de vue sanitaire.

Par conséquent, l’obtention d’un certificat sanitaire vers le Japon pourrait inciter d’autres pays asiatiques à ouvrir leurs frontières aux productions françaises. Par ailleurs, la réunion a aussi été l’occasion de rappeler qu’il ne s’agit pas seulement d’ouvrir de nouveaux marchés. « Il faut gagner et garder la confiance des nouveaux pays partenaires », a insisté Loïc Evain.

La rédaction

« Nous voulons être mieux reconnus pour ce que nous sommes, notamment en potentiel « emplois » », a déclaré, mardi 7 février, lors d’une conférence de presse, le président de la FNSEA, Xavier Beulin, avant de déplorer l’absence de l’agriculture dans le débat présidentiel.

« Pour le moment, de tout bord, les visions sur le secteur sont un peu décalées ». Et d’en réaffirmer pourtant l’ambition : « redevenir N° 1 ! Mais des barrières nous empêchent d’y parvenir ». Par exemple, « il faut donner une suite au G20 agricole » pour mieux protéger les marchés. Concernant la future Pac, il s’agit « d’infléchir certaines propositions en matière de verdissement » et de prôner « une écologie concertée ».

Xavier Beulin a enfin salué l’instauration de la TVA sociale, annoncée par le président de la République, mis à l’index l’accord du PS avec EELV, avant de rappeler à la candidate du front national que « sans l’Europe, l’agriculture ne serait pas là où elle est aujourd’hui ».

Les candidats débattront de ces sujets le 29 mars lors d’une table ronde au congrès de la FNSEA, à Montpellier.

La rédaction

Estimée à 7 millions d’hectares (Mha) (+1,7 % par rapport à 2011), la sole en céréales d’hiver dépasserait en 2012 le niveau des trois dernières années, sans atteindre le record de 2008, constate le service de statistiques et de prospective du ministère de l’Agriculture dans sa dernière note de conjoncture « grandes cultures » du 3 février.

Avec plus de 5 Mha, les surfaces plantées en blé tendre d’hiver gagneraient 1 % par rapport à 2011 et se situeraient au niveau record de l’année 2008. La sole de blé dur d’hiver s’accroîtrait à 428 000 ha (+4 % par rapport à 2011) mais resterait 2 % en dessous de la moyenne quinquennale.

Après deux années de baisse, la sole d’orge d’hiver progresserait en 2012 à 1,1 Mha demeurant inférieure de 9 % à la surface moyenne des cinq dernières années. Les surfaces de triticale se développeraient aussi pour atteindre 401 000 ha (+2 % par rapport à 2011 et +11,6 % par rapport aux cinq dernières campagnes).

Enfin, les surfaces de colza d’hiver gagneraient 40 000 ha par rapport à 2011. Atteignant près de 1,6 Mha, elles se situeraient 2 % en dessous du record de 2007.

La rédaction

Pendant près d’une heure, environ 150 manifestants ont déversé de la terre et des bottes de paille devant le ministère de l’Environnement à l’appel des syndicats agricoles FDSEA et Jeunes agriculteurs d’Ile-de-France (IDF) le 3 février vers 7 heures du matin.

Ils entendaient protester contre la politique environnementale du gouvernement. Une affiche de la ministre de l’Environnement Nathalie Kosciusko-Morizet avec des lunettes rouges rappelant celles d’Eva Joly, candidate d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) était posée sur le sol où il était écrit  «Stop, touche pas à ma terre».

La rédaction

Selon une étude de la Rabobank parue le 2 février, la hausse de la consommation mondiale de produits laitiers bénéficierait surtout aux enseignes de restauration rapide. Malgré un prix du lait « quasiment doublé en 5 ans », les producteurs seraient en effet exclus de la valorisation de la filière.

En cause notamment : la hausse du prix des intrants, du foncier et l’explosion des cours du pétrole. La restauration rapide a par contre pleinement profité de la hausse de la consommation.

Car contrairement à l’industrie de transformation, les cours des matières premières ne représentent qu’une faible part des coûts de la restauration et n’ont donc pas plombé les revenus de ce secteur. Ce dernier a en outre largement investi dans les marchés de l’Asie du sud-est, une région qui représente 82 % de la croissance mondiale de la consommation.

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Dans une note de conjoncture d’Agreste, parue le 1er février, il est fait état d’une hausse de 11 % des moyens de production agricole sur l’année 2011 par rapport à 2010.

Selon Agreste, le prix d’achat de l’énergie et des lubrifiants est en moyenne en hausse de 19 % sur 2011 par rapport à 2010. En décembre 2011, les prix d’achat des engrais se sont légèrement rétractés, suite à une baisse des livraisons en France.

Cette baisse a principalement été le fait des engrais simple azotés, dont les prix reculent légèrement fin 2011, alors que les cours des engrais phosphatés et potassiques seraient relativement stables.

Cependant, le prix d’achat des engrais en 2011 est en moyenne supérieur de 22 % comparativement à 2010, mais reste inférieur à celui observé lors de la flambée des cours agricoles de 2008-2009, précise la note d’Agreste.

Enfin, le prix des aliments simples pour le bétail serait en baisse de 2,1 % sur 2011, alors que dans le même temps celui des aliments composés augmenterait de 3,4 %.

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Thierry Roquefeuil (Lot), secrétaire général de la FNPL, et Patrick Ramet (Haute Savoie), trésorier du syndicat, se porteront candidat à la présidence de la FNPL lors du congrès annuel du 5 avril prochain. Henri Brichart, président actuel du syndicat, a en effet déclaré lors de vœux de la FNPL du 31 janvier « ne pas se représenter ».

Henri Brichart est par ailleurs revenu sur les discussions qui entourent encore le décret sur les organisations de producteurs. La FNPL souhaite la mise en place d’un seuil (défini en litrage ou en nombre de producteurs) pour la reconnaissance des OP qui soit « suffisamment élevé pour donner » du poids dans les négociations, tout en mettant en place un seuil intermédiaire dérogatoire pour les zones à faible densité laitières ou pour les groupements livrant à des PME.

Enfin, Henri Brichart a de nouveau évoqué le cas Lactalis, regrettant la relation « paternaliste » que le leader mondial des produits laitiers entretient avec ses producteurs.

La rédaction

Lors des vœux de l’Institut nationale de l’origine et de la qualité (INAO), Michel Prugue, le président, a annoncé la signature en décembre avec le ministre de l’Agriculture d’un contrat d’objectifs en cinq axes prioritaires. Celui-ci vise à renforcer la protection des produits sous signe de qualité et d’origine, développer à longs termes les signes officiels d’origine et de qualité, conforter la place d’expert de référence ou encore contrôler la crédibilité des produits.

L’INAO s’est également félicité des 5 nouvelles IGP (oie d’Anjou, porc du Sud-Ouest, saucisson de l’Ardèche, bœuf de Vendée et porc d’Auvergne) ainsi que des 2 nouvelles AOP (moule de bouchot de la baie du Mont Saint Michel et figue de Solliès) enregistrées par la Commission européenne en 2011.

Dans le domaine de la viticulture, le cahier des charges comptant 75 vins en IGP et 307 vins en AOC a été achevé. Les prochaines années seront consacrées aux fiches techniques des boissons spiritueuses afin de confirmer la protection européenne.

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