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Accord du 3 mai : l’interpro laitière ouvre les négociations avec la distribution

Les Fédérations nationales des industries laitières (Fnil), des coopératives laitières (FNCL) et des producteurs laitiers (FNPL) ont rencontré le 8 octobre des représentants de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD), afin de discuter de l’intégration de la filière dans l’accord du 3 mai qui prévoit de nouvelles négociations entre producteurs, transformateurs et distributeurs en cas de volatilité des prix. À l’origine de ce rendez-vous, la FNPL ambitionne d’établir un comité de liaison entre l’interprofession et la grande distribution. Les discussions, à huis clos, étaient toujours en cours au moment de notre bouclage.

La rédaction

La FNSEA appelle à supprimer la disposition du projet de loi de finances

La FNSEA ne comprend pas « le double langage » du gouvernement à propos de la hausse des charges sociales. D’un côté, le gouvernement « semble progresser sur l’idée d’une réforme en profondeur du mode de financement de notre protection sociale en laissant fuiter que 40 milliards d’euros de charges sociales pourraient être transférées vers la CSG », indique la FNSEA dans un communiqué du 4 octobre. D’un autre, « il présente un projet de loi de finances qui porte une amputation de 100 millions d’euros d’exonération de charges patronales pour l’emploi de salariés saisonniers en agriculture. » Dans ce cadre, le syndicat agricole majoritaire « appelle tous les parlementaires à réagir afin de supprimer cette disposition du projet de loi de finances.» Selon eux, la seule décision compréhensible serait d’attendre les propositions du Haut Conseil du financement de la protection sociale.

La rédaction

Le ministre de l’Agriculture a affirmé le 3 octobre sa volonté « d’introduire, au niveau européen, des mécanismes qui permettent de sauver l’élevage ». Il s’exprimait lors de la séance de rentrée solennelle de l’Académie d’agriculture, à Paris. Rappelant le projet de convergence au sein de chaque pays des aides européennes selon un taux de base unique à l’hectare, « il va falloir mettre des cliquets » a-t-il insisté sans quoi « on a un vrai risque de spécialisation dans notre pays » au profit des céréaliers. « Notre agriculture est d’abord plurielle. C’est un atout. Nous devons conserver notre diversité », a-t-il ajouté. La proposition actuelle, formulée par la Commission européenne, entraînerait une diminution des aides, qui dépasserait cent euros par hectare pour la polyculture-élevage et la production laitière, selon le ministre de l’Agriculture qui rencontrera le 9 octobre son homologue allemand.

La rédaction

L’inconnue budgétaire pèse sur les débats du congrès des agriculteurs européens organisé le 2 octobre à Budapest sous l’égide du Copa-Cogeca. Venu présenter ses propositions de réforme, le commissaire européen à l’Agriculture, Dacian Ciolos, a évoqué le risque d’un « accord à la baisse pour le budget de la Pac ». Le sujet est en tout cas d’actualité puisque, selon des informations concordantes, la France et l’Allemagne, auraient convenu de défendre le principe d’une réduction de 5 à 6 % de l’enveloppe des aides agricoles directes sur la période 2014-2020. Les crédits ainsi dégagés venant abonder le budget consacré à la recherche.

La rédaction

Le ministre délégué à l’Agroalimentaire réunira la filière porcine le 30 octobre

Guillaume Garot a donné rendez-vous le 30 octobre à la filière porcine (producteurs et transformateurs). « On a besoin d’un partage de diagnostic par toute la filière », a-t-il argumenté. Les « signaux d’alerte » se multiplient, la production s’érode (-2 % par rapport à 2011), alors que les importations, elles, augmentent (100 millions d’euros en 2011). Les éleveurs de porcs ont par ailleurs jusqu’au 1er janvier 2013 pour mettre leurs bâtiments aux normes. Une échéance crainte par les professionnels qui prévoient au moins 10 % de cessation d’activité liée à cette directive européenne sur le bien-être animal.

La rédaction

Lait de vache : recul de la collecte 

Encore en hausse en juin de 3,6 % par rapport à juin 2011, les livraisons de lait de vache ont reculé de plus de 2 % en juillet. « Un retournement de tendance qui va de pair avec le recul constant du nombre de vaches laitières depuis le début de l’année » estime Agreste Conjoncture. Néanmoins en cumul, depuis le début de la campagne 2012/2013, la collecte de lait reste toutefois supérieure de 1,2 % au niveau exceptionnel atteint en 2011. Selon les premières estimations de FranceAgriMer, la collecte aurait continué à baisser au mois d’août. Les fortes chaleurs ont compromis les disponibilités en herbe et la situation se serait encore dégradée au mois de septembre. L’envolée du prix des céréales qui pèse sur la trésorerie des éleveurs les contraints à réduire fortement l’utilisation d’aliments composés.  Dans l’Union européenne, la collecte marque aussi le pas : la baisse du prix du lait et la flambée du prix des aliments freinent la production. Toutefois, les livraisons restent au-dessus de la moyenne des cinq dernières années, selon Agreste Conjoncture.

La rédaction

La FNSEA et les Jeunes agriculteurs ont dévoilé le 27 septembre leur projet de campagne pour les élections aux chambres d’agriculture du 31 janvier 2013. « Un syndicalisme de solutions », ont-ils prôné. Coût du travail, investissements, innovation vont ainsi rester durant ces prochains mois leur priorité pour améliorer la compétitivité. L’environnement sera également l’un des thèmes majeurs de leur campagne : « L’environnement est une toile de fond et ne doit pas devenir une fin en soi », a indiqué Xavier Beulin. La FNSEA et les JA s’attelleront enfin à proposer des solutions à « la situation conjoncturelle des marchés », selon deux axes majeurs : l’un concerne la bonne suite à donner aux accords du 3 mai 2011, l’autre, aux fonds destiné à l’élevage. Ce projet « intergénérationnel », « préparé de longue date avec nos réseaux », a précisé Gaël Gautier, secrétaire général des JA, va être adapté aux spécificités des départements : les équipes départementales aux chambres d’agriculture ont en effet désormais en charge de construire chacune un projet s’inspirant de ces grandes lignes nationales.

La rédaction

Une délégation de représentants FDSEA et JA de l’Aveyron s’est rendue mardi 25 septembre à Limoges, devant le siège de l’ASP avec une vingtaine de FDSEA et de JA d’autres départements pour protester contre les erreurs à répétition de l’administration. 150 manifestants étaient présents. L’erreur de l’ASP a concerné 15 000 exploitations en France et 12 millions d’euros d’ordres de reversements envoyés ; en Aveyron 750 exploitations pour 670 000 euros. Reconnaissant son erreur, l’ASP a confirmé une régularisation dès le 29 septembre pour les exploitations qui ont reçu un ordre de reversement injustifié.

La rédaction

Le taux de SET passerait de 3 % à 4 % 

Les ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie veulent faire passer de 3 à 4 % le taux de surfaces à équivalent topographique  (SET) en 2013. Entre la FNSEA qui souhaitait le maintien à 3 % et France Nature Environnement qui plaidait pour 5 %, les pouvoirs publics ont choisi de fixer le taux à 4 %. La FNSEA s’oppose vivement à cette décision qui « serait strictement administrative, totalement déconnectée de la réalité agronomique et des contraintes de gestion des exploitations ». Alors que les décisions d’assolements sont prises et que de nombreux agriculteurs ont déjà emblavé, la FNSEA considère qu’il est trop tard pour changer les règles applicables en 2013. Elle juge regrettable également « qu’une telle décision intervienne à la veille des débats européens sur la Pac post-2013 et son verdissement ».

La rédaction

Aides Pac : seuls les petits bénéficiaires seront anonymes

Contrainte de réviser ses règles de publication à la suite d’un arrêt de la Cour européenne de justice, la Commission européenne a présenté le 25 septembre de nouvelles règles de transparence pour ses aides agricoles qui prévoient de préserver l’anonymat des petits exploitants lors de la publication des listes de bénéficiaires des subventions européennes. Par « petits exploitants », qui représentent 30 % des bénéficiaires et 3 % seulement de la surface agricole dans l’UE, la Commission entend actuellement ceux qui ne touchent pas plus de 1 000 euros par an. La commission a par ailleurs prévu d’améliorer la transparence en donnant également des informations sur les raisons qui ont justifié le paiement, tant pour les grandes exploitations que pour les petites fermes anonymes.

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