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Le Conseil spécialisé FranceAgriMer pour les filières laitières a fixé à 920 millions de litres, soit 3,8 % du quota, la ressource disponible pour la redistribution « livraisons ». Les jeunes agriculteurs bénéficieront ainsi de 40 000 à 100 000 litres de quotas supplémentaires, en fonction des bassins.

Les producteurs dont la rentabilité de l’exploitation dépendrait de cette réattribution ont également été retenus. 58 % des éleveurs laitiers se sont déjà vus octroyer une attribution moyenne de 15 200 litres supplémentaires. Néanmoins, les bassins ne profitent pas tous du même taux de redistribution.

Dans le Grand Ouest, la Nord-Picardie, la Normandie, et le Grand Est, entre 64 et 70 % des producteurs se sont vus attribuer des quotas supplémentaires, tandis que les Bassins Auvergne Limousin et Sud-Ouest n’ont qu’une faible part de bénéficiaires comprise entre 30 et 29 %.

La rédaction

« Nous ne nous contenterons pas d’un rapport administratif ! », a indiqué la FNSEA dans un communiqué du 21 mars, à la suite de la publication le 16 mars d’un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales sur « les conditions de passage du mode de calcul de la pension de base des non-salariés agricoles à un calcul sur les vingt-cinq meilleures années ».

« Les arguments techniques qui figurent dans ce rapport (…) reposent sur une analyse partielle et partiale », notamment ceux qui visent « à faire croire que les plus faibles retraites seraient dévalorisées » par ce mode de calcul.

Le rapport souligne en effet qu’un alignement suivant un calcul sur les 25 meilleures années se traduirait pour les pensions les plus faibles par « une nette dégradation » de leur rendement.

Mais selon la FNSEA, ce qui est en réalité en cause est le surcoût de la réforme de 500 à 700 millions d’euros par an à l’horizon 2040, et ce « à la charge de la solidarité nationale ».

La rédaction

Les quatre principaux candidats à l’Élysée, selon les sondages, devraient présenter le 29 mars leurs propositions concernant le monde agricole lors d’une convention à Montpellier, annonce la FNSEA.

Sept candidats dont les quatre principaux ont en effet confirmé leur venue et devraient ainsi s’exprimer pendant au moins 15 minutes face à 1 200 personnes.

Ce qui ne sera pas le cas de Jean-Luc Mélenchon et de Nathalie Arthaud qui ont d’ores et déjà décliné l’invitation pour raison d’agenda. Philippe Poutou ne devrait pas non plus faire le déplacement mais le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste ne l’a pas encore confirmé, toujours selon le syndicat agricole majoritaire.

Initié par vingt-deux organisations du monde agricole, cet événement se déroulera dans la foulée du congrès annuel de la FNSEA, le 28 mars à Montpellier.

La rédaction

La date de clôture du scrutin pour les élections des membres des chambres d’agriculture est fixée au 31 janvier 2013, selon un arrêté du 12 mars paru au journal officiel du 20 mars.

Comme en 2007, les électeurs des membres seront appelés à voter par correspondance au niveau départemental dès réception du matériel électoral – au plus tard dix jours avant la date de clôture du scrutin. La campagne électorale débutera le 7 janvier 2013 avec la publication de la liste définitive des candidatures.

En 2007, la FNSEA-JA a déposé 94 listes (pour le collège des exploitants agricoles), la Confédération paysanne, 92, la Coordination rurale 80 et le Modef, 21 listes en son nom seul.

Au final, avec un taux de participation de 66,4 %, ces dernières élections ont été marquées par le renforcement de la composante FNSEA-JA, en tête avec 54,9 % des suffrages, la Confédération paysanne étant ramenée à 19,6 %, la Coordination rurale progressant à 18,7 % et le Modef s’érodant à 2,6 %.

La rédaction

« On ne peut pas avoir pour objectif de convertir 20 % des surfaces à l’agriculture biologique avec une recherche misérable sur ce sujet », a soutenu Dominique Marion, président de la Fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB), le 19 mars à Paris, dans le cadre du salon « Vivre autrement ».

L’institut technique de l’agriculture biologique, notamment, est enfin reconnu, mais pas qualifié, et « toujours menacé » par des volontés de fusions avec d’autres instituts techniques, explique la FNAB.

Par ailleurs, l’Inra a trop peu investi ce sujet, avec 29 chercheurs travaillant sur ce thème « sur les 2 500 à 3 000 chercheurs » qu’il compte. Variétés, pratiques, impacts économiques et environnementaux…, la recherche est pourtant nécessaire au développement de la bio, soutient la Fédération, qui entend porter ce message auprès des candidats à l’Élysée, en plus des 20 mesures qu’elle leur a déjà adressées.

La rédaction

Selon un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales, paru le 16 mars, sur les conditions de passage du mode de calcul de la pension de base des non-salariés agricoles à un calcul sur les vingt-cinq meilleures années, « le calcul sur les 25 meilleures années n’améliorerait pas les droits des plus basses pensions du régime MSA ».

Pis encore : pour les assiettes plus faibles, les alignements suivant un calcul sur les 25 meilleures années se traduiraient par « une nette dégradation du rendement » du régime des non salariés agricoles. En revanche, la méthode bénéficierait aux cotisants à hauts revenus.

L’étude conclut que les effets du passage à un calcul sur les 25 meilleures années restent « encore mal appréhendés » et que des analyses supplémentaires sont nécessaires.

La rédaction

La prime au maintien du troupeau de vaches allaitantes (PMTVA) sera versée à partir du 17 mars 2012 a annoncé Bruno Le Maire, le ministre de l’Agriculture dans un communiqué du 15 mars. Ces paiements vont concerner environ 86 700 éleveurs pour une somme totale de 100 millions d’euros.

« Ces paiements complètent le versement du solde de la part nationale de la prime à la vache allaitante (PNSVA) qui avait été versée aux éleveurs début février dernier », précise le ministère.

La rédaction

«On ne négocie pas avec des ultimatums dans une démocratie comme la France», a lancé le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire devant plus de 500 producteurs laitiers réunis au Congrès annuel de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), le 15 mars à Verdun.

Par téléphone, « j’ai dit (au Pdg de Lactalis), avec beaucoup de gravité, que je n’accepterai pas qu’une entreprise privée veuille tordre le cou des producteurs », a rapporté Bruno Le Maire. « Cette attitude n’est pas responsable et elle n’est pas digne », a-t-il ajouté.

Henri Brichart, président de la FNPL a pour sa part confirmé le soutien de son organisation aux producteurs. « En ce qui nous concerne, je le dis haut et fort : nous ne lâcherons pas, a-t-il prévenu. Nous ne pouvons pas accepter que l’on considère les producteurs à la manière d’un autre temps. Celui, révolu, des serfs et des seigneurs».

La rédaction

Le ministre de l’agriculture Bruno Le Maire a annoncé, le 13 mars lors du forum mondial de l’eau, que le gouvernement va publier, « dans les prochains jours » un décret visant à simplifier les règles administratives « exagérément complexes, en France », pour la création de retenues collinaires.

Ce décret devrait aussi permettre que les recours en justice contre des ouvrages déjà réalisés n’empêchent pas d’utiliser l’eau.

Intervenant dans le cadre d’un panel de haut niveau sur l’eau et la sécurité alimentaire, le ministre de l’Agriculture a souligné que la communauté internationale devrait engager des moyens financiers importants pour développer l’irrigation dans les pays pauvres en eau, pour améliorer l’efficience de l’irrigation et la connaissance sur les résistances des plantes à la sécheresse, mais aussi mobiliser les ressources hydriques délaissées comme les eaux urbaines.

La rédaction

L’OIE (organisation mondiale de la santé animale) a annoncé le 13 mars qu’un premier cas de Schmallenberg a été détecté en Espagne. Il s’agit d’un élevage d’ovins et de caprins situé en Andalousie.

Le nombre de cas détectés en Europe progresse. En France, la DGAL a fait un point le 9 mars dernier qui fait état de 670 élevages touchés. Avec cette dernière mise à jour, le nombre de départements concernés passe donc de 36 à 40, soit 259 exploitations de plus.

La rédaction