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Commission européenne : Dacian Ciolos, candidat de la Roumanie 

Le président de la Roumanie,Traian Basescu, et son Premier ministre, Victor  Ponta, ont désigné leur candidat dans la future Commission européenne qui prendra ses fonctions début novembre 2014. Ils ont renouvelé leur confiance à Dacian Ciolos, l’actuel commissaire européen à l’Agriculture. Rien n’a été décidé encore sur la responsabilité qu’il occupera. Mais les responsables roumains souhaitent qu’il conserve le portefeuille de l’Agriculture.

La rédaction

Communication : un CD sur la vache et le mouton

A l’occasion de la mise en herbe et de la montée aux estives des animaux jusqu’à la fin juin, Interbev vient de réaliser un CD sur « la vache, le  mouton et le grillon ». Produit par le Centre d’information des viandes et réalisé par un audionaturaliste, Pascal Dhuicq, ce CD gratuit est à destination des professionnels de l’élevage et de l’environnement mais aussi de l’enseignement et de l’animation. Il a été conçu pour rappeler le lien entre l’élevage, les paysages et la préservation de l’environnement.  En complément du CD, un kit pédagogique composé d’un livret et de quatre posters sera prochainement fourni aux enseignants et aux animateurs des centres de loisirs. Commande du CD à réaliser sur www.civ-viande.org.

La rédaction

Les agriculteurs, artisans et chefs d’entreprise les plus touchés par la crise

Selon une analyse de l’Insee reprise par l’observatoire des inégalités, ce sont les agriculteurs, artisans et chefs d’entreprise qui sont les plus touchés dans leur revenu durant la période de crise 2008-2011. L’observatoire des inégalités reste très prudent cependant face aux données de ces catégories, mal connues et dont les prélèvements personnels sont mal identifiés. Leur revenu annuel moyen aurait baissé de 800 euros. Après cette catégorie figurent les employés (-493 euros), les ouvriers (-231 euros) et les retraités (-90 euros). Les cadres supérieurs et professions intermédiaires auraient vu au contraire leur revenu augmenter sur cette période.

La rédaction

La FNSEA appelle au respect et au dialogue républicain

Démontage de la « Ferme des 1000 vaches », arrachage de plants d’OGM, garde à vue du conseiller en agriculture de François Hollande à Rodez : ces actions très médiatisées, faits de syndicats agricoles minoritaires ces derniers jours, ont suscité une réaction de la FNSEA qui, dans un communiqué du 2 juin, déplore le retour des « coups médiatiques » qui ne font qu’ « attiser les peurs » et « jouer avec les caméras ». Si l’organisation syndicale reconnaît avoir parfois usé de « méthodes dures », celles-ci n’ont de sens « qu’en dernier recours » et pour la FNSEA, la situation actuelle ne les justifie pas. Le syndicat incite donc au « dialogue républicain dans le respect des lois », en continuant à favoriser l’innovation pour « relever le défi du progrès […] plutôt que de se mouvoir dans les postures et les caricatures ». Dans la même ligne, la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF) s’est elle aussi insurgée face au « terrorisme environnemental » après la destruction le 27 mai de 1700 pommiers dans le Limousin par le Groupement actions antipollution pesticides agricoles (GAAPA), alors que les vergers détruits étaient pourtant destinés à l’agriculture biologique. 

La rédaction

Ouest : des éleveurs bovins dans les grandes surfaces pour une meilleure rémunération

La FNSEA et les Jeunes agriculteurs d’Aquitaine et de Poitou-Charentes se sont mobilisés dans plusieurs grandes surfaces, vendredi 30 mai, pour dénoncer « des cours inacceptables pour les producteurs » en viande bovine. Selon eux, le prix de la viande au consommateur augmente (+3,4% sur 12 mois), alors que les cours des bovins ont chuté de 7,5% sur la même période. Les éleveurs ont constaté la vente de viande importée et des promotions « qui sont payées par le producteur ou l’abatteur », décrit Alain Chabauty, éleveur en Poitou-Charentes. « Les consommateurs nous ont encouragés, c’est rassurant », se console-t-il.

La rédaction

« L’engouement des Français pour les produits bio est incontestable », a déclaré Elisabeth Mercier, directrice de l’Agence Bio, lors de l’ouverture de la 15ème édition du Printemps Bio à Paris, 28 mai. En 2013, le marché français du bio a augmenté de 9% par rapport à 2012 en valeur. Ainsi, la valeur du marché en 2013 atteint 4,56 milliards d’euros. Cette augmentation est très nettement liée à une hausse des volumes vendus (+8%). « Le prix des produits bio est, lui, en très faible hausse », explique Elisabeth Mercier. Et pour cause, l’augmentation des prix n’est que de 1% entre 2012 et 2013.

La rédaction

Congrès national des JA : unis pour l’installation et l’avenir

Le prochain congrès de Jeunes Agriculteurs (JA) se tiendra à Saint-Brieuc la semaine prochaine, du 3 au 5 juin. Outre une table-ronde « Europe, Etats, régions : tous unis pour l’installation ? » qui évoquera la complémentarité des leviers d’installation à tous les échelons, préoccupation première de JA, les débats autour du rapport d’orientation poseront la question du modèle agricole capable de répondre au défi alimentaire de demain tout en étant durable en France et dans le monde. Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, interviendra le 5 juin en clôture du Congrès. « On attend de lui qu’il confirme ce sur quoi il travaille au niveau européen », explique François Thabuis, évoquant la transparence des Gaec ou encore la PAC 2020 qui devra permettre d’ériger l’agriculture européenne en réel secteur stratégique.

La rédaction

15,5 millions d’euros pour les crédits du fonds d’action sanitaire et sociale de la MSA

Le montant de répartition entre départements des crédits du fonds d’action sanitaire et sociale de la Mutualité sociale agricole (MSA) a été publié au Journal officiel dans un arrêté du 20 mai 2014. L’enveloppe s’élève à 15, 5 millions d’euros. Elle est destinée à la prise en charge des cotisations sociales des personnes non salariées agricoles et des employeurs de main-d’œuvre agricole.

La rédaction

Nappes phréatiques : état plutôt satisfaisant 

Selon le Bureau de recherches géologiques et minières, l’état des nappes phréatiques était plutôt satisfaisant au 1er mai. Leur état de remplissage affiche pour la plus grande majorité d’entre elles (76  %) des valeurs égales ou supérieures à la normale. C’est notamment le cas dans la vallée du Rhône, dans le bassin Artois-Picardie,  dans le bassin Adour-Garonne, ainsi que dans l’ouest de la France.  Ces régions ont bénéficié de façon significative de la recharge hivernale grâce à des pluies abondantes depuis septembre dernier. Les aquifères du centre du Bassin parisien présentent également des niveaux normaux, mais sans être excédentaires. Idem pour la nappe du Cénomanien dans la Sarthe. En revanche, la situation est plus délicate en Lorraine et dans le nord de l’Alsace, les nappes présentant un niveau de remplissage inférieur à la normale. Comme d’ailleurs dans la zone de Nîmes et de Montpellier qui n’a pas bénéficié de fortes précipitations cet hiver.

La rédaction

Lait : les organisations de producteurs pourront siéger dans les conférences de bassin

Les organisations de producteurs pourront siéger aux conférences de bassins laitiers, grâce à un décret du 22 mai 2014, paru au Journal officiel du 24 mai. Elles doivent y être conviées par les préfets. Les représentants des organisations professionnelles des filières lait de chèvre et lait de brebis peuvent également être invités. Le décret donne aux conférences de bassin laitier les missions de mener une réflexion sur l’installation afin de mieux prendre en compte les problématiques des jeunes agriculteurs.

La rédaction