Fil info

1500 méthaniseurs : les céréaliers «répondent présents» 

Suite aux dernières déclarations de Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, présentant le projet de loi sur la transition énergétique, l’Association générale des producteurs de maïs (AGPM) et l’Association générale des producteurs de blé (AGPB) « répondent présents » aux objectifs fixés en matière d’énergie renouvelable. Ségolène Royal a en effet annoncé « le lancement d’un appel à projet pour 1500 méthaniseurs » dans les territoires ruraux, ce dont l’AGPM et l’AGPB « prennent acte avec satisfaction » en rappelant que « la méthanisation à base d’intrants agricoles végétaux simplifie la gestion des installations de biogaz, apporte un bénéfice agronomique et une sécurité dans la gestion des installations ».

La rédaction

Guerre des prix : les propositions des distributeurs 

En réaction à la lettre envoyée au premier ministre le 11 juin par l’Ania, la FNSEA, et Coop de France pour dénoncer « les ravages de la guerre des prix » menée par la grande distribution, la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) a elle aussi écrit à Manuel Valls. Une lettre également adressée aux présidents de l’Ania, Coop de France et la FNSEA, dont le magazine Les Echos a relayé quelques extraits. Souhaitant se montrer « constructifs », les distributeurs avancent plusieurs propositions pour contrer la déflation actuelle « qui résulte avant tout d’une situation exceptionnelle de recul du pouvoir d’achat », ce qui « renforce la compétition entre tous les acteurs ». La FCD, qui réunit des enseignes comme Carrefour, Casino, Auchan, évoque ainsi la mise en place rapide du label Relations fournisseurs responsables, le lancement d’une étude indépendante sur les grands enjeux de la filière alimentaire française, la suppression de la publicité nationale pour les comparateurs de prix et, pour faire avancer les dossiers, la réunion de tous les acteurs. Sur ce dernier point, le gouvernement a annoncé qu’une rencontre avec l’ensemble des acteurs aurait lieu prochainement.

La rédaction

Baisse du coût du travail pour les exploitants agricoles

Dans le cadre du projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale (PLFRSS) pour 2014, « les cotisations personnelles des exploitants agricoles seront réduites de 3,1 points pour les cotisants dont les revenus sont inférieurs à 41 000 euros, la réduction étant prolongée de façon dégressive jusqu’à environ 52 000 euros (…) La mesure bénéficiera à plus de 95 % des non salariés agricoles », indique un communiqué du gouvernement paru à l’issue du Conseil des ministres le 18 juin. Plus globalement, l’Elysée prévoit une baisse du coût du travail ciblée sur les bas salaires jusqu’à 1,6 SMIC. Cette mesure complète le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) et représentera 4,5 milliards d’euros en 2015.

La rédaction

Eaux souterraines : deux tiers des réservoirs à un niveau au moins normal

Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a indiqué dans un communiqué que « le niveau des nappes au 1er juin 2014 (était) hétérogène d’une région à l’autre ». 76 % affichent un niveau normal ou supérieur à la moyenne, principalement dans l’Ouest, le Sud-est et le Nord où les précipitations ont été supérieures cette année. Dans son ensemble, la situation après la période de recharge demeure sans surprise pour la saison, « le passage progressif vers une baisse généralisée des niveaux est acté » et ne devrait pas connaitre de modification notable dans les prochains mois.

La rédaction

La loi d’avenir agricole examinée à l’Assemblée nationale les 7 et 8 juillet

La loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt sera examinée en seconde lecture à l’Assemblée nationale les 7 et 8 juillet, a révélé le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll lors d’une conférence de presse à paris, le 17 juin. Le texte passera ensuite en seconde lecture au Sénat en octobre.

La rédaction

24 juin : nouvelle action syndicale de la FNSEA 

La FNSEA vient de lancer un mot d’ordre d’action syndicale sur tout le territoire, le 24 juin. Sur le thème  Stop aux contraintes ? Manger français demain ? , la FNSEA entend mobiliser son réseau contre  l’overdose réglementaire qui frappe les agriculteurs et les importations massives de fruits et légumes. Alors que la production nationale arrive sur le marché. Malgré les Etats généraux de l’agriculture le 21 février et les engagements des pouvoirs publics sur la simplification administrative à ce moment-là, les contraintes ne cessent de s’additionner.  « Pas une semaine sans une « innovation » qui est un boulet de plus et un frein au « made in France, sans une condamnation d’agriculteurs sur leurs pratiques », déplorent la FNSEA et les JA. Comme par exemple : les projets d’interdiction des épandages des produits phytosanitaires pendant la journée ou autour des écoles et des habitations.

La rédaction

Post quotas laitiers : la FNPL demande plus d’anticipation 

Dans son dernier rapport sur le lait présenté le 13 juin, la Commission européenne a émis des « doutes » quant à « la capacité du cadre réglementaire de l’UE à faire face à une extrême volatilité du marché ou à une situation de crise après la fin du régime des quotas ». S’inquiétant de ce constat, la Fédération  nationale des producteurs de lait (FNPL)  a réagi dans un communiqué en demandant « la mise en place d’un dispositif – au niveau européen – pour les éleveurs qui joueront volontairement le jeu d’une limitation de production », et appelle à « la responsabilité de tous les pays laitiers de l’Union européenne ». En 2013/2014, malgré une production en augmentation de 1,2 %, la France n’a pas réalisé son quota ce qui n’est pas le cas de tous ses concurrents : « les Pays-Bas dépasseraient leur référence de plus de 4% ou l’Allemagne de 2 % », indiquent les dernières statistiques du ministère de l’Agriculture. Les quotas laitiers, mis en place en 1984 pour réduire les excédents de lait et de beurre, doivent disparaître à partir de 2015. 

La rédaction

Les éleveurs bovins se disent « étranglés » par la grande distribution

Selon la fédération nationale bovine (FNB), les producteurs de viande bovine sont « étranglés par la pression exacerbée sur les prix » imposée par les grandes surfaces, explique-t-elle dans un communiqué du 16 juin. « Alors que le volume de production bovine demeure en érosion, les prix payés au producteur ont « dévissé » par rapport à l’an dernier de 10% en moyenne, et 40 cts par kg carcasse, soit plus de 150 euros par animal », chiffre le syndicat. Il demande « une réaction d’urgence des pouvoirs publics et un sursaut de la filière pour retrouver une logique cohérente et créatrice de valeur et d’emplois ». Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a expliqué le 12 juin vouloir rencontrer la fédération du commerce et de la distribution (FCD) pour lui demander des explications.

La rédaction

Contrairement aux exploitants agricoles, le nombre de retraités salariés agricoles a tendance à augmenter. En 2013, 2,5 millions de retraités relevaient du régime des salariés agricoles, en progrès de 0,1 % sur l’année précédente. 51 % étaient des femmes. Quant au montant moyen annuel de la retraite, il s’élevait à 2296 euros en augmentation de 0,6 % par rapport à 2012. Ceci est lié au fait que 91,6 % des retraités sont polypensionnés. La pension moyenne annuelle pour les titulaires d’une carrière de 150 trimestres et plus atteignait 12 604 euros.

La rédaction

Coop de France inquiète de la régionalisation des aides pour l’agriculture bio

« La régionalisation nous inquiète car la répartition des aides pourrait être très différente d’une région à l’autre », a déclaré Christophe Lecuyer, agriculteur bio, président de la Sica Axréal bio et de la Commission filières biologiques au sein de Coop de France, lors d’une conférence de presse à Paris, le 12 juin. Les aides au maintien en agriculture biologique acquises depuis 2010 permettent de « sécuriser » les agriculteurs engagés, mais leur devenir est désormais entre les mains des régions suite à la réforme de la PAC. Les coopératives ont renouvelé leur positionnement pour l’agriculture bio, rappelant qu’en 2013, il y avait 550 coopératives en bio contre 350 en 2009.

La rédaction