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Loi d’Avenir : un amendement  pour  compenser la perte des terres agricoles 

La Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale a adopté le 26 juin un amendement du Gouvernement « instaurant une compensation des pertes de potentiel agricole ». La mise en œuvre de grands projets d’infrastructure se fait généralement aux dépens de l’agriculture et de nombreux hectares de terres agricoles  productives sont sacrifiés. L’amendement adopté prévoit de compenser les pertes de potentiel agricole par le financement de projets « permettant de recréer de la valeur ajoutées sur le territoire », indique le ministère de l’Agriculture. Concrètement, les mesures de compensation seront déterminées suivant une étude préalable à la charge du maître d’ouvrage.

La rédaction

La FNB demande d’urgence un redressement des cours

Le Conseil d’administration de la Fédération nationale bovine (FNB) a demandé aux pouvoirs publics et aux acteurs de la filière bovine de redresser en urgence les cours de production bovin-viande. « La situation (…) atteint un seuil particulièrement critique », alerte la FNB qui dénonce « une pression voulue et organisée par l’aval de la filière ». Sans raison liée au marché, la dévaluation atteint ainsi 50 centimes par kg de carcasse. Pour mettre fin à ce qu’elle décrit comme une fuite en avant, l’organisation propose de définir une nouvelle feuille de route « fondée au préalable sur une réelle prise de conscience des enjeux, une mobilisation plus active pour des débouchés sur pays-tiers d’une cellule export dont les premiers résultats se font attendre et une mise en avant impérative de ‘Viande de France’ ». La Fédération en appelle à la vigilance du ministre au sujet de cette crise dont l’ampleur n’est, selon elle, pas suffisamment prise en compte.

La rédaction

Neuf exploitants sur dix ont déclaré leurs aides PAC en ligne

Pour 2014, « le cap des 300.000 dossiers PAC télédéclarés sur TelePAC a été dépassé. Ainsi, 86 % des dossiers ont été déposés par téléprocédure (290 000 en 2013) », indique le ministère de l’Agriculture dans un communiqué du 25 juin. Pour les ovins, les déclarations en ligne étaient de l’ordre de 88 %, 93 % pour les caprins, 92 % (taux provisoire) pour la prime au maintien du troupeau de vaches allaitantes (PMTVA) et l’aide au développement et au maintien du cheptel allaitant (ADMCA) et enfin, 86 % pour les aides surfaces. Cette année, pour la première fois, les agriculteurs ont pu dématérialiser leurs justificatifs, télédéclarer toutes les mesures agroenvironnementales et avaient à disposition un registre parcellaire graphique « plus précis et en couleur ».

La rédaction

La filière bétail et viande ouvre ses portes au public du 25 au 31 octobre

L’interprofession bétail et viande Interbev a présenté, le 25 juin lors de son congrès annuel, les « rencontres Made in Viande », un nouvel évènement national qu’elle organisera du 25 au 31 octobre prochain. L’objectif est d’ouvrir au grand public les portes des sites de tous les maillons de la filière, les abattoirs y compris. « Nous adressons un message clair aux consommateurs: nous aimons notre métier », a lancé le président d’Interbev, Dominique Langlois. L’interprofession ambitionne d’ouvrir 2500 sites dans toute la France. « Nous aurions pu faire une grande campagne télévisée mais nous avons préféré faire quelque chose de plus fédérateur », a expliqué Emmanuel Coste, président de la commission communication transversale d’Interbev.

La rédaction

ESB : levée progressive des embargos

Plus de 15 ans après leur mise en place, les embargos sur la viande bovine européenne sont progressivement levés. A la suite de rencontres entre l’Organisation mondiale de la santé animale et le ministère de l’Agriculture et de missions d’inspection en France, les marchés de Singapour, du Japon et des Philippines pourraient s’ouvrir à la viande française. Pour ce qui est des Etats-Unis, la levée effective de l’embargo sur les viandes bovines européennes est effective depuis le 4 mars 2014, mettant ainsi fin à 16 ans d’interdiction d’exporter. L’Irlande et les Pays Bas ont d’ores et déjà commencé à faire les démarches pour retrouver un courant d’exportations.

La rédaction

Péage poids lourds : «une fausse bonne idée», selon Coop de France

Coop de France voit dans le dispositif de substitution à Ecotaxe, appelé « péage de transit poids lourds », « une fausse bonne idée ». « Le dispositif présenté sans analyse d’impact préalable constituerait une nouvelle charge pour les entreprises », juge le président Philippe Mangin dans un communiqué le 24 juin. S’agissant des modalités de collecte de la taxe, la réduction du réseau routier concerné est la seule évolution, considère Coop de France, en soulignant les risques de report des flux. Concernant la répercussion de ce péage par les transporteurs aux chargeurs, le principe de majoration forfaitaire des coûts de transport serait conservé, souligne le communiqué, qui pointe là « une véritable injustice ».

La rédaction

La FNSEA a lancé sa 6ème campagne d’action dans le cadre de la Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences (GPEC 6). Une table ronde régionale est organisée vendredi 27 juin, à Castanet Tolosan (31), où l’ensemble des membres des sections employeurs des huit FDSEA sont conviés pour participer au débat «La fiche pénibilité : ses enjeux, aujourd’hui et demain ?».

La rédaction

Il n’y aura pas d’écotaxe pour les poids lourds. En revanche, le Gouvernement a décidé d’introduire un « péage de transit » dont la portée est beaucoup plus réduite que l’écotaxe initiale. Certes les camions de plus de 3,5 tonnes seront mis à contribution. Mais le futur péage ne s’appliquera que sur 4000 km de routes au lieu de 15000 km initialement prévus. Il s’agit des grands itinéraires de transit où le trafic poids lourds dépasse 2500 véhicules par jour. Les engins agricoles et les camions de collecte de lait seront exonérés. Ce nouveau péage de transit fera l’objet d’une discussion spécifique au Parlement dans le cadre de la loi de Finances rectificative pour 2014 dont l’examen vient de démarrer. Sa mise en place devrait intervenir début 2015 et la collecte des sommes dues sera réalisée par la société Ecomouv. Au final, le nouveau régime devrait générer une recette de 500 millions d’euros environ contre1,15 milliard espéré à l’origine.

La rédaction

La FAO alerte sur l’absence de politiques forestières pertinentes

« Les politiques forestières et autres politiques ne prêtent guère une attention suffisante aux avantages socio-économiques dérivant de la forêt », a déclaré la FAO (Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), à Rome, le 23 juin. Le même jour, la FAO publiait le rapport « Situation des forêts du monde ». Par exemple, la combustion du bois constitue plus de la moitié de l’énergie consommée dans 29 pays, dont 22 sont en Afrique. « Les politiques et programmes, non limités au secteur forestier, doivent expressément aborder le rôle des forêts dans la fourniture d’aliments, d’énergie et de logement », soutient Eduardo Rojas-Briales, directeur général de la FAO chargé des forêts.

La rédaction

«Produit de la montagne» :  nouvelles règles européennes

La Commission européenne a publié le 19 juin au Journal officiel de l’UE les règles à respecter pour pouvoir utiliser la mention de qualité facultative « produit de la montagne ». Ce texte, dont les dispositions sont applicables à compte du 1er janvier 2015, précise notamment que 50 % au moins de l’alimentation des animaux d’élevage doit provenir de la zone de montagne concernée, limite portée à 60 % pour les ruminants et réduite à titre dérogatoire à 25 % pour les porcs. Par ailleurs, la transformation des produits pourra être opérée dans des unités situées à 30 km au plus de la zone de montagne dans le cas des produits laitiers, de la viande et de l’huile d’olive. Pour le lait, et afin d’éviter un délocalisation, cette dérogation ne sera possible que si l’établissement existe déjà et si l’État membre l’autorise.

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