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Stéphane Le Foll prône la vigilance dans l’utilisation des pesticides

Le ministre de l’Agriculture s’est dit satisfait de l’entrée en vigueur du décret intégrant le lymphome malin non hodgkinien au titre des maladies professionnelles agricoles, dans un récent communiqué de presse. « Préoccupation majeure » de Stéphane Le Foll, la protection des utilisateurs de pesticides franchira un nouveau cap au 1er janvier 2018, avec l’obligation pour les « jardiniers amateurs » de passer « par l’intermédiaire d’un vendeur certifié et compétent en matière de lutte intégrée » pour se procurer des produits phytosanitaires, indique également le communiqué. Des expérimentations pratiques seront mises en oeuvre avec les les distributeurs dès 2016. Cette annonce intervient pendant la consultation publique du nouveau plan Ecophyto (du 8 au 29 juin 2015).

Didier Bouville

Selon la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), la distribution se serait montré à l’écoute des éleveurs, lors de la réunion qui l’ensemble des grandes enseignes le 10 juin. Lors de cette rencontre initiée par la FNPL, la grande distribution a réaffirmé « sa volonté d’agir pour mieux rémunérer les producteurs de lait ». Tout en précisant que l’objectif ne pouvait aboutir favorablement sans l’engagement des transformateurs vis-à-vis des producteurs de lait. Aussi la FNPL a-t-elle décidé de réunir les entreprises laitières dans les jours qui viennent. « Vouloir gagner des parts de marché sans les enseignes en baissant les tarifs de vente de ses produits, fragilise les fournisseurs des entreprises que sont les éleveurs laitiers », indique la FNPL dans un communiqué.

Didier Bouville

Nouvelles conditions d’affiliation à la MSA

La Loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt a apporté des modifications quant aux conditions d’affiliation au régime agricole. La MSA, dans un communiqué de presse du 9 juin, a détaillé les nouveautés pour les cotisants de solidarité non retraités. Ils pourront accéder au statut de chef d’exploitation sous réserve de répondre à l’un de ces 3 critères : exploiter une surface supérieure ou égale à une surface minimale d’assujettissement variable en fonction des départements, consacrer au moins 1200 heures annuelles aux activités agricoles, générer des revenus professionnels annuels au moins égaux à 800 fois le SMIC horaire (soit 7688€ en 2015). « Le changement de statut, explique la MSA, s’accompagne d’une contribution financière plus importante ». Il permettra au cotisant de bénéficier de droits en matière de santé, famille et retraite, traités dans un guichet unique afin de faciliter les démarches du bénéficiaire.

Didier Bouville

Le cadre national du second pilier de la PAC validé par Bruxelles

Le cadrage national des aides du Feader (second pilier de la PAC) a été validé le 8 juin par la direction générale de l’agriculture de la Commission européenne (DGAgri), a annoncé, le 10 juin, Florent Guhl, responsable du développement rural à la Direction générale de la performance économique des entreprises (DGPE) au ministère de l’Agriculture. La validation officielle par la Commission européenne interviendra dans trois semaines, après consultation des autres services de la Commission. Autorités de gestion du second pilier de la PAC (Feader) pour la période 2014-2020, les Régions avaient envoyé une première version de leurs Programmes de développement régionaux (PDR) à Bruxelles, et attendait la validation du cadrage national pour envoyer une nouvelle version pour validation définitive.

Didier Bouville

Philippe Mangin élu président de la CNMCCA

Le président de Coop de France, Philippe Mangin a été élu le 9 juin à la présidence de la Confédération nationale de la mutualité, de la coopération et du crédit agricole (CNMCCA). Il succède à Dominique Lefebvre, président de la Fédération nationale du Crédit agricole (FNCA), qui exerçait cette responsabilité depuis 2013. La présidence du CNMCCA est alternativement exercée pour une durée de deux ans, par chacune de ses composantes: Groupama, Mutualité sociale agricole, Coop de France et Crédit agricole.

Didier Bouville

11 millions de personnes, soit 18% de la population française, vivent dans des zones rurales. Parmi celles-ci, « les agriculteurs sont les plus concernés par le devenir du monde rural qui fait figure de parent pauvre » dans les politiques territoriales, a expliqué Henri Bies-Péré, président de la commission « gestion de l’espace rural » à la FNSEA, le 9 juin lors d’une table ronde du Groupe Monde Rural. Faire face à la désertification des services publics (santé, transports…), résoudre la fracture numérique, redonner de l’attractivité économique aux zones rurales : telles sont les urgences selon les représentants du monde rural. Marc-Etienne Pinault, directeur du développement des capacités des territoires au commissariat général à l’égalité des territoires, s’est voulu rassurant en défendant le projet de la ministre des Territoires Sylvia Pinel, qui prévoit 46 mesures pour soutenir la ruralité.

Didier Bouville

65% des citoyens français considèrent que «le changement climatique n’est pas une priorité nationale, mais devrait l’être», selon les résultats d’un débat citoyen planétaire sur le climat et l’énergie présentés à Paris, le 8 juin. Ce dernier s’inscrit dans une démarche mondiale puisque 96 débats ont eu lieu dans 75 pays réunissant l’opinion de 10000 citoyens, le 6 juin dernier. Ainsi, seuls 44% des citoyens participants considèrent que le changement climatique n’est pas une priorité, mais devrait l’être. Quant à l’utilité de ces débats qui ont eu lieu sur tous les continents, Yves Mathieu, fondateur et directeur de Missions publiques (think tank d’accompagnement des démarches participatives), réagit : «les négociateurs doivent avoir en tête les résultats de ces débats». Ainsi, 73% des citoyens français (même résultat à l’échelle internationale) pensent qu’un accord à Paris doit comporter des objectifs nationaux, juridiquement contraignant pour tous les pays.

Didier Bouville

Devant la Commission des Affaires économiques du Sénat, le 4 juin, Stéphane Le Foll a annoncé que l’enseigne Casino allait être poursuivie pour pratiques commerciales abusives vis-à-vis de ses fournisseurs. « La grande distribution ne peut plus faire n’importe quoi (…), Casino va aussi se faire taper sur les doigts », a indiqué le ministre. Le mois dernier, Système U a été assigné en justice par Bercy au tribunal de commerce de Créteil pour les mêmes raisons et Intermarché a confirmé, fin avril, être visé par des poursuites similaires.

Didier Bouville

Etiquetage obligatoire de l’origine : la Commission réticente 

La Commission de Bruxelles vient de publier deux rapports sur l’opportunité ou non de rendre obligatoire l’étiquetage d’origine sur les produits alimentaires. D’une façon générale, ces deux rapports insistent sur le fait que « les coûts l’emportent sur les bénéfices ». Ils préconisent un étiquetage volontaire et non obligatoire. Ainsi, le premier rapport consacré aux produits laitiers et aux viandes minoritaires (lapin, cheval, gibier) est favorable à l’indication d’origine seulement « si les coûts sont acceptables pour le consommateur ». Dans le second rapport consacré à l’étude d’un étiquetage obligatoire dans les produits représentant plus de 50 % de la denrée concernée, les auteurs estiment que l’intérêt pour les consommateurs de l’étiquetage d’origine ne résiste pas aux coûts induits et à l’impact sur les marchés de cette option. Si bien qu’ils se prononcent sur un étiquetage volontaire.

Didier Bouville

Aides PAC : versement anticipé en octobre 

En déplacement à Limoges, le 28 mai,  pour signer le contrat de plan Etat/Région 2014/2020, le président de la République a profité de sa visite dans le Limousin pour annoncer le déblocage d’une aide à la trésorerie pour les agriculteurs, début octobre. En fait la France procédera à un versement anticipé d’une partie des aides PAC. François Hollande pensait notamment aux éleveurs de bovins viande actuellement en difficulté à cause de la baisse des cours. « La France a anticipé une aide de trésorerie qui sera versée dès les premiers jours d’octobre. C’est particulièrement important cette année où les agriculteurs sont confrontés à une baisse des cours de la viande. Ce sont sept milliards qui seront versés à la fin de l’année : la moitié en octobre, l’autre moitié en décembre. Je veillerai à ce que le calendrier soit respecté », a indiqué le président de la République.

Didier Bouville