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Ségolène Royal crée une «brigade d’appui» pour aider les éleveurs confrontés aux loups

Une « brigade d’appui » va être mise en place pour soutenir les éleveurs confrontés aux attaques de loups, a annoncé le 18 juillet la ministre de l’Ecologie. Elle prévoir aussi des démarches auprès de la Convention de Berne pour revoir le mode de gestion des populations de loup. La « brigade », composée de dix agents titulaires du permis de chasse, sera chargée de « mieux protéger les troupeaux », notamment « en assurant une présence auprès des éleveurs connaissant une récurrence d’attaques exceptionnelles », explique le ministère. Cette équipe pourrait être déployée dès la fin août. Elle interviendra en priorité dans les départements de Provence-Alpes-Côte d’Azur les plus touchés, et ponctuellement dans d’autres, comme la Savoie.

La rédaction

Une rallonge possible en soutien aux éleveurs selon S. Le Foll

Après les 23M€ déjà mobilisés depuis le 20 février, une rallonge pourrait être débloquée pour soutenir les éleveurs, a annoncé Stéphane Le Foll le 17 juillet. Une réunion s’est tenue le matin même avec le premier Ministre et les banques afin de voir comment « réaménager les dettes des éleveurs ». Une nouvelle rencontre devrait se tenir à la fin du mois d’août. Sur l’augmentation du prix de la viande, le médiateur, qui devait remettre sa copie ce 17 juillet, a demandé une rallonge jusqu’au 22 juillet. Selon le ministre, il apparaît déjà que le prix du porc devrait remonter comme prévu (1,38€ actuellement pour 1,40€ fixé). Le prix de la viande bovine n’aurait lui augmenté que de 7cts au sur les 20 promis.

La rédaction

En visite en Lozère le 18 juillet, le chef de l’État a demandé aux enseignes des grandes surfaces d’augmenter leurs prix pour soutenir les éleveurs en détresse. « Je lance encore un appel à cette grande distribution, pour qu’elle offre aux consommateurs la qualité et aux agriculteurs un prix » a déclaré François Hollande rappelant les engagements souscrits le 17 juin lors d’une table-ronde autour du ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll. « Les agriculteurs ne peuvent pas vivre que des aides, il doit y avoir des prix pour les rémunérer », a-t-il insisté. Puis, à l’arrivée d’étape du Tour de France, le président a incité « les consommateurs à faire aussi un effort » face à la gravité de la crise et « à manger autant qu’il est possible les produits de l’élevage français ». Quitte à payer quelques centimes de plus pour leur steak ou leur jambon. Les représentants de la grande distribution ont répondu qu’elle appliquait les hausses convenues lors de la réunion au ministère mais qu’elle ne se fournissait pas auprès des agriculteurs, seulement auprès des industriels, mettant ces derniers directement en cause.

La rédaction

Environnement et communication : sincérité ou opportunisme ? Tel était le sujet de la conférence organisée à Paris, à AgroParisTech le 8 juillet par le Syntec conseil en relations publics. Cette conférence comportait deux tables rondes : l’une concernait l’agriculture et le monde agroalimentaire, l’autre concernait le monde urbain. Des représentants des structures suivantes sont venus apporter leur vision du sujet : la Fondation Nicolas Hulot, le GIE transport public, Mac Donald’s France, Eco-emballages, Fleury Michon, Kronenbourg, l’INRA, Compte Epargne CO2, Nespresso France et Reporters d’espoirs. Tous s’accordent à dire que les entreprises à l’heure actuelle ne communiquent pas ou communiquent avec beaucoup de prudence dans le domaine de l’environnement. Tous reconnaissent qu’il y a nécessité pour toutes les entreprises d’avancer dans le domaine de l’environnement. D’une façon générale, on est passé d’une communication globale à une communication concernant de petites initiatives. On accorde désormais plus d’attention à une communication « aux parties prenantes ». Par ailleurs, il est important de considérer le consommateur, et de lui offrir la possibilité de vérifier par lui-même les dires de l’entreprise.

La rédaction

« Cochonou le bon saucisson qui n’est pas de chez nous ! », tel est l’avis de la FDSEA et JA de l’Aveyron qui ont décidé de bloquer la caravane publicitaire Cochonou lors de son passage dans le département ce vendredi 17 juillet. Dans un communiqué de presse diffusé mercredi 15 juillet, la FDSEA et JA précisent : « Dans la situation économique catastrophique que la filière porcine française connait aujourd’hui, les eleveurs demandent depuis longtemps à chaque acteur de la filière de prendre ses responsabilités : jouer la carte du patriotisme en privilégiant les viandes issues d’élevages français, identifiées par le logo «Le Porc Français». Il est donc inacceptable que la communication en marge du Tour de France d’une grande marque «Cochonou» s’appuie sur des valeurs telles que «la France et son patrimoine», ou encore «la générosité», alors qu’aucun de ses produits ne valorise l’élevage français. Stop à l’intox ! Les sections porcines de la FDSEA et des JA ont pris la décision de bloquer le passage de la caravane Cochonou en territoire aveyronnais, sans pour autant perturber le reste du Tour de France, dont NOUS, éleveurs, respectons les valeurs ».

La rédaction

Le rosé représente 10 % de la consommation mondiale de vin 

Devant le Congrès mondial de l’OIV (Organisation internationale de la vigne et du vin) réuni le 6 juillet à Mayence, en Allemagne, son directeur  général Jean-Marie Aurand a rappelé les chiffres de production, de consommation et d’échanges internationaux de vin au cours de l’année 2014, confirmant à quelques détails près les statistiques et les tendances déjà présentées en avril à Paris ; à savoir, une production mondiale de 279 M hectolitres, une consommation (en légère baisse) de 240 M hectos et des échanges mondiaux en augmentation de 2 % en volume, avec 104 M hectos, pour une valeur de 26 Mrd d’€. Le directeur général de l’OIV a présenté à cette occasion, les premiers éléments du rapport thématique sur le marché mondial des vins rosés, réalisé en collaboration avec CIVP (comité interprofessionnel des vins de Provence), un secteur en pleine croissance. En 2013, la consommation mondiale de vins rosés a atteint 24 M hectolitres, soit 10 % de la consommation totale et cette consommation se développe deux fois plus vite que pour les autres types de vins.

La rédaction

UE : mesures d’urgence pour les secteurs du lait et des fruits et légumes

Le commissaire européen Phil Hogan a annoncé le 13 juillet aux ministres de l’agriculture de l’UE qu’il préparait de nouvelles mesures pour venir en aide au secteur des fruits et légumes affectés par l’embargo russe sur les produits agroalimentaire européens « afin de limiter le risque de perturbation du marché ». Entre septembre 2014 et juin 2105 un plan de 150 millions d’euros a été mis en place pour retirer du marché certains fruits et légumes. De plus, Phil Hogan a indiqué que la Commission allait prolonger au-delà de leur date d’expiration du 30 septembre l’intervention publique et l’aide au stockage privé pour le secteur laitier.

La rédaction

Les GIEE forestiers entrent en vigueur

Le dispositif du Groupement d’intérêt économique et environnemental forestier (GIEEF) prévu par la loi d’avenir est opérationnel depuis la publication du décret concernant sa mise en application, le 24 juin. Ces regroupements volontaires de propriétaires forestiers privés (300 ha ou 20 propriétaires minimum) doivent « permettre de gérer durablement la forêt française » tout en améliorant la mobilisation des bois, a rappelé le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, qui a salué leur entrée en vigueur.

La rédaction

Un mois après son assemblée générale, la Fédération nationale porcine observe que les engagements qui ont été pris n’ont pas été tenus. Il en est ainsi des prix à la production : la promesse d’une augmentation de 5 cts/kg par semaine n’a pas été suivie. A part Intermarché qui a fait un effort, les autres acheteurs et notamment Bigard, Bernard, Aberra tirent les prix vers le bas. Intox également sur l’encadrement des promotions qui serait rendu responsable de l’évolution actuelle des cours. Notamment Leclerc qui aurait diminué ses achats sur la période récente, prétextant un manque de dégagement du marché. La FNP est également mécontente de l’attitude de certains acteurs de la filière, en particulier des éleveurs responsables de certaines structures qui n’ont pas pris conscience de la nécessité de relever les cours. « Nous invitons nos sections porcines à maintenir la surveillance des opérateurs et à nous faire remonter tout comportement déviant. Toute promotion à 3 €/kg ou toute importation massive de produits étrangers seront considérés comme des provocations », conclut la FNP.

La rédaction

Thierry Roquefeuille démissionne de la présidence du Cniel

A l’issue du conseil d’administration du Cniel, l’interprofession laitière qui regroupe les collèges de la production, la transformation privée et coopérative, Thierry Roquefeuille a remis sa démission aux présidents de la Fédération nationale des industries laitières (Fnil) et de la Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL), le 9 juillet. Egalement président de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), le troisième collège de l’interprofession qui a relayé cette information, Thierry Roquefeuille a expliqué ne pas pouvoir cautionner « cette attitude d’indifférence des collèges des transformateurs alors que j’appelle depuis de longues semaines à la responsabilité de tous les acteurs de la filière ». Le collège producteur déplore en effet que dans ce contexte de crise de l’élevage, « les transformateurs restaient sourds et muets face à une conjoncture fortement dégradée pour les éleveurs ». Jugeant que les conditions de fonctionnement de l’interprofession n’étaient pas réunies pour trouver des solutions à la crise laitière, Thierry Roquefeuille a donc quitté cette présidence qu’il exerçait depuis 2013. « Une prise de conscience collective s’impose. Il y a urgence ! », a-t-il déclaré.

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