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Bio, bien-être animal, label rouge, etc., sont des relais de croissance « incontournables » pour Robert Volut, président de la Fédération française des industriels charcutiers, traiteurs, transformateurs de viandes (Fict). Dans une conférence de presse le 21 juin, il expliquait que le poids de ces filières qualités a été multiplié par 2,7 en 7 ans. Plus globalement, en 2016, les ventes de charcuteries-salaisons ont atteint 6,4 milliards d’euros, soit une progression de 0,2% pour une production en recul de 1,3%. Une hausse de prix est donc à l’origine de ce chiffre d’affaires. Robert Volut a alerté sur la nécessité de faire passer encore des hausses de prix à la distribution à la suite de la forte progression du prix du porc depuis avril 2016. Un sujet qu’il souhaite voir repris lors des prochains Etats généraux de l’agriculture et de l’alimentation, avec une révision de la Loi de modernisation de l’économie (LME) avant la fin de l’année.

Didier Bouville

Réagissant au nouveau calendrier de versement des aides Pac annoncé mercredi, par l’ex-ministre de l’Agriculture, Jacques Mézard, la FNSEA indique dans un communiqué, le 21 juin, qu’elle espère «que l’administration sera à la hauteur de l’engagement car il faut en finir avec les promesses non tenues». Les agriculteurs de la FNSEA indiquent qu’il «veulent y croire, mais nous resterons plus que jamais vigilants pour que le calendrier soit respecté», poursuit la FNSEA. Ces retards, estime-elle, «sont insupportables dans un contexte de trésoreries exsangues», pointant les «logiciels défectueux» et une «mauvaise gestion du dossier».

Didier Bouville

Après deux épisodes d’influenza aviaire, les producteurs de foie gras et de volaille de la FNSEA, de la Confédération française de l’aviculture et de la F N.Foie gras rappellent leur « exaspération » en ce qui concerne le retard des versements des indemnisations. « Les engagements promis doivent se concrétiser dans les plus brefs délais », estiment les organisations dans un communiqué du 21 juin. Les exigences portent sur quatre points : versement du solde pour le premier épisode 2015-2016 dans les prochains jours, octroi d’un second acompte sur les indemnisations des préjudices de 2016-2017, indemnisations qui doivent couvrir tous les préjudices subis, et le renforcement des moyens de lutte contre ces virus avec une proportionnalité des mesures en fonction des risques.

Didier Bouville

La start-up toulousaine WeFarmUp, site de location de matériel entre professionnels agricoles, a remporté la 12ème édition de BFM Académie. Près de 500 entrepreneurs étaient inscrits à ce concours de créateurs d’entreprises, organisé par BFM Business. Les quatre finalistes se sont affrontés le 19 juin, et l’entreprise a remporté le concours avec 34,1 % des votes, devant Share Pay (33,5 %).

Didier Bouville

Lidl France se dit « prêt à faire des efforts afin que les éleveurs laitiers puissent couvrir leurs coûts de production », dans un communiqué en date du 20 juin. « J’interpelle M. Mézard pour demander que les éleveurs bénéficient d’un revenu minimum garanti, fruit de leur travail; C’est la seule option pour faire bouger les lignes et leur assurer un revenu décent « , déclare Michel Biero, gérant Achats de Lidl France. L’enseigne annonce « l’application du dispositif de la loi Sapin 2 à tous ses contrats entrant dans le champ d’application, quelle que soit la durée de validité », et demande aux coopératives et aux transformateurs de « reverser aux éleveurs laitiers, de manière équitable et dans le respect des règles de la concurrence, les hausses négociées ». Lidl France réaffirme son adhésion à la charte laitière signée en 2016 et annonce la mise en place de sa propre charte Lidl « en faveur d’une juste et décente rémunération aux éleveurs ».

Didier Bouville

«La massification des producteurs doit permettre de peser» sur l’équilibre entre producteurs et industriels privés dans le cadre des négociations de prix, a souligné l’Association des producteurs de lait Pays de la Loire Bretagne Lactalis (APLBL), le 19 juin. Dans un contexte où la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) a invité à des actions contre les coopératives pour une hausse du prix du lait, l’APLBL met la pression en vue des futures négociations de prix des mois à venir. Dans un communiqué, l’APLBL rappelle également que «les discussions en cours avec Lactalis sur l’élaboration d’un contrat-cadre vise justement à mettre en place une nouvelle formule de détermination du prix du litre de lait permettant une meilleure prise en compte de la valorisation du marché intérieur et une meilleure réactivité face aux marchés mondiaux».

Didier Bouville

Après la décision de la Cour européenne de justice du 14 juin, confirmant que l’usage des dénominations «crème» ou «lait» était réservé au lait et produits laitiers d’origine animale, les interprofessions porcine (Inaporc) et viande rouge (Interbev) veulent une protection similaire pour les dénominations de la filière viande (saucisse, steak…). Dans un communiqué publié le 19 juin, les deux interprofessions «demandent davantage de protection des dénominations de la filière, dont l’utilisation doit rester réservée aux seuls produits d’origine animale». Elles rappellent les propos du ministère de l’Agriculture allemand qui avait appelé, début 2017, à encadrer l’utilisation des termes «saucisse», «côtelette» ou «escalope».

Didier Bouville

«Dans les semaines à venir, les responsables syndicaux » de Jeunes agriculteurs (JA) rencontreront dans leurs circonscriptions les députés élus», a annoncé le syndicat le 19 juin, dans un communiqué. L’objectif du syndicat est d’alerter «les décideurs politiques nouvellement élus sur la question des prix agricoles, des relations commerciales et de l’alimentation». Dans ce sens, il s’agit pour JA de réviser la loi de modernisation de l’économie (LME) et appliquer la loi Sapin 2 en vue d’une «moralisation des relations commerciales producteurs / industriels / distributeurs». Plus largement, JA souhaite que les États généraux de l’alimentation amènent «des solutions pérennes aux agriculteurs» et «intègrent les associations de consommateurs».

Didier Bouville

«En avril 2017, la collecte de lait de vache a reculé de 1% par rapport à avril 2016», lit-on dans une étude Agreste (service de statistiques du ministère de l’Agriculture), le 15 juin. La baisse est liée à une «période climatique anormalement froide qui a ralenti la pousse de l’herbe du printemps.» Ainsi, la campagne laitière 2016-2017 s’est soldée par un déficit de 4% en cumul par rapport à 2015-2016. Par ailleurs, la part de lait bio dans la campagne 2016-2017 progresse de 2,4% en un an.

Didier Bouville

Les enseignes de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) et les enseignes indépendantes que sont Leclerc et Intermarché ont décidé de reporter «leur décision quant à un possible « retour » prix pour les éleveurs», a annoncé la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) le 16 juin dans un communiqué. Cette-dernière avait organisé cette réunion de travail le jour même, à la suite de la déclaration de la coopération de revaloriser le prix du lait si le secteur de la distribution suivait. Durant cette réunion, «la FNPL a demandé à ce que, conformément à la loi Sapin 2, toutes les enseignes intègrent un prix du lait de référence dans leurs contrats à marque distributeur en tenant compte d’indices publics de coût de production et d’indices de valorisation des marchés laitiers», selon le syndicat.

Didier Bouville