Fil info

Réunissant les acteurs des collectivités territoriales et le Gouvernement, la Conférence nationale des territoires s’est tenue le 17 juillet au Sénat. Cette rencontre, que Gérard Larcher, président du Sénat, a qualifié de « lancement d’un processus de dialogue construit et confiant entre l’État et les collectivités territoriales », doit permettre d’identifier des pistes pour tendre vers « une décentralisation pleinement assumée, agile et intelligente », selon les mots du premier ministre. Ce type de rencontre devrait se tenir tous les 6 mois, la prochaine étant prévue au mois de décembre. Cinq thématiques – structures, compétences, pacte financier, fracture territoriale, numérique et écologie – ont été abordées dans la journée, la question la plus tendue restant celle des finances. Car même si Édouard Philippe affirme qu’ « aucune décision affectant les collectivités locales ne sera prise sans être discutée », il a précisé que l’objectif final – celui de baisser les dépenses publiques – « ne sera pas discutable ». Les 36000 maires et les présidents de toutes les collectivités devraient recevoir sous peu un courrier envoyé par le gouvernement pour faire entendre leurs propositions dans le cadre d’une éventuelle réforme du droit des collectivités territoriales, a annoncé le gouvernement lors d’un point presse qui s’est tenu avant l’ouverture de la journée.

Didier Bouville

Les adhérents de la MSA peuvent désormais effectuer leur demande de RSA (revenu de solidarité active) en passant par le site internet de la MSA, informe la Caisse centrale de MSA le 13 juillet. Ce dispositif qui facilite les demandes, devrait encourager les bénéficiaires potentiels du RSA qui n’en avaient, jusqu’à présent, pas fait la demande, à effectuer la démarche. A la fin du mois d’avril 2017, parmi les adhérents de la MSA, plus de 26000 foyers étaient bénéficiaires du RSA, soit 54000 personnes couvertes. Le montant moyen perçu s’élevait à 430€ par mois, rappelle la MSA.

Didier Bouville

En mai 2017, l’Allemagne comptait 12,4 Mio de bovins soit 200 000 de moins par rapport à l’année passée. La diminution est due à celle de vaches laitières, mais ce repli est différent selon les régions. L’Est de l’Allemagne, aux structures plus grandes, a réduit plus fortement le cheptel. La réduction s’y situe entre 3 et 7 %, alors qu’elle n’a été que de -0,6 % en Basse-Saxe. En même temps la restructuration laitière se poursuit et les élevages s’agrandissent. L’effectif moyen a augmenté de 18 vaches depuis 2010 pour atteindre 63 vaches. Parmi les éleveurs laitiers, 3 980 ont cessé cette production en un an, soit -5,6 %, surtout en Bavière et en Nordrhein-Westfalen.

Didier Bouville

Les éleveurs, qui attendent la signature de l’arrêté interministériel fixant le plafond de loup pouvant être prélevés pour la période du 1er juillet 2017 au 30 juin 2018, s’impatientent : « depuis 13 jours, les éleveurs ont l’interdiction de défendre leurs troupeaux et se retrouvent dans l’obligation d’assister au massacre de leurs bêtes, sans pouvoir agir ! 13 jours de vide juridique, 13 jours de massacre, 13 jours d’angoisse ! », soulignent la FNSEA, Jeunes agriculteurs et la Fédération nationale ovine (FNO) dans un communiqué du 13 juillet. « Nous demandons la publication immédiate de l’arrêté pour que les éleveurs exercent leur métier en toute sérénité, ce, sans restriction annoncée sur les tirs de prélèvement pendant toute la campagne ! », ajoutent les organisations.

Didier Bouville

La Pologne veut ériger une haie de 729 km contre les sangliers le long de ses frontières avec l’Ukraine et la Biélorussie, pour lutter contre la propagation de la peste porcine africaine. C’est ce que vient de déclarer la vice-ministre polonaise de l’agriculture, Ava Lech. La haie doit empêcher des sangliers atteints par la peste porcine africaine de traverser la frontière. Sa construction est estimée à 24 Mio €. Les infections ne cessent de se multiplier en Pologne. Elle en est au 15ième cas de foyers découverts cette année. Dernièrement, un élevage de porcs de 1 000 animaux a été atteint au Nord-Est du pays. Pour les sangliers, il y a eu 201 cas d’infections qui ont été déclarés. La Tchéquie voisine est également en alerte depuis la découverte du premier cas le 27 juin, déclaré à l’OIE. Mais depuis, 10 autres cas ont été diagnostiqués. En Allemagne, les appels à la vigilance adressés aux éleveurs et à l’ensemble de la population viennent d’être renouvelés, pour que toutes les mesures d’hygiène préventive contre cette maladie soient respectées. Elles concernent en particulier les transports d’animaux et les achats de viandes et de produits carnés qui pourraient véhiculer le virus.

Didier Bouville

Les ateliers du premier chantier des États généraux de l’alimentation (EGA) débuteront le 29 août et non fin juillet, précise le ministère de l’Agriculture. Soit plus d’un mois après l’ouverture officielle de ces États généraux, prévue le 20 juillet au ministère de l’Économie et des Finances. Le début des ateliers était initialement prévu au 17 juillet.

Didier Bouville

Le ministre de l’agriculture Stéphane Travert a renforcé les mesures de biosécurité à mettre en place dans les élevages de volaille, décidées suite aux épisodes d’influenza aviaire. Un arrêté du 10 juillet 2017 « renforce le principe d’obligation de résultats, en confiant aux professionnels la responsabilité d’élaborer des cahiers des charges ou des guides relatifs à la biosécurité » et « introduit de nouvelles exigences de biosécurité relatives au dépistage spécifique dans les élevages reproducteurs, à la gestion des mouvements de véhicules au sein des exploitations ou encore des conditions de protection de l’alimentation des volailles vis-à-vis des oiseaux sauvages », indique ainsi un communiqué du ministère, diffusé le 13 juillet. Ces mesures entreront en vigueur le 1er septembre, pour prévenir la contamination des élevages via les oiseaux migrateurs.

Didier Bouville

Le taux de réussite au CAP agricole a augmenté de 6,2 points par rapport à l’année dernière, pour atteindre 95,50%, rapporte le ministère de l’Agriculture dans un communiqué le 12 juillet. De 2013 à 2016, ce taux stagnait entre 87 et 89%. Les taux de réussite au bac professionnel agricole (83,20%) et au BTS agricole (76%) sont à la baisse, respectivement de 1 et 1,3 point. Le taux de réussite au BEP agricole est stable (+0,1%) à 85,40%. Le nombre de candidats était en hausse en Bepa (+617 candidats, sur environ 25 000) et au BTSA (+338, sur 14 000), mais en baisse au bac pro agricole (-446, sur 26 000).

Didier Bouville

Le lancement des États généraux de l’alimentation aura bien lieu le jeudi 20 juillet à Paris, avec une ouverture par le président de la République. La veille, le sujet sera présenté en conseil des ministres. Il est toujours prévu 2 chantiers (création et répartition de la valeur ; lien entre alimentation, société et environnement) avec 14 ateliers au total, dont 7 pour le 1er chantier, 6 pour le 2e et un atelier transversal. Les ateliers du premier chantier débuteront dès la fin juillet, puis une pause est prévue sur la première quinzaine d’août. La restitution aura lieu début octobre. Le 2e chantier débutera quant à lui fin septembre et se poursuivra jusqu’à la fin novembre. Les conclusions finales des États généraux devraient avoir lieu « avant Noël ».

Didier Bouville

« Pour sauver la saison, il faut agir vite et le week-end du 14 juillet est décisif », rappellent les producteurs de fruits de la FNSEA, Jeunes agriculteurs et de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF) dans un communiqué du 12 juillet. « Il faut tout mettre en pratique pour que ces quelques jours soient un moment de rétablissement des prix et des pratiques », indiquent les trois organisations qui formulent trois demandes : un soutien immédiat du gouvernement à travers une communication positive sur la consommation des fruits d’été, l’action des services de contrôle pour sanctionner les pratiques déloyales et illégales (prix après-vente, retour de marchandises aux producteurs sans raison), et un rendez-vous avec le ministre de l’agriculture le plus rapidement possible. La situation est d’autant plus difficile « que les producteurs impactés l’an passé par les dégâts de la drosophile Suzukii n’ont toujours pas touché la totalité de l’indemnisation promise », soulignent les organisations.

Didier Bouville