La Confédération française de la boucherie-charcuterie (CFBCT) a réaffirmé le 19 février « sa totale opposition à l’arrivée massive de viandes importées d’Amérique du Sud sur notre territoire », dans le cadre de l’accord entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. « Il est préférable de privilégier comme c’est aujourd’hui le cas en France un élevage à taille humaine, à l’herbe, sans OGM ni hormones de croissance, dans le respect de l’homme comme dans celui de l’animal », estime l’organisation. Soutenant les éleveurs français, la CFBCT rappelle donc son incompréhension vis-à-vis de cet accord qui va à l’encontre des demandes sociétales, et demande à l’exécutif de renoncer à la signature de ce traité potentiel.
Didier Bouville