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La nouvelle association Interbio Occitanie a été officiellement lancée le 14 décembre au salon Regal (Rencontres gustatives agricoles et ludiques) à Toulouse. Elle regroupe Bio Occitanie (Fédération régionale de l’agriculture biologique), la chambre régionale d’agriculture Occitanie, Coop de France Occitanie, Ocebio (Occitanie entreprises bio), SudVinBio. « Notre ambition partagée est de consolider notre place de première région bio de France et de développer l’offre de produits bio régionaux », selon un communiqué de l’interprofession. Le bio en Occitanie pèse 9,6 % des exploitations agricoles de la région, un quart des exploitations bio françaises, 361718 ha certifiés ou en conversion, selon elle.

Didier Bouville

Les comptes de l’agriculture 2016, publié le 14 décembre par la Commission des Comptes de l’Agriculture de la Nation (CCAN), montrent une augmentation du revenu des éleveurs porcins en 2016. Cette nette hausse, directement liée à l’embellie de conjoncture qui avait débuté au printemps 2016 avec la forte demande export de la Chine. Certains médias ont ainsi qualifié les éleveurs porcins de grands gagnants. La FNP (fédération nationale porcine) a rappelé que « l’amélioration de la conjoncture a essentiellement permis de renflouer les pertes des années précédentes, et cela n’a pas suffi pour tous ». De plus, comme l’export s’est tassé en 2017 et que le cours s’est replié de 20% depuis l’été, les éleveurs de porcs français restent inquiets pour leur avenir.

Didier Bouville

A la suite d’une erreur de calcul de la MSA, plus de 28 % des retraités agricoles a reçu en novembre 2017 une somme trop élevée. Un remboursement sera échelonné de décembre à mars, sans que la somme retenue n’excède 15 % du montant de la pension annuelle. La FNSEA avait en outre informé le ministère des finances des conséquences possibles de cette erreur sur l’imposition des revenus et sur les droits à prestations sociales d’une partie des retraités. « Après échanges, la FNSEA vient d’obtenir une réponse favorable sur la possibilité de procéder directement sur leur déclaration, à une rectification des sommes mentionnées en 2018, au titre des revenus de l’année 2017. Ainsi, aucun retraité ne sera pénalisé fiscalement par le trop versé », a finalement indiqué avec satisfaction la FNSEA dans un communiqué du 14 décembre.

Didier Bouville

La conférence ministérielle de l’OMC a été clôturée sur un échec dans la nuit du 13 au 14 décembre à Buenos-Aires. Phil Hogan, l’un des négociateurs de l’UE, a jugé particulièrement « décevant » qu’un programme de travail sur les questions agricoles n’ait même pas pu être convenu. « Cela signifie que des questions importantes comme la sécurité alimentaire ne seront plus prioritaires dans les travaux » de l’organisation mondiale, a déploré le commissaire européen à l’agriculture. « C’est un résultat perdant-perdant pour tous les participants », a-t-il ajouté.

Didier Bouville

A la lecture des Comptes de l’agriculture de l’année 2017 parus le 14 novembre, l’APCA (chambres d’agriculture) constate, dans un communiqué, que l’agriculture subit «depuis une dizaine années (…) des variations de revenu de grande ampleur, toujours préjudiciable à la prise de décision en matière d’investissement ou d’emploi» et elle rappelle que «les agriculteurs ont besoin de stabilité !». Ainsi le sursaut constaté apparait «bien précaire» aux yeux de l’APCA, «dans un contexte où les prix s’inscrivent dans un cycle baissier» et où «le libre-échange se généralise par la voie des accords commerciaux préférentiels, ouvrant davantage le marché européen aux productions canadiennes, ukrainiennes, demain celles du Mercosur.»

Didier Bouville

Après une forte chute en 2016, le revenu agricole remonte en 2017. Selon les données prévisionnelles de l’Insee présentées le 14 décembre à la Commission des comptes de l’agriculture de la nation, le résultat brut de la branche agricole par actif non salarié augmenterait de 13%, revenant ainsi «à son niveau de 2015», commente l’Insee. En valeur nette, c’est-à-dire une fois l’ensemble des charges déduites, la hausse du revenu par actif non salarié serait même de 22,2%. Si l’Insee ne publie plus (depuis 2014) l’évolution des revenus par branche, les statistiques sur les volumes de production et les prix donnent quelques indications. Ainsi, on peut noter que les filières céréales et «lait et autres produits de l’élevage» se portent mieux, avec une augmentation sensible de la production en valeur (respectivement +25% et +12.8%), tandis que les filières vin et fruits et légumes voient la valeur de leur production reculer (-9,2% et -10,7%).

Didier Bouville

A quelques jours du discours de clôture du 2nd chantier des Etats généraux de l’alimentation, l’APCA (chambres d’agriculture) a présenté le 13 décembre un livre blanc sur la «multiperformances des exploitations», dans lequel elle insiste pour renforcer le soutien public aux prises de risque liées aux changements de pratique dans les exploitations agricoles. Une des cinq propositions de l’APCA est de créer une «aide à la transition» ; il s’agirait d’étendre, à d’autres systèmes, le principe de l’aide à la conversion en bio. Cette aide, attribuée par appels à projets régionaux pour une durée de 3 à 5 ans, permettrait de «compenser de manière transitoire les pertes de revenu liées à l’introduction de nouvelles pratiques et les incertitudes de revenu et de production liées aux changements de systèmes».

Didier Bouville

Alors que les États généraux de l’alimentation se terminent, la Fnab (agriculture biologique) condamne le désengagement de l’État sur l’aide au maintien bio. « Dans le plan de 5 Mrd€, nous demandons que l’enveloppe de 200 M€ par an dédiée aux services environnementaux soit entièrement affectée à l’agriculture bio », a déclaré Guillaume Rio, membre du bureau de la Fnab, le 13 décembre, soit 1 Mrd€ au total. Au niveau national, au rythme de conversion bio actuel, « il manque 418 M€ pour financer le développement de la bio entre 2018 et 2020 », a déclaré Stéphanie Pageot, présidente de la Fnab. Même les régions qui veulent soutenir l’aide au maintien ont du mal à trouver la part de cofinancement national (25 %) dans leur budget ou auprès des agences de l’eau.

Didier Bouville

Après l’achat de 750 ha de terres agricoles dans l’Allier par la société chinoise Hong Yang, les Safer ont tiré la sonnette d’alarme le 13 décembre quant à la faille juridique qui permet la vente de terres agricoles en contournant le contrôle des Safer. Car lorsque la vente par le biais de parts de société ne concerne pas 100% de ces parts (en l’espèce 98%), la FNSafer n’a aucun droit de préemption. Pour la FNSafer, une loi autorisant les Safer à contrôler ces ventes serait insuffisante : le législateur doit aller plus loin pour mettre un terme aux montages sociétaires qui mêlent activité d’exploitation agricole et portage de foncier. Ainsi, les Safer pourraient exercer leur contrôle sur le portage de foncier. « Il faut revoir une nouvelle loi foncière dans son ensemble », estime le président de la FNSafer Emmanuel Hyest. Il espère une nouvelle proposition de loi début 2019.

Didier Bouville

La Commission européenne a officiellement renouvelé le 12 décembre l’autorisation du glyphosate pour 5 ans dans l’UE. Mais dans le même temps, en réponse à l’initiative citoyenne européenne demandant l’interdiction de cet herbicide qui a réuni plus de 1,3 million de signatures, Bruxelles a promis plus de transparence dans le processus d’évaluation scientifique des substances chimiques. La Commission s’engage à présenter une proposition législative en ce sens avant le printemps 2018 pour rendre les données brutes des études scientifiques accessibles au public. Elle voudrait aussi que les pouvoirs publics puissent contribuer à déterminer les études qui doivent être menées dans un cas donné.

Didier Bouville

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