Fil info

Régions de France, l’organisme représentatif des régions, regrette dans un communiqué diffusé le 8 février, « l’abandon des objectifs précis en matière de couverture et de calendrier » dans l’accord entre le gouvernement et les opérateurs sur la couverture mobile des territoires dont la version finale a été publié le 22 janvier par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). « La généralisation de la couverture de mobile de qualité d’ici 2020 annoncée par le gouvernement ne sera donc pas respectée et ne constitue plus un objectif cible », constate l’organisation qui estime indispensable de préciser au plus vite « la gouvernance d’ensemble et l’architecture du dispositif » d’identification des zones à couvrir. Elle demande ainsi à ce que le « rôle des différentes collectivités » soit lui aussi mieux défini et que les modalités retenues « assurent aux élus le rôle de décisionnaire dans l’identification et la priorisation des sites à couvrir ». Les régions demandent aussi que celles qui le souhaitent puissent opter pour « d’autres modalités » que celles contenues dans l’accord et qui pourraient être « dans l’intérêt de l’accélération de la couverture mobile ».

Didier Bouville

Stéphane Travert s’est déplacé avec un jour d’avance, le 7 février, au congrès de la Fédération nationale bovine (FNB) à Evreux, sans y faire d’annonce ni sur les zones défavorisés simples concernant l’indemnité compensatoire de handicap naturel (ICHN), ni sur l’accord de libre-échange UE-Mercosur. Pourtant ces deux sujets ont été traités avec insistance dans le discours du président de la FNB, Bruno Dufayet, le 8 février. Ce dernier a également insisté sur la Pac actuelle, avant d’aborder la Pac de l’après 2020, avec des questions qui reste en suspens, comme l’aide au veau sous la mère ou l’aide aux « surfaces couvertes de mélanges légumineuses et graminées propres à l’élevage ». Et de préciser : « Ce n’est nullement de compassion dont nous avons besoin ! Nous ne sommes ni fatigués, ni résignés.[…] Nous sommes au contraire, sûrs de nos forces, sûrs de la qualité de nos produits ».

Didier Bouville

Les prix français de l’ensemble des produits agricoles ont terminé l’année 2017 de manière stable par rapport au mois de novembre (-0,1%). Une stabilité équivalente à celle des prix de décembre 2016 (-0,2%). L’augmentation du cours des fruits, des volailles, des produits animaux et du vin est venue compenser la baisse des légumes et des grandes cultures. Les prix dynamiques des noix, clémentines et pommes ont boosté le cours des légumes d’hivers sur l’année ainsi que sur la moyenne quinquennale, de même que pour les prix du vin qui terminent l’année en hause. Notamment à cause du deuxième épisode d’influenza aviaire, le prix des volailles tombe de nouveau en dessous des cours de 2016. Concernant les grandes cultures, le prix est en recul sur l’année écoulée et par rapport à la période 2012-2016. Les fortes récoltes mondiales ont particulièrement pénalisé les prix des céréales et pommes de terre françaises.

Didier Bouville

Selon les dernières notes d’Agreste en décembre 2017 les abattages totaux (CVJA) d’agneaux en têtes ont reculé de 2,9% par rapport à 2016. Un repli de 1,8% en têtes est aussi enregistré pour les porcs, il est de 2,6% pour les bovins. Le cours de l’agneau a progressé en raison du manque d’offre, dépassant de 2,6% le cours moyen de décembre 2016, la production reste stable en poids, en glissement annuel. Concernant les bovins, les cours ont nettement dépassé ceux de 2016. Les exportations de viande bovine progressent de 4% en novembre tout comme les importations (+6%). Si le cours moyen des porcs en 2017 (1,55€/kg) est supérieur à celui de 2016 (1,45€/kg), le porc charcutier a quant à lui terminé l’année à son cours le plus bas. Il continue cependant sur sa tendance à la hausse en concernant les exportations.

Didier Bouville

Julia Klöckner sera la ministre de l’agriculture du gouvernement qui devrait pouvoir être formé prochainement en Allemagne par Angela Merkel (CDU) sur la base du « contrat de coalition » conclu le 7 février entre les conservateurs (CDU-CSU) et les sociaux-démocrates (SPD), contrat qui doit encore être approuvé par les militants du SPD. Vice-présidente fédérale de la CDU, Julia Klöckner, 45 ans, a été secrétaire d’État parlementaire du ministère de l’agriculture de 2009 à 2011. Elle succédera à Christian Schmidt (CSU).

Didier Bouville

L’ONG européenne de défense des consommateurs foodwatch a présenté le 7 février à Bruxelles une étude qui présente comme un « scénario catastrophe » le contenu des accords commerciaux que l’UE négocie dans « la plus grande opacité » avec le Japon, le Vietnam, l’Indonésie, le Mexique et le Mercosur. Exigeant la suspension de ces pourparlers, elle dénonce entre autres l’accord envisagé avec le Mercosur qui entraînerait notamment une forte augmentation de la production de bœuf et de soja du bloc sud-américain et de ses exportations vers l’Union, en dépit, souligne-t-elle, des conséquences dans cette région de l’élevage et de l’agriculture intensifs et de l’utilisation massive d’herbicides comme le glyphosate.

Didier Bouville

La Fédération nationale du bois (FNB) a alerté le 6 février le gouvernement, notamment au travers d’un courrier à Emmanuel Macron de la problématique des exportations importantes de grumes de chêne qui privent les industriels de matière première. Ainsi « 25 à 30% du chêne récolté en France part à l’étranger pour y être transformé », a déclaré Philippe Siat, président de la FNB. Cela crée « une perte de valeur ajoutée pour la France et met en danger tout une filière », a-t-il souligné, souhaitant alerter les politiques à ce sujet. La FNB a donc proposé toute une série de mesures pour aider la filière bois de chêne à se redévelopper et à répondre à l’urgence. Les industriels présents ont effectivement témoigné du manque de stocks pour fournir leurs clients, au risque de devoir mettre la clef sous la porte. Le même jour, le syndicat de la filière bois (SNB) a dénoncé les propos de la FNB les qualifiants d’« informations mensongères ». Quant aux propositions de la fédération, elles sont « restrictives et dirigistes » selon le SNB.

Didier Bouville

Le Parlement européen a validé, le 6 février à Strasbourg, la création d’une commission spéciale sur la procédure d’autorisation des pesticides dans l’UE, suite aux débats sur la réautorisation du glyphosate. Sa mission sera d’évaluer le dispositif d’autorisation de mise sur le marché des produits phytosanitaires, notamment : l’évaluation scientifique, les conflits d’intérêts éventuels, et si les agences de l’UE responsables de l’évaluation des substances actives disposent d’un personnel et d’un financement suffisants. Cette commission est mise sur pied pour une durée de 9 mois. Le vote sur sa composition nominative (30 membres et 30 suppléants) aura lieu le 8 février. La Commission européenne a renouvelé pour cinq années supplémentaires l’autorisation du glyphosate dans l’UE le 15 décembre. Et dans la foulée, elle a lancé une consultation publique sur « la transparence et la durabilité de l’évaluation des risques de l’Union dans la chaîne alimentaire », qui sera suivie de propositions législatives au mois de mai.

Didier Bouville

Intermarché a annoncé, le 6 février, le lancement de la brique de lait « Les éleveurs vous disent MERCI ! », vendu à 0,88€/l au consommateur avec un retour de 0,44€/l au producteur. Dans un communiqué, Intermarché a expliqué que cette rémunération reviendra aux 136 producteurs, membres de l’organisation de producteurs (OP) de la laiterie Saint-Père, une laiterie appartenant au groupe Agromousquetaires et donc indirectement à Intermarché. Le contrat établi avec les éleveurs se base sur une durée de cinq ans. Cette démarche vient en concurrence directe avec la démarche « C’est qui le patron ? » déployé par Nicolas Chabanne et promue par Emmanuel Macron durant les États généraux de l’alimentation, dont le lait est vendu 0,99€/l au consommateur avec un retour de 0,39€/l au producteur.

Didier Bouville

Le 30 janvier, l’Assemblée nationale a publié une «étude d’impact» sur chacun des grands thèmes du projet de loi «pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire», présentée le 31 janvier. Elle revient notamment sur les conditions de mise en place de la contractualisation, les négociations commerciales et la médiation. En se basant sur cette étude, l’UFC-que choisir a dénoncé, le 5 février, le fait que «l’augmentation du seuil de revente à perte (SRP) coûtera jusqu’à 5 milliards d’euros aux consommateurs». Ce chiffre est estimé à partir des pourcentages donnés dans l’étude d’impact : «Avec une hausse du seuil de revente à perte (RSP) de 10% qui affecterait un tiers des produits alimentaires promotionnels, on aboutirait à une hausse mécanique moyenne des prix des produits alimentaires vendus en grande surface alimentaire (GSA) de 0,7% (2,0% si la totalité des produits alimentaires promotionnels sont affectés)». Une évaluation à mettre en perspective avec la «déflation» de ces trois dernières années sur les produits agricoles.

Didier Bouville

PetitesAnnonces
Bovins

V Lot 19 Lim. Bio, v suitées, taurillons génisses 15-30 mois Idéal engraiss boucherie. Tél 06 79 65 72 08

Matériels de culture

V déchaumeur Dalbo 3m, sécurité non stop avec rouleau cage équipé carbure récemment. Prix 4800€ HT. V disque d’épandage pour épandeur d’engrais Amazone zam largeur d épandage 24-36. Prix 400€ HT Tél 06 88 73 61 59