En déplacement le 19 juin en Ardèche et dans la Drôme chez des agriculteurs touchés par les récents orages, la présidente de la FNSEA a plaidé pour des dispositifs assurantiels «plus appropriés pour les arboriculteurs». Une demande à laquelle le ministre de l’Agriculture, qu’elle a rencontré le 18 juin, se serait montré sensible. «Auparavant, il s’interrogeait sur la pertinence des dispositifs assurantiels, raconte Christiane Lambert. Aujourd’hui, il est convaincu qu’ils sont indispensables.» Seuls 5% des surfaces arboricoles sont assurées, d’après la FNSEA. Ce travail sur l’attractivité de l’assurance récolte pourrait passer par la hausse du taux de subvention des cotisations (prévue par le règlement européen Omnibus) et par des «ciblages plus précis». Concernant le court terme, la FNSEA veut que les mesures générales d’exonérations (TFNB par exemple) soient «automatiques pour les communes classées», et non pas à la demande des producteurs. Le syndicat conseille, comme lors des inondations dans l’Aude en 2018, de créer «une caisse de péréquation unique gérée par les FDSEA et les chambres d’Agriculture pour répartir les fonds au mieux et être le plus solidaire possible».
Didier Bouville