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Dans un courrier envoyé le 28 février au préfet référent national sur la politique du loup, les représentants des éleveurs réunis au sein du Caf Loup s’opposent «fermement» à l’expérimentation d’une phéromone apaisante ovine sur les troupeaux prédatés. Une proposition «scandaleuse» et «tout simplement inadmissible», pour le syndicalisme majoritaire et les chambres d’agriculture, membres du Caf (Conseil de l’agriculture française). «Vous souhaitez droguer nos brebis avant qu’elles ne se fassent attaquer par les prédateurs afin de, soi-disant, réduire les difficultés rencontrées par les éleveurs (notamment les pertes indirectes engendrées par le stress)», peut-on lire dans le courrier, que s’est procuré Agra Presse. D’après la FNO (éleveurs ovins, FNSEA), signataire du courrier, cette proposition aurait été formulée par le Parc national du Mercantour lors d’un groupe de travail sur les cœurs de parcs, le 14 février. C’est la «troisième fois» que cette proposition est mise sur la table, d’après le syndicat, dans le but notamment «que les animaux soient moins stressés pendant la prédation». «Cette idée a été immédiatement rejetée dans tous les départements prédatés qui en ont eu connaissance», affirme le Caf Loup dans sa lettre.

Didier Bouville

Après plusieurs années de désaccord, la Section des fermiers et des métayers de la FNSEA (SNFM) a annoncé le 27 février, à quelques jours de son congrès le 5 mars, que les discussions sur le statut du fermage avec la section des propriétaires ruraux (SNPR) ont abouti en février. Sur six propositions de la SNFM, deux restaient en discussion et viennent de faire l’objet d’un accord: la transmission de l’entreprise du fermier sortant et la subrogation du droit de préemption du fermier. Les deux sections peuvent maintenant présenter un socle commun aux parlementaires dans le cadre des discussions sur la future loi foncière. Sur la transmission, l’objectif est de transmettre plus facilement une ferme en instituant le fait qu’un fermier cédant propose à son bailleur un repreneur et le lui présente, qu’il s’agisse de son descendant ou bien d’un tiers, trop de bailleurs déplorant de n’être informés que par lettre recommandée. Les conditions de reprise seront alors discutées entre le nouveau preneur et le fermier sortant. Sur la subrogation du droit de préemption du fermier, en cas de vente du bien loué, la SNFM propose d’élargir les possibilités par lesquelles le fermier, qui n’a pas les moyens d’acheter, fait bénéficier de son droit de préemption un membre de sa famille ou un tiers pour que ce dernier achète la terre que lui, fermier, continuera d’exploiter.

Didier Bouville

Le prochain congrès de la FNSEA se tiendra les 31 mars, 1 et 2 avril à Niort dans les Deux-Sèvres où 1 200 délégués sont attendus. A l’ordre du jour : le rôle de l’agriculture contre le changement climatique et en faveur de la transition énergétique. Seront notamment abordés le captage du carbone dans le sol, la production d’énergie renouvelable à partir de la biomasse (biocarburants et méthanisation notamment) et le rôle de l’agriculture en faveur de la biodiversité. Ainsi que l’a rappelé Christiane Lambert en présentant le congrès au Salon de l’agriculture, le 28 février, «l’agriculture apporte des solutions à la lutte contre le réchauffement climatique et doit le faire savoir». Il s’agit d’un congrès électif qui procédera au renouvellement de son conseil d’administration. Le nouveau bureau sera élu par le conseil d’administration quelques semaines plus tard.

Didier Bouville

Les négociations commerciales 2020 se terminaient au soir du dimanche 1er mars dans un climat plus apaisé qu’à l’accoutumée, en l’absence de la traditionnelle bataille de communication autour de leur résultat. Mais distributeurs et transformateurs mettent en avant une nouvelle difficulté: la prise en compte des indicateurs tels que prévu par la loi Egalim. «Il y a beaucoup de mal à construire des contrats sur la base des indicateurs», observait le médiateur des relations commerciales agricoles, Francis Amand, lors d’une table ronde organisée par le cabinet Jeantet le 28 février au Salon de l’agriculture. La question se pose principalement sur les produits composés de nombreux produits agricoles où les acteurs ne savent pas toujours quels indicateurs ils doivent intégrer dans leur contrat, lorsque ceux-ci existent. «Nous attendons une clarification de l’administration», explique Valérie Weill Lancry, directrice juridique à l’Ania (industries agroalimentaires). Questionné sur le bilan de la loi Egalim, Jacques Davy, directeur des affaires juridiques de la FCD (distributeurs) l’assure: «Cela ne marchera que si l’on consolide les règles de contractualisation au premier niveau», renvoyant ainsi la balle dans le camps des relations entre agriculteurs et transformateurs. «Peut-être faut-il un mécanisme de reconnaissance public des indicateurs. Mais se focaliser sur la construction des indicateurs, c’est s’occuper de l’accessoire par rapport au fondamental», peste le médiateur.

Didier Bouville

Dans un courrier envoyé le 12 février au préfet coordonnateur du plan loup (publié le 28), le Caf Loup demande de «rétablir la possibilité pour les éleveurs de défendre leurs troupeaux à tout moment» par des tirs de défense simple, y compris une fois le plafond de prélèvement atteint. Cette disposition avait été annulée par le Conseil d’Etat dans une décision du 18 décembre 2019. Dans le cadre du prochain arrêté encadrant les mesures de défense pour 2020, le Caf Loup (qui regroupe le syndicalisme majoritaire et les chambres d’agriculture) veut que le plafond de prélèvement puisse «être augmenté de 2% en 2% sans limitation chaque fois que des troupeaux sont attaqués par des loups et que les plafonds de prélèvement sont atteints». Et ce «sans entamer le plafond de l’année suivante.» Pour justifier leur demande, les professionnels rappellent qu’ils craignent «une année 2020 ravageuse». Par ailleurs, le Caf Loup demande que les «assouplissements» (tirs de défense mixte et période de prélèvement plus longue) aujourd’hui cantonnés aux cercles zéro (zones de prédation historique) soient «étendus à toutes zones de présence du loup», car «la gestion différenciée n’est pas acceptable.»

Didier Bouville

La 16e édition du salon du fromage et des produits laitiers a annoncé une fréquentation en forte hausse de 11 % par rapport à la dernière édition (2018) avec plus de 8 400 visites Porte de Versailles à Paris, en parallèle au salon de l’Agriculture. La manifestation exclusivement professionnelle, qui se déroule sur quatre jours (du 23 au 26 février cette année, a également franchi un cap avec un nombre record d’exposants (281 dont 43 % de nouvelles entreprises), illustration de l’engouement des consommateurs pour les fromages et produits laitiers de qualité. Avec 21 % d’acheteurs étrangers professionnels, le visitorat poursuit son développement avec 56 pays présents, le top 10 des pays étant l’Espagne, la Suisse, la Belgique, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, le Canada, les Etats-Unis et le Japon.

Didier Bouville

Parmi les multiples débats qui se sont tenus au stand de la FNSEA sur le Salon de l’agriculture, celui du mercredi 26 février dans l’après-midi avait pour thème «femmes, handicap et agriculture». Il se déroulait en présence de la présidente Christiane Lambert, de Jérôme Volle, responsable des dossiers emploi à la FNSEA, et d’Éric Van Daele, président de SOLIDEL. Il y avait deux volets sous-jacents dans l’intitulé de ce débat. Jacqueline Cottier, présidente de la commission des agricultrices de la FNSEA a montré que l’agriculture manque souvent de main d’œuvre alors qu’elle offre des emplois où « tout le monde peut évoluer par le travail, à commencer par de nombreux handicapés dès lors qu’on leur permet d’y accéder en dépit de tel ou tel handicap ». Marie-Christine Lecrubière, agricultrice dans les Côtes d’Armor, a montré que, dans bien des cas, le travail à ferme ne demande plus d’avoir la force physique naguère indispensable, ce qui donne plus de possibilités aux personnes handicapées, comme aux femmes en général. Responsable du département « prévention des risques professionnels à la CCMSA », Magalie Cayon a expliqué que sur les exploitations agricoles les femmes sont moins victimes d’accidents du travail que les hommes. Chez ces derniers, les accidents en lien avec le matériel agricole et les chutes d’une certaine hauteur sont fréquents tandis que les femmes sont davantage touchées par les troubles musculo-squelettiques, ce qu’a confirmé une autre intervenante en citant des exemples, dont l’inconfort de certaines salles de traite vieillissantes.

Didier Bouville

A l’occasion du Salon International de l’Agriculture, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, et Pierre Coppey, président de VINCI Autoroutes et directeur général adjoint du groupe VINCI, ont signé le 27 février une convention de partenariat en faveur de l’environnement et de l’économie locale. Présents au cœur des territoires, la FNSEA et VINCI Autoroutes mettent en œuvre l’un comme l’autre des activités qui répondent aux besoins fondamentaux des citoyens, respectivement ceux de s’alimenter et de se déplacer dans les meilleures conditions. Ils contribuent ainsi activement aÌ l’économie et l’emploi de proximité. Si les relations ont pu être conflictuelles quelquefois en raison des manifestations agricoles, la FNSEA et Vinci ont décidé de mettre l’accent sur leurs points de convergences. Ainsi quatre thèmes de coopération ont été identifiés dans lesquels les deux partenaires s’engagent aÌ allier leurs compétences et savoir-faire pour œuvrer au développement de projets communs. Il s’agit de l’agroécologie et les services environnementaux comme le partage de bonnes pratiques et expérimentations communes dans la mise en œuvre de solutions alternatives aux produits phytosanitaires. Vient ensuite l’emploi et la production locale par la mise en avant des productions locales sur les aires d’autoroutes par exemple ou du patrimoine rural. Puis la mise en valeur des savoir-faire agricoles par la promotion de pratiques innovantes et de projets éco-responsables grâce à des expositions éphémères ou semi-permanentes sur le réseau autoroutier. Sans oublier le partage des bonnes pratiques et formations, tant dans le domaine de la prévention et de la sécurité que dans celui de l’agriculture.

Didier Bouville

Les équipes de McDonald’s France ont célébré, lundi 24 février, le vingtième anniversaire de leur présence au salon international de l’Agriculture en présence de nombreux partenaires et responsables du monde agricole. « Que serait McDonald’s sans les agriculteurs français ? », a souligné Nawfal Trabelsi, le p-dg de l’enseigne en France, qui s’approvisionne essentiellement en blé, salade, volaille, ou viande bovine d’origine française, a-t-il rappelé. « La force de votre entreprise a été de savoir rebondir sur les critiques et les doutes exprimés par certains pour vous concentrer sur une réponse qualitative et sociétale aux grands enjeux de notre alimentation », lui a répondu la présidente de la FNSEA Christiane Lambert. « Vous avez été novateurs en initiant les parcours agroécologiques dans les itinéraires de production de vos différentes filières », a-t-elle reconnu. « Les agriculteurs ont été au rendez-vous de votre ouverture au dialogue pour contractualiser avec un acteur majeur de la restauration comme la vôtre », a-t-elle poursuivi.

Didier Bouville

Inrae et l’IGN ont annoncé le 26 février dans un communiqué commun la mise en ligne d’«une carte des grands types de sols désormais accessible sur le Géoportail». La carte présente des données issues «de 60 ans de travaux d’inventaire et de recherche». Ces travaux ont été menés par le groupement d’intéret scientifique (GIS) Sol, qui coordonne les programmes d’inventaires des sols, ainsi que par le Réseau mixte et technologique (RMT) Sols et Territoires, qui réunit Inrae, les chambres d’agricultures et les instituts techniques pour développer les applications de la cartographie. Avec 33 types de sols recensés, la carte permettra aux agriculteurs, aux bureaux d’études, ou aux communautés de communes, de «connaître et préserver les potentialités agronomiques», de «raisonner l’urbanisation», ou «gérer durablement les milieux». La carte, soulignent ses auteurs, «a vocation à être progressivement enrichie, notamment par la représentation des sols ultramarins». L’outil permettra aussi de piloter l’objectif fixé par le gouvernement de l’arrêt de l’artificialisation nette, comme l’a rappelé Emmanuel Macron lors de sa récente intervention à Chamonix.

Didier Bouville

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