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Mieux valoriser le lait en France et sur les marchés extérieurs, tout en garantissant d’un bout à l’autre de la chaîne un produit sain, de qualité, respectueux des hommes, des animaux et de l’environnement. Tels sont les principaux défis que la filière laitière s’était fixée après les États généraux de l’alimentation (2019) et qu’elle avait synthétisé, le 14 janvier dernier dans son document « France Terre de Lait, la filière s’engage ». Cette démarche sociétale prise avant la crise du Covid-19 reste d’autant plus d’actualité qu’il lui faut assurer le renouvellement des générations d’éleveurs dont la moitié doit partir à la retraite avant 2030 et celui de ces nombreux métiers dont beaucoup sont en tension, faute de candidats : conducteur de machine, technicien de maintenance, conducteur de ligne, pilote d’installation automatisée, etc. La filière qui entend aussi sensibiliser au « mieux manger » et à lutter contre le gaspillage s’inquiète de la baisse des volumes laitiers « responsables ». C’est pourquoi l’interprofession a demandé aÌ la Commission européenne l’autorisation de mettre en place pour le mois d’avril une mesure d’incitation aÌ la baisse de production, financée sur les réserves propres du Cniel aÌ hauteur de 10 millions d’euros.

Didier Bouville

L’Agence bio publiera fin mai les résultats d’une étude de la consommation dans le secteur bio pendant la période de confinement, a-t-on appris de la part de son président Phillipe Henry. La précédente enquête, publiée par Nielsen début avril, avait montré une hausse de 63% de la consommation de produits bio en grandes surfaces. Les chiffres de l’Agence bio se pencheront, eux, sur l’ensemble des circuits de commercialisation et sur toute la durée de la période de confinement. «Les premiers éléments confirment la hausse générale de consommation», précise Philippe Henry. L’enquête se penchera aussi sur des aspects plus qualitatifs. «Nous tentons de vérifier s’il y a eu des transferts entre les circuits de distribution, et si ces tendances se maintiendront dans la durée», précise Philippe Henry. L’Agence bio publiera par ailleurs d’ici fin juin les chiffres actualisés des surfaces bio 2019, avec une tendance «intéressante». «Quant à dire qu’on va arriver au plan Ambition bio, il faudra un coup d’accélérateur quand même», confie Philippe Henry, alors que le secteur se positionne dans le plan de relance orchestré par Bercy.

Didier Bouville

Dans le cadre de la réponse à l’épidémie de Covid-19, le gouvernement rallonge une nouvelle fois les procédures pénales des exploitations agricoles en difficulté, via une ordonnance du ministère de la Justice parue le 21 mai au JO. La durée maximale d’exécution des plans de sauvegarde et de redressement est ainsi portée à deux ans, soit un an de plus que prévu par une précédente ordonnance parue au JO le 28 mars. «La gravité de la crise sanitaire et la durée de l’état d’urgence sanitaire rendent nécessaire d’aller plus loin», explique le rapport au président de la République adossé à l’ordonnance du 21 mai. Par ailleurs, la durée légale des procédures de conciliation se prolonge jusqu’au 23 août, au lieu de trois mois après la fin de la période de l’état d’urgence sanitaire comme auparavant. Plus largement, l’ordonnance du 21 mai vient compléter le dispositif de celle du 27 mars, en visant une détection précoce des entreprises en difficulté, une meilleure efficacité de la procédure de conciliation, un recours facilité aux procédures accélérées, un traitement accéléré des entreprises en situation irrémédiablement compromise ou encore un meilleur maintien des emplois.

Didier Bouville

Interrogé par le député Julien Aubert (LR, Vaucluse), lors de la séance des questions au Gouvernement à l’Assemblée nationale le 19 mai, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Didier Guillaume, a annoncé la publication prochaine d’un guide des bonnes pratiques pour les travailleurs étrangers. Ces derniers sont majoritairement employés dans les exploitations fruitières et maraîchères. « Nous avons autorisé l’augmentation de la durée de présence des travailleurs étrangers en France de six mois à neuf mois (…) Nous sommes en train de regarder avec la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, la manière dont nous pouvons les faire venir dans les meilleures conditions », a-t-il déclaré. Pour faire venir des travailleurs étrangers avec un contrat de travail, il a rappelé que « deux conditions sont importantes : la première, c’est la sécurité sanitaire et la seconde concerne le logement des travailleurs ». Ces derniers sont généralement hébergés dans des dortoirs collectifs. « Aujourd’hui, ce n’est plus possible », a insisté Didier Guillaume. La date de parution de ce guide des bonnes pratiques, qui sera disponible, comme les autres, sur le site du ministère du Travail, n’est pas encore connue.

Didier Bouville

Un projet circule dans les milieux politiques autrichiens sur les aliments importés. Il vise à les taxer pour les rendre plus chers et avantager les produits nationaux. Le gouvernement autrichien est en train d’étudier sa faisabilité juridique, selon le journal « Der Standart ». Déjà, des voix s’élèvent dans la branche alimentaire pour dénoncer cette rechute camouflée dans une économie dirigée, et dans un protectionnisme dangereux pour une petite économie, orientée vers l’exportation. De toute manière disent les experts, c’est un projet qui ne pourrait pas être réalisé sans le soutien du commerce, qui n’admet pas d’être soumis à des vues exclusivement agricoles. Le gouvernement craint les réactions de l’agriculture qui voit ses revenus chuter et apparaitre des excédents sur le secteur laitier. L’Autriche n’est en réalité autosuffisante qu’en lait, en sucre et dans quelques types de viandes. Pour les fruits et légumes, les huiles et oléagineux, les céréales, les aliments du bétail, le beurre et les œufs, les transformateurs doivent avoir recours aux importations.

Didier Bouville

Le Salon international de l’alimentation se tiendra comme prévu du 18 au 22 octobre à Paris Nord Villepinte-Paris, indique le Sial dans un communiqué. Selon les organisateurs, le Gouvernement français a d’ores et déjà donné son feu vert pour la reprise des manifestations en septembre. Ce qui veut dire aussi que le salon Gourmet Sélection organisé également par le Sial, les 13 et 14 septembre à Paris, aura bien lieu, ainsi que les salons qu’il organise à l’étranger : Djazagro à Alger, du 21 au 24 septembre, Sial China à Shanghaï du 28 au 30 septembre et du 18 au 20 mai 2021, Sial Canada à Montréal du 29 septembre au 1er octobre, Sial Interfood à Djakarta du 11 au 14 novembre, Sial Middle East à Abu Dhabi le 23 novembre, Sial India à New Delhi du 3 au 5 décembre et Sial Canada à Toronto du 27 au 29 avril 2021.

Didier Bouville

Bien que la plateforme participative Impactons (débat public sur l’application française de la future Pac) soit «suspendue», depuis avril jusqu’en septembre, la commission en charge de ce débat vient de lancer, dans un communiqué le 19 mai, un «appel à toutes les parties prenantes» à s’exprimer sur la question suivante : «D’où repartir : quel débat sur l’agriculture face à la crise Covid-19?» La commission propose deux façons de participer: soit «en laissant un témoignage vidéo pour raconter au grand public les métiers des secteurs agricoles et agroalimentaire ou lui faire connaître les impacts de cette crise»; soit en «partageant une proposition, via un formulaire, pour soumettre des sujets ou des contributions précises que cette crise leur inspire en vue de la réouverture du débat».

Et de préciser : «Ces propositions peuvent aussi bien concerner la manière de produire, distribuer et consommer les biens alimentaires, protéger l’environnement, décider de la politique agricole, cohabiter dans les campagnes, etc.» Même si certaines fonctionnalités du site d’Impactons sont suspendues, les contributeurs sont invités à soumettre leurs propositions sur une page dédiée (impactons.debatpublic.fr/ou-et-quand/quel-debat-face-a-la-crise-covid-19).

Didier Bouville

Par un décret publié le 19 mai, le ministère de la Transition écologique autorise les conseils d’administration des fédérations de chasse qui seront dans l’impossibilité de se réunir à fixer la participation aux indemnisations de dégâts de gibier, même en l’absence d’une assemblée générale, jusqu’au 10 juillet. Le conseil d’administration sera également compétent pour approuver les cotisations, ainsi que les budgets 2020-2021.

Didier Bouville

Dans un communiqué commun diffusé après un échange entre leurs présidents le 19 mai, la FNSEA et le DBV (agriculteurs allemands) affirment que «l’agriculture devra être traitée comme un secteur essentiel, dans le cadre du plan de relance européen». La veille, les présidents français et allemande ont proposé que l’UE emprunte 500 milliards d’euros, afin d’abonder le plan de relance post-Covid-19 que la Commission doit présenter le 27 mai. Dans ce cadre, les agriculteurs des deux rives du Rhin demandent «des fonds pour les investissements et les innovations». «La production de denrées alimentaires sur le territoire européen est un enjeu de société. La crise du Covid-19 l’a pleinement démontré», justifient-ils. Par ailleurs, les deux syndicats «s’opposent au recours à la réserve de crise» de la Pac pour venir en aide aux agriculteurs face aux répercussions du Covid-19. Ils sont favorables – comme Didier Guillaume l’a proposé lors du Conseil européen des ministres de l’Agriculture – à un budget de crise qui «devrait être financé hors Pac». Enfin, la FNSEA et le DBV estiment que les stratégies de la ferme à la fourchette, présentées par Bruxelles mercredi 20 mai, «auraient dû être reportées car elles impliqueront le secteur agricole».

Didier Bouville

Une étude de Santé Publique France consacrée au comportement des Français pendant la période de confinement montre que les Français ont globalement réduit leur consommation d’alcool, 24 % déclarant l’avoir diminuée, 65 % estimant qu’elle est restée stable et seulement 11 % qu’elle a augmenté. Ces chiffres confirment «que les ventes réalisées en grande distribution ne sont pas venues compenser le marché des cafés, hôtels et restaurants», relève l’association Vin & Société dans un communiqué.

Durant les six premières semaines de confinement, les ventes de vins tranquilles en grande surface ont même baissé de 6 % et celles de vins effervescents de 45 % selon IRI Worldpanel. Les professionnels estiment que le confinement devrait représenter une baisse de ventes de vin cumulée de l’ordre de 40 % à 50 % minimum pendant cette période. «Les Français n’ont jamais aussi peu bu de vin», conclut Joël Forgeau, le président de Vin & Société, pour qui «nous faisons face à une tendance structurelle de déconsommation de vin».

Didier Bouville

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