«Nous espérons que le ministère pourra aller chercher des budgets supplémentaires au-delà des dix millions d’euros prévus pour les diagnostics carbone destinés aux jeunes installés», indique à Agra presse le 4 mai Christine Valentin, présidente de la chambre de Lozère et responsable du suivi du plan de relance pour les chambres. D’après les estimations au niveau national, le seul consortium formé par les chambres d’agriculture et leurs partenaires pourrait avoir besoin de douze millions d’euros sur deux ans pour répondre à toutes les demandes. Au total, 218 organismes, dont les chambres, ont à ce jour été agréés pour mener ces bilans, dont certains centres de comptabilité ou d’autres structures de développement. Alors que le ministère n’a pas encore affecté la totalité des crédits dans le cadre de l’appel à projet, les chambres envisagent pour 2021 de mettre l’accent sur les filières bénéficiant déjà de méthodes bas carbone validées, comme la polyculture-élevage en bovin. «Sur la deuxième année, nous irons vers d’autres jeunes, pour répondre à l’ensemble des productions agricoles», prévoit Christine Valentin, soulignant que de nouvelles méthodes devraient être publiées prochainement en viticulture et grandes cultures.
Didier Bouville