Dans un communiqué du 11 mars, la FNPL (producteurs de lait, FNSEA) fait part des «échos» qu’elle a reçu des négociations commerciales qui «auraient dû se terminer au 1er mars, mais comme nous en avons encore eu la confirmation cette semaine, ce n’est pas tout à fait le cas». Elle se félicite de la «forte mobilisation du réseau syndical» qui «a ouvert les yeux de la grande distribution». «Des hausses auraient été acceptées notamment sur la matière première agricole», relève-t-elle. Cependant, le syndicat attend de voir ce qui reviendra «réellement» aux producteurs. «Malheureusement les augmentations de charges que nous avons subies depuis l’été rendent les augmentations (de prix, ndlr) à venir déjà insuffisantes», affirme la FNPL. Le syndicat alerte une nouvelle fois sur la situation «extrêmement préoccupante» des éleveurs laitiers face à l’inflation. «La guerre ukrainienne aux frontières de l’Union européenne provoque une nouvelle flambée des prix, doublée d’incertitude sur la disponibilité de certains intrants», écrit-il. Il appelle à des «mesures» étatiques pour soutenir la filière, tout en rappelant qu’il demande «des prix et pas des primes».
Didier Bouville