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Dans un arrêté paru le 11 août au Journal officiel, le ministère de l’agriculture prévoit une modification temporaire du cahier des charges de l’AOP Saint-Nectaire, en raison des dégâts provoqués par la prolifération des campagnols dans les prairies d’une trentaine de communes du Cantal et du Puy-De-Dôme. Cet arrêté vise à alléger les conditions imposées pour l’alimentation des bovins. Du 2 août 2022 au 15 mai 2023, la part de matière sèche provenant de la zone de production du lait dans la ration annuelle des vaches laitières peut être réduite à 50% et la condition portant sur l’origine de l’herbe composant l’alimentation de base des génisses est levée. Enfin, pour l’année 2022, la durée minimum de pâturage obligatoire des vaches laitières est réduite à 120 jours pour les communes où l’infestation est très importante, et à 90 jours si l’infestation est maximale. Ce n’est pas la première année qu’une telle mesure est prise dans cette AOP, régulièrement touchée par les pullulations de campagnols terrestres qui affectent fortement les récoltes de fourrage. Des décisions similaires avaient notamment été prises en 2015 et 2016.

Eva DZ

 La situation est «préoccupante» pour un grand nombre de nappes phréatiques en France métropolitaine en juillet, en raison d’une recharge en eau «nettement inférieure à la normale» pendant l’hiver et de la sécheresse historique en cours, selon le bulletin du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) publié le 11 août. «En juillet, la vidange se poursuit et l’ensemble des nappes observent des niveaux en baisse», indique le BRGM. «Ce constat n’est pas étonnant, compte tenu de l’absence de précipitations», selon l’établissement public français géologique, qui note toutefois que le niveau de la vidange ralentit «sur de nombreuses nappes, conséquences probables des pluies de fin juin et de la diminution des prélèvements» grâce aux restrictions ordonnées dans la quasi-totalité des départements. «La situation demeure cependant préoccupante pour un grand nombre de nappes qui affichent des niveaux bas à très bas», en particulier dans le «centre-ouest (Poitou, Brenne, Maine, Touraine)» et dans le «sud-est (Bas-Dauphiné, Provence et Côte d’Azur)». «Les niveaux sont peu satisfaisants», insiste le BRGM. Malgré des orages et de la pluie attendue à partir de dimanche, ces « pluies ne devraient pas réussir à s’infiltrer en profondeur », les sols trop secs favorisant le ruissellement, explique le BRGM.

Eva DZ

 La cotation du marché du porc breton (MPB) de Plérin a connu, lors de la séance du 11 août, une hausse de 5 cents/kg (le maximum autorisé) pour atteindre 1,972 euro le kilo, soit un niveau jamais atteint depuis au moins 25 ans. Il faut remonter à mars 2001 pour retrouver une cotation similaire, à 1,866 euro le kilo, conséquence indirecte de la crise de la vache folle. Cette fois, le record est nourri par une faiblesse de l’offre sur l’ensemble des bassins de production européens, aggravée par les effets de la canicule sur les élevages du sud de l’Europe. La période est notamment marquée par un recul historique du cheptel allemand, d’environ 10% par rapport à l’an passé, selon les analystes de MPB. Toutefois, contrairement à 2001, les producteurs ne profiteront pas complètement de ces cours exceptionnels, puisque le prix de l’alimentation animale atteignait également des records ces dernières semaines. L’indice Ipampa porc a progressé de 30% sur un an, pour atteindre un niveau (153,7) jamais atteint depuis au moins 2005. Avant de marquer le pas, la production européenne avait subi une période de prix bas dus à la reconstitution du cheptel porcin chinois et à l’irruption de la peste porcine africaine (PPA) en Allemagne, l’empêchant de commercer avec la Chine.

Eva DZ

Le ministre de l’agriculture Marc Fesneau et le ministre de la transition écologique Christophe Béchu «condamnent avec fermeté» la dégradation de deux réserves d’eau situées en Vendée, annoncent-ils dans un communiqué commun le 10 août. Les ministres disent avoir pris connaissance des «faits de vandalisme» sur les réserves des communes de Pouillé et de Nalliers mardi 9 août, en fin de journée. Interrogée, la préfecture de Vendée a indiqué que les bâches des réserves de substitution (dites aussi « bassines ») ont été «lacérées». «Une enquête de la gendarmerie est en cours, suivie par le procureur de la République», a précisé la préfecture. En outre, le préfet a renforcé «dès mardi soir» la surveillance «sur l’ensemble des réserves d’eau de substitution du département» par une présence accrue de la gendarmerie. Dans leur communiqué, MM. Fesneau et Béchu estiment que les dégradations constatées sont d’autant plus «inacceptables» que la France traverse une période de sécheresse historique. De fait, la Vendée a été placée en vigilance orange canicule ce mercredi midi, pour un pic caniculaire attendu le 13 août.

Eva DZ

Dans un contexte de sécheresse et de canicules, la FNSEA demande la mise en place d’une «dérogation générale» aux semis des cultures dérobées qui auraient été déclarées par les agriculteurs pour remplir leurs obligations de SIE (surfaces d’intérêt écologique) et de Cipan (culture Intermédiaire piège à nitrates). Le non-respect de ces deux dispositifs peut entraîner des pénalités dans le versement des aides PAC. La FNSEA évoque un «semis inutile, strictement administratif, et contre-productif». La demande du syndicat nécessiterait toutefois d’obtenir «une dérogation de Bruxelles», indique-t-on rue de la Baume. Le ministère pencherait plutôt pour décaler les dates de semis, mais au risque de repousser le versement du Paiement vert, craint-on à la FNSEA. Actuellement, des dérogations à l’obligation de semis peuvent être accordées localement par certains préfets au titre des Cipan, et des demandes individuelles de dérogation à la levée sont possibles au titre des SIE, mais au prix de «démarches administratives lourdes et incompréhensibles», selon le syndicat, qui juge ces mesures insuffisantes.

Eva DZ

La canicule regagnait du terrain ce mercredi 10 août dans le sud-ouest avec des températures maximales prévues jusqu’à 40 degrés localement, mais devrait prendre fin dimanche avec des orages attendus dans toute la France. «Le 3ème épisode caniculaire de l’été 2022, qui a commencé le 31 juillet au niveau national, et a principalement concerné les régions méditerranéennes ces derniers jours, s’étend à partir de ce milieu de semaine sur le sud-ouest en remontant le long de la façade atlantique», a averti Météo-France dans un bulletin le 9 août au soir. Les températures maximales atteindront «34 à 37°C des Pays-de-Loire à Poitou-Charentes, et 36 à 38°C de façon généralisée sur le sud-ouest avec localement des pointes à 39 ou 40°C». Au total, 16 départements sont placés en vigilance orange canicule (« Soyez très vigilant »), de la Loire-Atlantique aux Hautes-Pyrénées. Mais ce troisième épisode caniculaire devrait prendre fin dimanche avec une dégradation orageuse dans toute le pays, prévoit Météo-France.

Eva DZ

La production européenne de pommes (UE + Royaume-Uni) devrait augmenter de 1% en 2022-2023, pour atteindre 12,168 millions de tonnes (Mt), selon les prévisions de récolte Prognosfruit présentées, le 4 août, par l’association mondiale de la pomme et de la poire (WAPA). Soit, une hausse de 9% par rapport à la moyenne triennale, indique le secrétaire général de la Wapa Philippe Binard dans un communiqué. La France prévoit de récolter 1,468 Mt, soit une hausse de 6% par rapport à l’an dernier. La Pologne anticipe une production de 4,495 Mt (+5%). L’Italie table sur une production de 2,150 Mt (+5%) et l’Allemagne prévoit une récolte de 1,067 Mt (+6%). En revanche, la production espagnole devrait descendre à 431 000t (-23%) à cause des gelées d’avril (article en Espagnol).

Eva DZ

En plein épisode de sécheresse, le service de statistique du ministère de l’agriculture vient de faire paraître, le 9 août, sa première estimation de la vendange 2022. Au 1er août, la récolte est attendue entre 42,6 et 45,6 millions d’hectolitres, soit un niveau supérieur (+13 à +21%) à la faible récolte de 2021, marquée par un épisode sévère et étendu de gel au printemps, mais «proche de la moyenne quinquennale». La hausse sur un an concerne l’ensemble des bassins viticoles à l’exception de celui des Charentes particulièrement touché par les épisodes de gel et de grêle au printemps. Très affectés également par ces phénomènes cette année, le Bordelais et le Sud-Ouest n’atteindront pas la moyenne quinquennale.

Dans sa note Agreste, le ministère prévient qu’il «s’agit d’une première estimation à affiner au regard de l’incertitude entourant l’évolution de la sécheresse en cours». En effet, si elle se poursuivait, de nombreux bassins risqueraient une diminution de la production, notamment dans le Beaujolais, le Val de Loire, le Sud-Ouest, le Languedoc et Roussillon, le Sud-Est, et la Corse. Et de rappeler que les vendanges devraient être particulièrement précoces cette année (fin-août, voire mi-août) et que les maladies sont peu présentes dans les vignobles.

Eva DZ

La récente revalorisation des grilles salariales des employés d’exploitations agricoles ou d’entreprises de travaux agricoles (ETA) est entrée en vigueur depuis le 6 août. En effet, le ministre de l’agriculture a fait paraître au Journal officiel un arrêté portant extension d’avenants salariaux aux deux principales conventions collectives du secteur agricole : la convention collective nationale de la branche Production agricole et CUMA (avenant signé le 15 juin), et celle des ETA (avenant signé le 12 mai). Ainsi, les dispositions contenues dans les avenants sont rendues obligatoires pour tous les employeurs et salariés des branches depuis le 6 août. Pour rappel, en ce qui concerne la branche Production agricole et CUMA, les partenaires sociaux ont acté une augmentation de 2,45 à 2,65% des salaires minimaux. Concernant la branche des ETA, les partenaires sociaux se sont mis d’accord sur une hausse de 2,65% des minimas de salaires pour toutes les grilles, à l’exception des entreprises de services à l’aviculture. Ces augmentations font suite à la revalorisation du Smic de 2,65% le 1er mai, vu l’inflation.

Eva DZ

L’interprofession des fruits et légumes frais (Interfel) va expérimenter la décentralisation du programme européen «Fruits et légumes à l’école». «Les quatre régions qui se sont portées candidates (…) sont les suivantes: Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, PACA et Normandie», a indiqué Interfel à Agra presse début août. Le but est de «simplifier» la mise en œuvre administrative, «permettre une meilleure adéquation avec les spécificités régionales» et «impliquer les acteurs régionaux» pour que, in fine, «plus de bénéficiaires potentiels s’y intéressent et s’y impliquent». «On est en train de finir d’écrire les contours [de l’expérimentation] avec l’administration (…) donc cela prendra encore un peu de temps», a ajouté le président d’Interfel Laurent Grandin. L’UE attribue chaque année à la France près de 18 millions d’euros pour déployer ce programme, qui vise à soutenir le bien-manger via la distribution de fruits et légumes dans les écoles primaires, collèges et lycées. Mais, seulement une fraction de ce budget est finalement employée à cause de «la suradministration nationale», selon M. Grandin. «Pour 2021-2022, 2.8 millions d’euros seulement ont été utilisés», a précisé l’Interprofession.

Eva DZ

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