Selon le Syndicat national de la restauration collective (SNRC), les professionnels obtiennent des hausses de tarifs de 4% en moyenne auprès des collectivités, peut-on lire dans une dépêche de l’AFP, alors que les demandes de revalorisation des prestations fournies tournent autour de 7%. Ces demandes «ne paraissent pas excessives de prime abord», réagit le maire (UDI) de Sceaux Philippe Laurent, vice-président de l’Association des maires de France (AMF) auprès de l’AFP. Pour lui, «la plupart des communes vont accepter» les demandes des professionnels. Depuis plusieurs mois, les opérateurs privés – qui gèrent 40% des cantines scolaires – alertent sur leur situation. «L’inflation actuelle dépasse ce qui était prévisible», explique Esther Kalonji, la déléguée générale du SNRC. Les contrats en vigueur «ne suffisent plus pour prendre en compte l’augmentation du coût des matières premières, des salaires, mais aussi de l’énergie». Conséquence des hausses de tarifs, le coût des repas va grimper à la rentrée. Reste aux collectivités à décider si elles répercuteront l’augmentation tarifaire sur la facture des familles. Plusieurs communes se sont déjà engagées à prendre en charge la totalité des hausses comme Libourne (Gironde) ou Dunkerque (Nord).
Didier Bouville