«Notre filière pose un genou à terre, l’enjeu est fort et un état d’urgence s’impose pour soutenir nos filières à vocation nourricière», s’alarme Légumes de France dans un communiqué diffusé le 18 août. La branche légumière de la FNSEA assène que la sécheresse (manque d’eau) et la canicule (fortes chaleurs) provoquent «une baisse importante des rendements» ou «la perte totale des récoltes». «Le risque de voir disparaître une part de notre capacité de production devient presque inévitable!» s’émeut le syndicat, rappelant qu’il doit déjà composer avec «une hausse des charges sans précédent». Légumes de France, qui attend «une réaction rapide» de la part du gouvernement, demande trois lots de mesures d’urgence: le maintien de l’accès à l’eau pour l’irrigation des cultures actuelles et les mises en place à venir; la «levée» des freins administratifs pour permettre le stockage de l’eau «en période d’abondance»; et la mise en œuvre «rapide» de mesures d’urgence économiques.
Didier Bouville