Alors que plusieurs groupes de travail planchent sur la révision du plan national loup, les représentants de l’État seraient intéressés par la révision des tirs de défense suggérée par les organisations agricoles. «Les tirs de défense simples et les tirs de défense renforcés pourraient être fusionnés pour créer un tir de défense intermédiaire avec entre trois et cinq tireurs», détaille Claude Font, référent de la FNO en charge du dossier loup. Actuellement, le tir de défense simple n’autorise qu’un tireur, quand le tir de défense renforcé permet jusqu’à dix fusils, «mais la plupart des arrêtés ne vont pas jusque-là», souligne l’éleveur de Haute-Loire. Dans les autres groupes de travail, la FNO défend également des mesures comme le renforcement des effectifs de louvetiers, ou encore des aides à la mise en place de mesures de protection en cercle 2. «Il reste encore beaucoup de travail. Le prochain plan loup doit être effectif en 2024, et nous devrons rendre la copie à l’automne», prévient Claude Font. Plus largement, les éleveurs demandent «de passer à la vitesse supérieure, avec des objectifs de réduction des dégâts et une régulation de la population». «Le seuil de viabilité est largement dépassé», répète Claude Font.
La rédaction