À la veille de la journée mondiale des abeilles le 20 mai, la FNSEA a dévoilé à la presse le 18 mai un document recensant l’ensemble des initiatives en faveur des pollinisateurs. Autant de projets de terrain à l’échelle locale ou nationale qui doivent permettre «de guider la recherche et le développement vers des solutions innovantes», prévoit Christiane Lambert dans la postface. Apiviti en Nouvelle Aquitaine, «Cultivons mellifère» en Grand Est, Dunater en Auvergne-Rhone-Alpes, «Pollifauniflor’» en Centre-Val de Loire : la plupart des projets se concentrent sur le semis de couverts ou de bandes mellifères. D’autres s’attachent également à faire évoluer les modes de culture, comme Apiluz, qui revendique 520 ha de luzerne non-fauchée dans plusieurs départements de l’ancienne Champagne-Ardenne, grâce à une compensation des exploitants. Les producteurs de la filière plante à parfum rappellent de leur côté qu’ils appliquent depuis plusieurs années l’interdiction des épandages de pesticides de jour en période de floraison. À l’échelle nationale, le label Bee Friendly prévoit également une «liste noire» des pesticides que les exploitants s’engagent à supprimer. Un autre projet de l’association nommé Toxibees vise enfin à créer un moteur de recherche permettant aux exploitants de mieux connaître l’effet des produits utilisés sur la biodiversité.
Eva DZ