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Un arrêté «va sortir demain au Journal officiel» qui abaisse le niveau de risque lié à l’influenza aviaire à «modéré» dans «une grande partie du territoire», annonce le ministère de l’Agriculture le 9 mai. «Le pic de l’épizootie est considéré comme derrière nous», précise le cabinet du ministre lors d’un brief à la presse, rappelant que l’abaissement du niveau de risque est synonyme de levée des restrictions (mise à l’abri, mouvements d’animaux, remises en place). Le niveau de risque est maintenu à «élevé» dans 19 départements du grand Ouest, du Sud-Ouest et de la Bretagne qui ont connu l’épizootie, ou sont situés à proximité de foyers. La situation est toujours «évolutive» en Dordogne par exemple, avec «une suspicion par jour», selon le cabinet. Depuis le début de l’épisode d’influenza aviaire en novembre, 1374 foyers ont été recensés en élevages (ainsi que 46 en faune sauvage et 30 en basse-cour). D’après l’entourage du ministre, près de 16 millions de volailles ont été abattues (dont 11 millions dans le grand Ouest) pour tenter de freiner la propagation de la maladie. Par ailleurs, comme attendu, le 10 mai marquera aussi le démarrage de l’expérimentation de la vaccination contre l’influenza, qui sera testée dans un premier temps sur deux lots de palmipèdes.

influenza+grippe aviaire

Didier Bouville

Une chaleur estivale et des nappes phréatiques pas assez rechargées: l’absence de pluie sur l’ensemble de la France menace la croissance des céréales et notamment du blé, a alerté le 9 mai la FNSEA. «Aucune région n’est épargnée. Chaque jour qui passe, on voit des sols se craqueler. Même dans le Nord, les céréales ont soif», a déclaré à l’AFP sa présidente, Christiane Lambert. «Si cela continue comme ça, ceux qui ont la possibilité d’irriguer vont s’en sortir, les autres auront des baisses de rendement dramatiques » «Nous sommes très inquiets, dit Joël Limouzin, élu en charge des situations d’urgence à la FNSEA. C’est une période délicate pour les céréales: le blé a atteint sa taille adulte, l’épi s’est développé et on est maintenant au stade du grossissement du grain.» Sans eau et sous l’effet de la chaleur, les grains se flétriront, avec comme risque «une perte de rendement qui peut aller jusqu’à 40% si le temps reste sec pendant plusieurs semaines», met-il en garde. «Plus que jamais, il faut qu’on arrive à stocker de l’eau», plaide la FNSEA, qui alerte sur les risques d’une flambée encore plus forte des coûts alimentaires en cas de mauvaise récolte en France.

Didier Bouville

Le ministère de la Transition écologique a mis en consultation, du 5 au 26 mai, un projet de décret visant à clarifier les définitions de cultures principales et de cultures intermédiaires utilisées pour la production de biométhane et de biocarburants. Une «culture principale» répond à au moins un des cinq critères suivants : unique culture récoltée sur une parcelle pour une année ; culture déclarée comme telle dans une demande d’aide Pac ; culture n’ayant fait l’objet d’aucune demande d’aide Pac ; culture présente au 1er juin, ou à une autre date, comprise entre le 1er juin et le 15 juin, définie par le représentant de l’Etat dans le département au regard des spécificités climatiques et des pratiques culturales ; culture pérenne, ou cultivée sur une parcelle avec culture pérenne. Une «culture intermédiaire» est semée et récoltée entre deux cultures principales sur une année civile ou deux années civiles consécutives. Par ailleurs, le texte propose de vérifier le respect de la limite de 15% de cultures alimentaires pour chaque lot de biométhane injecté, correspondant à une période de production inférieure à un an.

La rédaction

Après avoir atteint des niveaux record en février et mars (dépassant le pic de février 2011), les prix alimentaires mondiaux mesurés par la FAO ont légèrement reculé (-0,8%) en avril, selon les dernières estimations publiées le 6 mai. Cette baisse s’explique en grande partie par celle des prix des huiles végétales (-5,7% en un mois) du fait du «rationnement de la demande qui a tiré vers le bas les prix des huiles de palme, de tournesol et de soja». La FAO note néanmoins que «des incertitudes quant aux disponibilités exportables en partance d’Indonésie, premier exportateur mondial d’huile de palme, ont contenu une baisse plus marquée des prix internationaux». Les prix des céréales ont aussi enregistré un recul (-0,4%) tiré par la baisse de 3% des cours du maïs «car les disponibilités saisonnières issues des récoltes qui se déroulent actuellement en Argentine et au Brésil ont contribué à atténuer la pression sur les marchés». Les autres produits alimentaires de base sont plutôt orientés à la hausse: + 3,3% pour le sucre, + 2,2% pour la viande et + 0,9% pour les produits laitiers.

Didier Bouville

Dans un édito paru dans l’édition mai-juin du magazine JA Mag, le président du syndicat Jeunes agriculteurs, Samuel Vandaele, annonce qu’il s’agit de son «dernier édito en tant que président JA» et fait part de sa «tristesse de quitter le réseau». Le syndicat doit tenir prochainement un congrès électif au Mans. Samuel Vandaele avait été élu une première fois à la tête du syndicat jeune en 2019, après que son prédécesseur Jérémy Decerle avait décidé de se présenter aux élections européennes la liste Renaissance des proches d’Emmanuel Macron et de la République en Marche. Samuel Vandaele avait été réélu en novembre 2020. Son mandat a été marqué par une volonté de rapprochement avec la FNSEA. En conclusion du dernier congrès de la FNSEA, au printemps, il Il avait dévoilé que les secrétaires généraux des JA et de la FNSEA travaillaient «depuis plusieurs mois sur des propositions pour renforcer les liens entre (les) deux structures et rendre plus naturel le passage de JA vers la FNSEA».. Il avait appelé les deux organisations «à se serrer les coudes pour faire face à un moment charnière dans l’histoire de nos organisations», décrivant notamment une situation de «recul du nombre d’agriculteurs» et un «engagement qui s’effrite».

Didier Bouville

Un loup a été filmé par un appareil automatique le 4 mai dans le Finistère, département où sa présence n’avait pas été signalée depuis plus d’un siècle, a annoncé le lendemain la préfecture à Quimper. Le grand canidé a été filmé sur la commune de Berrien, dans les monts d’Arrée, dans le centre du département, indique la préfecture dans un communiqué. «Si la présence du loup dans le Finistère est une première depuis plus d’un siècle, l’espèce est connue pour sa grande capacité de dispersion», souligne-t-elle. Depuis le retour du loup en France dans les Alpes du Sud en 1992, l’espèce est ponctuellement mais régulièrement aperçue sur des territoires éloignés du coeur de population alpin, comme ça a été le cas dans les départements de la Vendée, la Charente-Maritime, la Loire-Atlantique ou le Calvados, selon la même source.

L’observation réalisée dans les monts d’Arrée, d’un animal seul et éloigné des zones où l’espèce est installée, est caractéristique des individus en phase de dispersion, phénomène qui intervient deux fois dans l’année, au printemps et à l’automne. Les loups peuvent parcourir plusieurs centaines de kilomètres avant de se fixer, et ceci en quelques mois. «C’est la première observation avérée d’un loup (Canis lupus) dans le Finistère et la Bretagne administrative depuis sa disparition sous la pression de destruction au tout début du siècle dernier», indique pour sa part le Groupe loup Bretagne, qui vise à «anticiper» le retour du loup dans la région.

Didier Bouville

Le ministère de l’Agriculture a présenté aux professionnels, le 2 mai, une stratégie de redémarrage de la production avicole dans la région grand Ouest, touchée depuis début mars par une flambée d’influenza aviaire désormais «en voie de stabilisation». Si la «forte décrue» constatée depuis quatre semaines se confirmait, le ministère de l’Agriculture prévoit une «levée sectorisée» de la grande zone réglementée dite «coalescente», qui couvre actuellement quatre départements des Pays de la Loire. Une position qui correspond aux souhaits des professionnels. La logique sera différente de celle appliquée il y a quelques mois dans le Sud-ouest, où la levée des contraintes était intervenue uniformément sur l’ensemble des communes de la zone réglementée coalescente, qui avaient du attendre que les derniers foyers y soient déclarés indemnes.

Dans l’Ouest, un redécoupage va être proposé par les autorités sanitaires de chaque département. Il doit permettre de relancer certaines zones réputées «stabilisées», dans une logique de levée «centripète». Dans ces zones, si une série d’opérations a été réalisée (recensement des foyers, de tous animaux en place, nettoyages, désinfections…), certaines mises en place pourront avoir lieu dès le 1er juin : des galliformes (poulets, poules, dindes…) en zone de protection (ZP) devenue ZSA (assainissement), et peut-être aussi des palmipèdes (oies, canards) en zone de surveillance. Au bout de 4 semaines sans incident en ZSA, des palmipèdes peuvent être mis en place.

Didier Bouville

À l’occasion d’une réunion avec les professionnels le 2 mai, le ministère de l’Agriculture a présenté une «feuille de route» dédiée à la vaccination des canards contre l’influenza aviaire. Une convention a été signée le 15 avril pour conduire l’expérimentation, qui sera financée à parts égales par l’Etat et les conseils régionaux, avec une «participation» des deux laboratoires (Ceva et Boehringer-Ingelheim) et de l’interprofession du foie gras (Cifog). L’expérimentation commencera début mai, avec des résultats attendus sous neuf mois. Elle sera conduite à la fois en condition de «terrain» et en animalerie. «Cet essai, mené avec l’École nationale vétérinaire de Toulouse, ne vise pas à prévenir les symptômes, mais à ralentir la propagation de la maladie», avait récemment expliqué dans un entretien à Agra Presse le directeur général délégué à la recherche, Gilles Salvat. «Un des critères est de pouvoir différencier à coup sûr les animaux infectés et les animaux sains, par la méthode Diva, afin de rassurer nos clients à l’export». À ce jour, selon le ministère de l’Agriculture, aucun vaccin adapté aux oiseaux de la famille des anatidés (palmipèdes) n’est autorisé par la Commission européenne. Il en existe en revanche un pour les gallinacés (poulets, dindes). Selon Gilles Salvat, le vaccin pour les canards «ne sera pas disponible cet hiver.»

Didier Bouville

Avec avril, c’est un «quatrième mois consécutif déficitaire» en termes de précipitations:la France est confrontée à un manque de pluie parmi les pires de l’après-guerre, a indiqué le 4 mai l’agence privée Meteonews. «Le cumul de ces quatre premiers mois de l’année 2022 est de 159 mm pour une normale de 237 mm, soit 33 % de déficit, selon un bulletin. Il faut remonter 25 ans en arrière» pour trouver pire, en 1997 (137 mm). « Depuis 1946, seuls trois années ont connu un temps plus sec que 2022 sur la période janvier-avril. » Cette situation intervient après «un automne 2021 assez sec (198 mm pour une normale de 233 mm)». Les données de Météo-France montrent un tableau tout aussi sombre, mais font remonter à 2011 pour trouver un plus grand déficit pluviométrique sur janvier-avril. Meteonews prévoit une aggravation lors de la prochaine quinzaine. Les tendances saisonnières montrent aussi une «poursuite de la sécheresse jusqu’à la fin de l’été, plus particulièrement au sud de la Loire», selon l’agence privée, parlant d’une tendance fiable à 63 %.

Didier Bouville

L’application de mesures de réciprocité aux importations dans l’UE de produits agricoles «doivent être soumises à une évaluation au cas par cas de leur compatibilité avec l’OMC», conclut la Commission européenne dans un projet de rapport sur les clauses miroirs qui devrait être dévoilé au mois de juin. Mais Bruxelles confirme qu’il «existe effectivement une marge de manœuvre» pour appliquer des exigences sanitaires et environnementales (y compris sur le bien-être des animaux) «relatives aux processus et aux méthodes de production des produits importés d’une manière compatible avec l’OMC».

La Commission indique d’ailleurs dans son rapport qu’elle envisagera dans le cadre de la révision de la législation sur le bien-être animal (attendue fin 2023) «l’introduction de règles exigeant que les produits importés aient été obtenus dans des conditions équivalentes aux règles de l’UE en matière de bien-être animal, ou à certaines d’entre elles, et/ou une obligation d’étiquetage». Mais au-delà des questions de compatibilité avec les règles de l’OMC, le rapport indique aussi qu’il faut tenir compte de la faisabilité technique et économique des mécanismes de contrôle dans les pays tiers.

Didier Bouville

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