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Les ventes en circuit court poursuivront leur croissance dans les années à venir sans toutefois connaître de forte accélération, d’après une étude menée par le groupe Xerfi. Parue lundi 5 mars, l’enquête considère en effet le regain d’intérêt des consommateurs pour ces circuits en raison de facteurs socioculturels favorables, mais de sitôt contrebalancer par « la persistance d’un contexte économique dégradé » et la difficulté à élargir la cible de clientèle ».

Résultat : une croissance modérée pour ce mode de production et de consommation qui plaît notamment pour ses aliments « de meilleure qualité et offrant une meilleure traçabilité », mais dont les produits sont souvent considérés coûteux. Xerfi prévoit ainsi des ventes à hauteur de 2,7 à 2,8 milliards d’euros en 2015 alors que ce chiffre d’affaires est évalué à 2,5 milliards d’euros en 2010 – ce qui représente 1,5 % de la consommation alimentaire des ménages.

La rédaction

Ce sont 681 213 visiteurs qui ont fréquenté le salon international de l’agriculture qui a fermé ses portes dimanche 4 mars au soir. Un chiffre qui représente environ 2 500 visiteurs de plus que l’année précédente, selon les organisateurs. Ceux-ci ont compté 54 visites officielles dont 14 candidats à l’élection présidentielle. Ils indiquent que la 50e édition du SIA aura lieu du 23 février au 3 mars 2013.

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Selon un rapport d’Agreste Conjoncture paru le 1er mars, la collecte de vache en décembre a progressé de 5,6 % par rapport à décembre 2010.

Le prix du lait payé aux producteurs étant toujours attractif, les producteurs sont incités au maintien d’une forte production, explique le rapport. Sur la campagne 2011-2012, la collecte de lait progresse de 4,3 % par rapport à la campagne précédente.

Mais, selon les estimations de FranceAgriMer, la collecte ralentirait au mois de janvier. L’augmentation serait de 2 % seulement par rapport à janvier 2011.

Le service du ministère de l’Agriculture met néanmoins en garde les producteurs européens contre les dépassements de quota.

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Dans un communiqué de presse du 29 février, la FNSEA a fermement condamné « la décision unilatérale prise par Terra Lacta de baisser de 30 % le prix du lait payé aux producteurs ». La coopérative a annoncé il y a une semaine la baisse du prix de lait de chèvre, provoquant ainsi la colère des éleveurs caprins.

Une décision qui « risque d’enclencher une spirale infernale de baisse de prix, suicidaire pour tous », juge le communiqué de la FNSEA. Le syndicat dénonce par ailleurs « cette logique qui consiste à brader les produits pour un gain illusoire de parts de marché ». La Fédération appelle donc le ministre de l’Agriculture à organiser une table ronde entre producteurs et industriels.

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Une poignée d’éleveurs caprins livrant à Terra Lacta (Glac) ont manifesté le mardi 28 février à 10 h 30 au salon de l’Agriculture en réaction à la « décision du Glac de baisser de 30 % le prix du lait payé aux producteurs ».

François Poirier, président de l’union caprine de Maine-et-Loire regrette cette « décision unilatérale qui tuera les éleveurs, notamment les jeunes ». Avec des prix « en Hollande ou en Espagne à 150 €/t, c’est toute la filière laitière qui est pénalisée », concède-t-il pourtant.

Mais pour les éleveurs caprins, c’est aux coopératives d’absorber les coûts de la concurrence et non aux producteurs. « Faut-il préserver les salariés de la coopérative ou les producteurs qui la font vivre ? », interroge-t-il. La décision du Glac met également en exergue le problème de gouvernance que rencontrent les éleveurs de chèvres.

« Les éleveurs caprins sont peu représentés au Conseil d’administration, contrairement aux éleveurs de vaches laitières, nous ne pouvons pas peser dans la détermination des volumes et des prix », alerte François Poirier.

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Lors de sa visite au SIA, le premier ministre François Fillon, également en charge de l’Environnement, s’est entretenu le 27 février, sur le stand de la FNSEA avec son président Xavier Beulin, sur le thème de la relation agriculture/environnement.

« J’ai demandé au Premier ministre de permettre aux préfets d’être nos interlocuteurs en vue d’une approche administrative plus coordonnée des dossiers en souffrance », a expliqué Xavier Beulin, à l’issue de l’entretien. « Beaucoup de petits problèmes d’ordre administratif et qui touchent à l’environnement pourraient ainsi être levés rapidement ».

D’une façon générale, c’est « de manière transversale » et « non pas simplement à travers les grandes directions qui sont elles-mêmes décentralisées » suite à la révision générale des politiques publiques (RGPP) que les dossiers doivent être traités, a rappelé la FNSEA qui a également abordé la question du stockage de l’eau : « quelle suite donnée au plan annoncé ? Quelles traductions sur le terrain ? », a interrogé le président du syndicat.

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« C’est un projet en construction », a expliqué dimanche 26 février le président de la FNSEA au Salon de l’agriculture. Et sans en dévoiler l’objet pour l’heure gardé secret de part et d’autre, Xavier Beulin en a confié les contours : « l’idée de fond est de savoir si les producteurs d’un côté, les industries alimentaires et la distribution sommes capables ou non de nous associer pour envisager ce qui pourrait être un dispositif aux plus démunis, notamment lorsque le PEAD (programme d’aide européen) va s’éteindre ».

Les agriculteurs sont prêts à aider les plus démunis, a assuré le chef de la centrale agricole. Restent des obstacles à lever. « Les dons en nature, c’est une chose, mais il ne peut pas y avoir que ça, donc comment « financiariser » tout ça pour le rendre utile et efficace aux associations ». Et notamment quel traitement fiscal demain ? : quand un agriculteur fait un don en nature aujourd’hui, il ne bénéficie pas en retour de reconnaissance fiscale. Ce point a été discuté le 26 février, entre Alain Seugé, président de la Fédération française des banques alimentaires, Xavier Beulin et Valérie Pécresse.

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L’Italie et le Luxembourg viennent d’annoncer des cas d’animaux atteints par le virus de Schmallenberg. Dans le cas du Luxembourg, il semblerait que le virus ait frappé des ovins, alors qu’en Italie, il s’agirait plutôt de bovins et des caprins qui auraient été identifiés dans la province de Vénétie.

Compte tenu du fait que le virus se traduit par des malformations des nouveaux nés, l’épizootie est d’abord apparue chez les ovins. Les veaux pourraient être davantage concernés à partir du mois de mars.

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Ce 24 février, la FNSEA devait annoncer sa décision d’accepter l’entrée de syndicats représentatifs mais minoritaires au sein des interprofessions. La décision de la FNSEA est sous condition, cependant. L’idée est d’abord que les interprofessions décident de constituer, en leur sein, un collège de producteurs.

L’hypothèse avait été avancée lors de la préparation de la dernière loi d’orientation. À charge ensuite pour les interprofessions de définir de nouvelles formes de gouvernance (quelle majorité au sein de ce collège par exemple). À ce moment, la structure accepterait l’entrée d’organisations minoritaires jugées représentatives au sein de la filière concernée. Et non des syndicats généralistes eux-mêmes.

La première interprofession concernée par ces changements pourrait être le Centre national interprofessionnel de l’économie laitière (Cniel).

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Avec 5 145 autorisations d’installations en 2011, et 4 957 installations aidées en 2010, la tendance est à la stabilité.

« C’est rassurant mais ce n’est pas suffisant ! » a commenté, mercredi 22 février, le vice-président des Jeunes Agriculteurs en charge de l’installation, l’Aveyronnais Joël Clergue, lors d’un débat organisé par le syndicat, à l’occasion de la Semaine du Renouvellement des Générations en Agriculture (RGA).

D’où la nécessité, selon lui, de « soutenir des installations viables, vivables et transmissibles » pour atteindre l’objectif de « 6 000 à 7 000 installations aidées par an » et renouveler ainsi les générations sur le départ.

D’après la MSA, le taux de rotation entre anciennes et nouvelles générations d’agriculteurs est passé de 39,7 % en 2006 à 56,3 % en 2009. Plus d’un départ sur deux serait ainsi désormais remplacé. Et ceci, grâce à la baisse des départs, a commenté le syndicat.

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