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Un nouveau décret n°2012-49 relatif aux calamités agricoles a été publié au journal officiel le 18 janvier. Il indique les conditions de reconnaissance, d’évaluation et d’indemnisation des calamités agricoles.

Plus spécifiquement, cela concerne « une partie des dommages matériels non assurables d’importance exceptionnelle qui sont la conséquence directe de phénomènes climatiques ayant de graves conséquences pour l’activité des agriculteurs ».

Le décret indique que l’aide est attribuée seulement si les pertes de production atteignent un taux de perte physique supérieur à 30 % et représentant plus de 13 % de la valeur du produit brut de l’exploitation.

Sont concernées, les exploitations agricoles (à l’exception des exploitations des collectivités publiques) situées dans « les communes pour lesquelles le caractère de calamité agricole a été reconnu ».

Pour être éligibles à cette procédure, les exploitants agricoles doivent pouvoir apporter la preuve que les éléments principaux de leur outil de production (bâtiments, matériel) sont assurés.

La rédaction

En visite dans l’Ariège pour présenter ses vœux aux agriculteurs et ruraux, le président de la république Nicolas Sarkozy a indiqué le 17 janvier que des décisions seraient bientôt prises pour « relâcher la pression » des règles environnementales.

« La préservation de l’environnement, ce n’est pas empêcher quiconque de faire quoi que ce soit », a-t-il déclaré en s’en prenant « aux associations qui vont empêcher un maire, un élu, une initiative de se faire », ce qui selon lui « paralyse le territoire ».

Évoquant la question de la concurrence avec l’Allemagne, il a estimé qu’on « ne peut pas accepter qu’à l’intérieur même de l’Europe, les coûts de production entre l’Allemagne et la France soient si différents que les agriculteurs allemands puissent prendre des parts de marché aux agriculteurs français ».

Il s’est dit favorable à un « nouveau modèle agricole », défendant la contractualisation entre industriels et producteurs pour assurer « un prix garanti » aux agriculteurs et la valorisation des produits dans les circuits courts.

La rédaction

« Dans le futur, à quoi serviront les records au marché au cadran si les éleveurs ne sont plus payés par des abattoirs en faillite ? », lance le Sniv-SNCP (syndicat des industriels de la viande) en référence aux prix élevés du MPB (marché du porc breton) dans un communiqué de presse du 16 janvier.

Les professionnels annoncent que les pertes des entreprises d’abattage-découpe sont estimées à 100 millions d’euros en 2011. Le Sniv-SNCP dénonce aussi la focalisation qui est faite sur la responsabilité des entreprises d’abattage-découpe dans les difficultés des éleveurs. « Aucun compte n’est jamais demandé à l’industrie de l’alimentation animale et au secteur des grandes cultures. Eux, ne sont jamais critiqués sur leurs marges », affirme le Sniv-SNCP.

Enfin, ils montrent du doigt l’inefficacité des pouvoirs publics : « le déclin de la filière porcine française est aussi le résultat d’une passivité coupable des pouvoirs publics à son égard ». La semaine dernière, le CRP (Comité régional porcin) Bretagne appelait les maillons de la filière à « jouer collectif ». Au moins, l’objectif affiché est le même : redresser la filière porcine française.

La rédaction

Le chef de l’État se rendra ce mardi 17 janvier à Pamiers, dans le département de l’Ariège, pour y prononcer son discours des vœux au monde rural. Il sera accompagné du ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire et du ministre chargé des Collectivités territoriales, Philippe Richert.

Il est prévu qu’il se rende tout d’abord dans une cantine scolaire ayant recours à des produits biologiques. Le président de la République évoquera à cette occasion la promotion des circuits courts. Puis il s’entretiendra avec des représentants du monde agricole ariégeois, avant de se rendre au gymnase de la ville pour y prononcer ses vœux au monde rural.

Ce rendez-vous intervient avant le sommet social du 18 janvier et la rencontre entre Nicolas Sarkozy et le président de la FNSEA, Xavier Beulin, à l’Élysée, prévue ce même jour.

La rédaction

Si la FNSEA sera bien reçue par le président de la République le 18 janvier à l’Élysée, la rencontre se déroulera avant ou après le sommet de l’emploi prévu cette même date. Seuls le Medef, l’UPA et la CGPME seront en effet consultés dans ce cadre-là. Une situation que le syndicat majoritaire agricole n’accepte pas.

Dans un courrier à l’intention de Nicolas Sarkozy, daté du mercredi 11 janvier, Xavier Beulin s’interroge: « comment justifier que seules 3 organisations d’employeurs soient représentées? Nous attendons toujours des explications… ». La demande de participation de la FNSEA au sommet de l’emploi a été rejetée par l’Élysée au motif d’une loi de 2007 qui n’admet que « les organisations représentatives et interprofessionnelles d’employeurs au niveau national ».

Un argument discuté par la FNSEA qui réclame une ouverture.

La rédaction

Lactalis et son groupement de producteurs se sont rencontrés mardi 10 janvier afin de reprendre les négociations sur la contractualisation, après des mois de surplace. Un premier pas dans la reconnaissance des Organisations de Producteurs, mais aussi l’occasion d’avancer sur ce que Franck Guehennec, président du groupement des producteurs livrant à Lactalis, nomme la « convention cadre ».

Différent du contrat-cadre découlant du mini paquet lait, cette convention permettrait aux producteurs de participer aux décisions du leader mondial du lait concernant ses approvisionnements. « Nous voulons mettre en place des décisions communes sur les orientations à prendre, en terme de qualité ou de volume par exemple », explique Franck Guehennec suite à sa rencontre avec Lactalis, avant d’ajouter, rassuré, qu’« il y a une volonté des deux parties de construire une relation de partenaire économique ».

Mais concrètement, cette réunion n’a été qu’une reprise de dialogue, aucun point de cette fameuse convention cadre n’ayant encore été négocié. « Les présidents de groupements se rencontreront le 2 février prochain afin de savoir ce qu’ils attendent précisément de la relation avec Lactalis, et nous pourrons aller ensuite plus concrètement dans les mesures », a conclu Franck Guehennec.

La rédaction

Une étude épidémiologique menée par le groupe Agrica en association avec la MSA et l’IFR de Santé Publique, à paraître ce mercredi 11 janvier, révèle qu’un retraité agricole sur deux est touché par une affection de longue durée (ALD).

Parmi eux, la majorité (36,5 %) est atteinte d’une maladie cardio-vasculaire (hypertension artérielle sévère, accident vasculaire cérébral, artériopathie chronique, insuffisance cardiaque ou maladie coronarienne), 11,1 % de cancers et 10,1 % de diabète.

Si les résultats de l’enquête montrent par ailleurs que les retraités du monde agricole sont plus fragiles que les citadins, ils sont aussi moins nombreux à vivre en institution et à être suivis médicalement.

En milieu rural, explique l’étude, la prise en charge de la perte d’autonomie s’organise davantage autour du domicile ou dans le cadre d’autres formes d’hébergement (famille d’accueil, foyer logement).

Lancée en 2007, auprès de 1 000 retraités agricoles âgés en moyenne de 76 ans, l’enquête s’appuie sur 30 % d’exploitants agricoles et 70 % de salariés.

La rédaction

Contrairement à ce qu’avait annoncé, jeudi 5 janvier, le président de la FNSEA, le syndicat agricole majoritaire ne sera pas représenté au sommet social du 18 janvier.

En cause, l’Élysée évoque une « confusion » : la FNSEA n’aurait jamais été invitée à ce rendez-vous, mais a en revanche bien été conviée à celui du Haut conseil du financement de la protection sociale qui se tiendra prochainement. Selon la loi, dit-on à l’Élysée, une structure comme la FNSEA n’entre pas dans la catégorie de celles susceptibles de participer à un tel « Sommet social ».

Si la centrale agricole réfute de son côté avoir fait l’amalgame entre ces deux réunions, elle admet en revanche n’avoir jamais reçu de réponse à sa demande de participation au sommet de l’emploi. Et d’assumer, quelques jours après son annonce, une tentative de passage en force face au silence de la présidence de la République.

Au final, la stratégie devrait payer en partie : une rencontre entre Nicolas Sarkozy et Xavier Beulin pourrait en effet se tenir avant le sommet. On en saura un plus dans quelques jours, a affirmé l’Élysée.

La rédaction

Les Jeunes Agriculteurs ont « la désagréable impression » que le système de la coopérative laitière Sodiaal de prix différenciés n’est « qu’une machine à casser du prix », indique l’organisation syndicale dans un communiqué publié le 6 janvier.

Alors que la coopérative teste son système de double volume/double prix sur la campagne 2011-2012, le groupe projette d’ajouter à son schéma un volume C, moins rémunéré que les deux premiers (20 €/1 000 litres en dessous des indicateurs interprofessionnels).

Jeunes Agriculteurs, qui reproche au groupe le manque de débat et de dialogue avec les adhérents de la coopérative, qualifie ce projet de « coup bas intolérable ».

L’organisation insiste depuis des mois pour que ces stratégies de volumes et de prix différenciés soient débattues à l’interprofession « en toute transparence » et que les volumes supplémentaires « soient gérés collectivement ». « Volumes A, B, C, D, E,… est ce que Sodiaal compte aller jusqu’à la fin… des producteurs ? », conclut le syndicat.

La rédaction

Dans un communiqué de presse du 5 janvier, la FNP (Fédération nationale porcine) dénonce la décision finale du gouvernement concernant la suspension du dispositif d’aides à l’investissement. « Épuisement des disponibilités budgétaires », lit-on dans le bulletin officiel du ministère de l’Agriculture publié le 29 décembre pour motiver la mesure.

Le dispositif avait été mis en place en octobre 2011 pour améliorer les pratiques d’élevage dans la filière porcine. L’enveloppe de 5 millions d’euros du dispositif a été consommée en quelques semaines. 319 dossiers ont pu en bénéficier. Selon la FNP, c’était un peu « premier arrivé, premier servi ».

De fait, pas moins de 1 000 dossiers de demande d’aides sont suspendus, faute de ressources budgétaires. Le 13 décembre, les professionnels avaient alors voté « contre » la non-reconduction du dispositif d’aide à l’investissement lors d’un Conseil Spécialisé Viandes Blanches de FranceAgriMer.

Outre la suspension du dispositif, la FNP déplore « l’absence de discussions sur la possibilité d’adapter la mesure », en raison des besoins qui, eux, persistent.

La rédaction

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