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Ouverture TelePAC 2014 pour les aides ovines et caprines 

Jusqu’au 31 janvier 2014, les éleveurs d’ovins et de caprins peuvent télédéclarer leurs demandes d’aides sur le site TelePAC du ministère de l’Agriculture : www.telepac.agriculture.gouv.fr

Ce service permet aux agriculteurs d’effectuer leurs demandes d’aides en ligne 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 pendant toute la période de dépôt des dossiers – y compris dans les départements d’Outre-mer pour le dispositif de la prime aux petits ruminants.  Le site TelePAC permet à chaque exploitant d’accéder à ses informations personnelles et notamment aux comptes-rendus des paiements effectués pour l’ensemble de l’exploitation au titre des précédentes campagnes. La possibilité de télédéclarer les sorties prévisionnelles d’agneaux permet de supprimer l’envoi de la version papier du document en parallèle. Lors de la campagne PAC 2013, les taux de télédéclaration ont atteint 81 % pour les aides ovines et 85 % pour les aides caprines. Une assistance téléphonique est aussi à disposition au 0 800 221 371 (appel gratuit depuis un fixe), du lundi au vendredi (sauf jours fériés) de 8h à 17h (heures de métropole).

Didier Bouville

André Laur est décédé vendredi 3 janvier à l’âge de 90 ans. L’agriculteur natif du Monastère, installé à Luc-La Primaube où il fut maire et conseiller général, était un actif de la JAC, dans la lignée de Raymond Lacombe et de Marcel Bruel, eux aussi disparus. André Laur a notamment contribué à la mise en place du régime social des agriculteurs avec la MSA, dont il fut président national de 1974 à 1992. Ses obsèques auront lieu ce lundi 6 janvier à 15 h à Luc. La Volonté Paysanne reviendra sur le décès d’André Laur avec des pages spéciales diffusées dans sa prochaine édition. Notre journal s’associe à la peine qui touche toute sa famille et l’ensemble du monde agricole aveyronnais.

Didier Bouville

Interbev et Interfel sur le point de s’associer pour exporter

Interbev (interprofession bétail et viandes) et Interfel (interprofession des fruits et légumes) seraient sur le point de créer une association pour renforcer leur stratégie export vers les pays du pourtour méditerranéen. « C’est dans la logique des objectifs fixés par les pouvoirs publics », selon Interbev, le 31 décembre. A savoir : se rassembler pour mieux conquérir de nouveaux marchés à l’export. L’annonce de la création de l’association devrait être faite « courant janvier ».

Didier Bouville

Baisse de 3,8 % des activités du Marché du porc breton en 2013

3,1 millions de porcs ont été commercialisés en 2013 au Marché du porc breton (MPB). Selon un bilan annuel publié le 2 janvier, « le nombre de porcs vendus a ainsi baissé de 3,8 % ». Les principaux apporteurs sont Aveltis (34 % des volumes), Porelia (18 %), Prestor (15 %), Syproporcs (13 %), Triskalia (9 %) et Porc Armor Évolution (8 %). « 97 % des volumes sont présentés par ces six organisations de producteurs », souligne l’étude. Face à eux, les acheteurs de porcs représentent une quinzaine d’abattoirs. Le premier acheteur est Kermené (24 % des volumes), suivi de Bernard Jean Floc’h (22 %), de Gad (18 %) ou encore de Bigard (17 %). Au-delà de la baisse des volumes commercialisés, le prix de base 56 TMP, lui, est en « très légère progression (+0,7 %) » par rapport à 2012.

Didier Bouville

La collecte laitière en forte progression en octobre

La collecte laitière a fortement augmenté en octobre 2013 par rapport à octobre 2012 (+5,5%), et devrait continuer à augmenter en novembre, selon une note Agreste conjoncture parue le 23 décembre. « Dans un contexte de conjoncture favorable, les éleveurs maintiennent un niveau élevé de production de lait pour répondre à la demande des transformateurs », explique le service statistique du ministère de l’Agriculture. Le prix du lait est 19% supérieur à l’année précédente, alors que le prix des aliments a reculé de 7%. Les régions de l’Ouest sont les plus dynamiques, avec + 8 % en Haute-Normandie, +6% en Bretagne, Basse-Normandie et Pays de la Loire. La collecte reste très dynamique dans les pays du Nord (Irlande +12 %, Pays-Bas + 8,5 %, Danemark + 8 %).

Didier Bouville

Valérie Metrich-Hecquet nommée secrétaire générale du ministère de l’Agriculture

Valérie Metrich-Hecquet vient d’être nommée, en Conseil des ministres, secrétaire générale du ministère de l’Agriculture. Elle prendra ses fonctions dès le 6 janvier prochain en remplaçant Jean-Marie Aurand. Comme prévu, celui-ci devient Directeur général de l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV). Depuis mai 2012, Valérie Metrich-Hecquet est Conseillère pour l’agriculture, le développement rural et la pêche au cabinet du Président de la République, François Hollande. Ingénieure générale des ponts, des eaux et des forêts, elle a été, entre 2000 et 2002, Conseillèræe technique pour les dossiers concernant l’agriculture, l’alimentation et la forêt, puis Conseillère pour l’agriculture et la pêche au cabinet du Premier Ministre Lionel Jospin. Elle a ensuite effectué sa carrière principalement au ministère de l’Agriculture mais aussi au ministère de l’Ecologie avant d’occuper la fonction de Directrice départementale des territoires des Yvelines de 2011 à 2012. Son remplaçant à l’Elysée est en cours de nomination.

Didier Bouville

RAGT fait entrer le Crédit Agricole Nord-Midi-Pyrénées dans son capital

Le groupe de semences RAGT vient d’annoncer qu’il fait entrer le Crédit Agricole Nord-Midi-Pyrénées dans le capital de sa holding de tête à hauteur de 6 %. Le Crédit Agricole remplace l’un des partenaires financiers de RAGT qui souhaitait se retirer après avoir été présent durant douze ans au capital. « L’actionnariat de RAGT est donc totalement issu du monde agricole et des agriculteurs, affirme Daniel Segonds, président du Conseil de Surveillance, puisque nous y retrouvons, aux côtés des fondateurs, le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées, Unigrains et Sofiprotéol. » RAGT poursuit toujours une stratégie de développement international.

Didier Bouville

L’agriculture dans vos assiettes pour les fêtes

« A la veille des fêtes de fin d’année, la FNSEA tient à rappeler à l’ensemble des décideurs de notre pays ainsi qu’à l’ensemble de nos concitoyens le rôle essentiel de l’agriculture dans l’élaboration des produits festifs », fait remarquer un communiqué de la FNSEA du 20 décembre.  Pour le syndicat, la gastronomie française doit beaucoup à la passion que les producteurs ont de leur métier : éleveurs, céréaliers, maraîchers, viticulteurs, horticulteurs…  Dans ce cadre, la FNSEA a « la volonté de voir des partenariats gagnants-gagnants devenir des références dans les négociations commerciales avec transformateurs et distributeurs… et pas seulement à l’occasion des fêtes ! »  « N’oublions pas qu’à leur base, il y a le produit agricole, premier maillon d’une longue chaîne de tradition, de goût et de valeur », conclut le communiqué.

Didier Bouville

Vols sur les exploitations : Xavier Beulin écrit à Manuel Valls

Depuis trois mois, la FNSEA alerte le Gouvernement sur « les pillages organisés qui concernent les biens des agriculteurs au premier chef mais qui concernent aussi l’ensemble des ruraux », est-il écrit dans une lettre adressée au Ministre de l’Intérieur le 18 décembre. Une réunion a été organisée avec les généraux de gendarmerie il y a deux mois, mais la FNSEA fait le constat « que les rondes de prévention se font de plus en plus rares », et déplore qu’un « certain nombre d’enquêtes n’aboutissent pas.» Le président de la FNSEA incite donc Manuel Valls à « passer à l’action ». « Pas une semaine ne se passe sans que de nouveau vols plus ou moins spectaculaires ne viennent assombrir le ciel de notre travail et de notre cadre de vie », ajoute Xavier Beulin. Dans ce cadre, le syndicat agricole souhaite que « les dispositifs nécessaires » soient trouvés pour « un retour de la sécurité en zone rurale.»

Didier Bouville

La Commission européenne a décidé de porter de 7 500 € à 15 000 € le plafond des aides nationales que peut recevoir un bénéficiaire dans le secteur agricole sur trois exercices fiscaux sans que ce soutien soit considéré comme une aide d’État risquant de fausser la concurrence. La limite globale pour ces aides de faible ampleur («de minimis») passe parallèlement de 0,75 % à 1 % de la production agricole du pays concerné. Ces dispositions, qui seront mises en œuvre le 1er janvier 2014, «permettront aux États membres de bénéficier d’une plus grande marge de manœuvre pour accorder des aides sans fausser la concurrence, notamment en situation d’urgence, et à la Commission, de simplifier le traitement des aides nationales», a commenté Dacian Ciolos, le commissaire européen à l’agriculture.

Didier Bouville