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L’Égypte cherche des fournisseurs français en viande bovine

Selon FranceAgriMer, les autorités sanitaires égyptiennes sont actuellement en mission d’inspection jusqu’au 25 janvier dans douze établissements français. L’idée est de « proposer de nouveaux candidats pour exporter de la viande bovine française en Égypte ». Ainsi, deux inspecteurs du Govs (general organization for veterinary services) vérifient que les critères sanitaires et rituels imposés par l’Égypte sont respectés.

La rédaction

Aide aux jeunes bovins : la FNSEA monte au créneau

En collaboration avec l’ensemble des organisations professionnelles concernées, la FNSEA étudie toutes les voies contentieuses sur l’aide aux jeunes bovins que le ministre de l’Agriculture a décidé de supprimer. On sait que cette aide dotée d’une enveloppe de 8 millions d’euros à destination des engraisseurs de jeunes bovins a fait l’objet d’une circulaire ministérielle en avril 2012, précisant les conditions d’attribution. Pour être éligibles, les éleveurs devaient notamment engraisser 50 jeunes bovins au minimum et s’être engagés contractuellement avec un ou plusieurs abatteurs. Des milliers d’éleveurs à qui cette aide avait été proposée en contrepartie d’engagements précis se trouvent aujourd’hui spoliés, estime la FNSEA qui ne compte pas en rester là.

La rédaction

Lait : la FNPL publie un indicateur de charges

La Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) a adopté un indicateur de charges et les modalités de son déclenchement. Basé sur la marge (prix du lait charges de l’alimentation achetée), il permet d’évaluer l’incidence de la hausse des charges subie par les éleveurs sur les produits laitiers comme le litre de lait UHT, les 200 g d’emmental râpé, ou sur quatre pots de yaourts nature. Par exemple l’impact de 30 euros/1000 litres de charges supplémentaires supportées sur l’année 2012 par les producteurs devrait se traduire par une revalorisation du prix du lait UHT de 2cts d’euros par litre, de 6 cts pour 200 g d’emmental râpé et de 1,3 cts pour quatre pots de yaourt nature. Cet indicateur sera diffusé au réseau de la FNPL et aux négociateurs des organisations des producteurs. Il devrait donc les aider à obtenir auprès des entreprises un prix du lait que la FNPL fixe à 340 euros/1000 litres à partir du 1er janvier 2013.

La rédaction

Le porc de montagne débarque à Paris !

« Nous sommes le commerce équitable nord » n’hésite pas à déclarer Georges Champeix, le président de l’Association porc montagne, venu présenter la filière porc de montagne à Paris. La filière porc montagne regroupe un millier d’éleveurs installés au-dessus de 600 mètres d’altitude, quatre abatteurs découpeurs et six salaisonniers. En 2012, la production a atteint 700 000 porcs charcutiers dont l’élevage et l’abattage et la transformation sont soumis à un strict cahier des charges. A l’origine de cette démarche, la volonté de valoriser des productions de qualité, permettant de faire vivre des familles dans des exploitations de taille humaine dans des zones défavorisées, clairement identifiées. Toute la filière y trouve son compte : l’origine montagne permet d’apporter une valorisation supplémentaire répartie entre tous les maillons de la filière grâce à un accord contractuel. Et pour ce qui est des éleveurs, une plus value de dix centimes par kilo de carcasse, soit un peu plus de 10 euros par porc, indique Georges Champeix.

La rédaction

Stabilité de l’excédent agro-alimentaire 

En novembre 2012, l’excédent agro-alimentaire français a atteint 1 288 millions d’euros, quasiment stable par rapport à celui de novembre 2011 (-14 milliards d’euros). Dans le détail, l’excédent des produits agricoles bruts a légèrement progressé. Les exportations de céréales ont peu évolué, la baisse des ventes vers les pays tiers étant compensée par la hausse des ventes vers les pays de l’Union européenne. En revanche, l’excédent des produits transformés a diminué. La croissance des ventes de vins a marqué un coup d’arrêt, alors que les importations en provenance de l’Union européenne ont progressé, notamment celles d’huiles, des préparations à base de fruits et légumes et de cacao. Sur les onze premiers mois de l’année, l’excédent a atteint 10, 76 milliards d’euros en augmentation de 137 millions d’euros par rapport à la même période de 2011.

La rédaction

CSA : la FNSEA renonce à ses temps d’antennes

Dans un courrier du 14 janvier, Xavier Beulin a demandé au président du CSA de reporter les temps d’antenne accordés à la FNSEA avant les élections aux chambres. Le 10 janvier dernier, la Confédération paysanne avait vivement dénoncé les temps d’attribution accordés au syndicat majoritaire. Face à ces protestations, la FNSEA a donc renoncé à participer à ces émissions. «Nous regrettons d’en arriver là, mais nous préférerons toujours l’esprit de responsabilité à la facilité», explique le président de la FNSEA. «Il y aura toujours des organisations qui veulent polémiquer pour le plaisir de polémiquer… sur ces sujets positifs et porteurs», assène par ailleurs Xavier Beulin.

La rédaction

Directive nitrates : Le Foll veut le dialogue avec la FNSEA

«J’accepte cette mobilisation tant qu’elle ne dérive pas vers des actions plus violentes», a indiqué le 15 janvier à Agra Presse le ministre de l’Agriculture, lors du salon des productions végétales (Sival), à Angers – réagissant à l’appel national à manifester lancé par la FNSEA contre la directive nitrates notamment. Cependant, Stéphane Le Foll souhaiterait «que les discussions se poursuivent dans le cadre d’un dialogue». Car, selon lui, la directive nitrates est un héritage du gouvernement précédent, «ça n’est pas le ministre qui est arrivé en mai qui a la responsabilité de gérer l’ensemble du dispositif. Le problème, c’est que ça vient d’avant», a-t-il rappelé. Le ministre s’est dit «pris par le temps» : «on est obligé de répondre à l’Europe, sans quoi c’est elle qui prendra des décisions pour nous et va nous astreindre à des sanctions». Stéphane Le Foll a indiqué vouloir trouver des solutions avec la profession, «mais, en même temps, il faut que l’on mette en place des processus nouveaux pour traiter ces questions».

La rédaction

La Fédération nationale des éleveurs de chèvres (FNEC) demande, dans un communiqué daté du 11 janvier, une revalorisation du prix du lait de chèvre. Pour la Fédération, « il est impératif d’augmenter le prix du lait d’au moins 50 €/ 1 000 litres dès ce début d’année ». Les producteurs « ont besoin de perspectives à moyen terme, si l’on veut maintenir une production de lait de chèvre sur notre territoire », alerte la FNEC.

La rédaction

Les immatriculations de tracteurs neufs progressent de 12 % en 2012

Les professionnels du Sedima (Syndicat national des entreprises de services et distribution du machinisme agricole) ont publié le 10 janvier les résultats définitifs de 2012. Les immatriculations de tracteurs agricoles neufs sont en nette progression par rapport à l’année précédente (+12 %) ce qui correspond à un volume de 42 712 nouvelles immatriculations. Le record est détenu par le Val de Marne où les achats ont progressé de 58 %. Les professionnels du machinisme agricole restent optimistes pour 2013, mais prudents.

La rédaction

«Réunie en conseil d’administration, ce jour, la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) a fait le constat que sa légitime revendication d’un prix du lait à 340 euros/1 000 litres en janvier n’a pas été suivie par certaines entreprises laitières», dénonce l’association dans un communiqué daté du 10 janvier. Elle appelle ainsi «tous les maillons de la filière laitière à leur responsabilité. Les producteurs de lait ne peuvent pas être les seuls à se serrer la ceinture. Une meilleure répartition des marges, dans toute la filière laitière, est vitale», défend-elle. Selon l’organisation, «le marché français laitier ne fonctionne pas. D’un côté, des associations de consommateurs dénoncent la hausse des prix à la consommation des produits alimentaires. De l’autre, de trop nombreux producteurs de lait s’interrogent quant à leur avenir d’éleveur laitier». Il serait donc temps «que les pouvoirs publics, conscients que les producteurs de lait ne peuvent supporter ce marché de dupe, proposent des solutions concrètes».

Lire aussi le « point de vue » de la Volonté Paysanne datée du jeudi 10 janvier 2013.

La rédaction