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«Je suis heureux de constater qu’il y a eu beaucoup de progrès ces derniers mois sur les mises aux normes des bâtiments d’élevage pour truies gestantes», s’est félicité John Dalli, le commissaire européen à la santé et aux consommateurs, à l’issue du Conseil agricole le 18 juin à Luxembourg. La directive européenne doit entrer en application le 1er janvier 2013. « Les choses avancent plus vite que ce que l’on prévoyait », a salué le commissaire.

Dix-huit États membres ont indiqué qu’ils parviendraient à se mettre en conformité avec la législation européenne d’ici 2 013 (dont l’Espagne, l’Allemagne les Pays-Bas et le Danemark). Mais en France, en Belgique, en Irlande et au Portugal, seuls 40 % des élevages seraient en règle à ce jour. Et la France (comme le Portugal) s’est déclarée en incapacité d’estimer le taux de conformité de ses élevages au 1er janvier prochain. La France est déjà en retard en ce qui concerne les mises aux normes des cages de poules pondeuses et devrait recevoir le 21 juin un avis motivé de Bruxelles sur cette question.

La rédaction

Comme pressenti à l’issue du premier tour des élections législatives, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a été élu dans sa circonscription de la Sarthe avec 59,45 % des suffrages exprimés. Il devrait donc être confirmé dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault dont tous les ministres se présentant à l’élection ont été élus.

Les anciens ministres de l’Agriculture qui briguaient un poste ont d’ailleurs tous été élus : les UMP Bruno Le Maire, (57,97 %), Dominique Bussereau (52,15 %), Hervé Gaymard (58,19 %), le socialiste Jean Glavany (66,91 %). Parmi les personnalités de profession agricole ou proche, on note l’élection de Jean Lassalle, centriste (50,98 %), Christian Jacob, UMP, (59,26 %), Chantal Berthelot, Socialiste (61 %), Lucien Degauchy, UMP (57,85 %), Catherine Quéré, Socialiste (59,12 %), Patrick Lemasle, Socialiste, (63,62 %), Jean-Marie Sermier, UMP (53,18). En revanche, les trois UMP Michel Raison, Jean Auclair, Jacques Le Nay ont été battus.

La rédaction

La révision de la réglementation «nitrates» pénalise l’élevage à l’herbe. En effet, la revalorisation des normes de rejet de vaches laitières compromet la capacité de certains élevages à l’herbe à respecter le plafond de 170 kg/ha d’azote issu des effluents d’élevage. Si les vaches nourries à l’herbe rejettent plus d’azote que celles alimentées avec d’autres fourrages, la réglementation antérieure tenait compte du fait que l’herbe recycle très bien ces surcroîts d’azote, explique la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL).

En janvier dernier la FNPL avait réclamé une dérogation à ce plafond de 170 kg/ha. «Cibler en particulier les éleveurs laitiers en conversion biologique ou en MAE, sur des zones sensibles d’un point de vue environnemental va à contre-courant des objectifs politiques affichés d’un meilleur respect de l’environnement, tout particulièrement sur ces territoires» s’insurge-t-elle. Avant d’appeler les producteurs à ne pas répondre au courrier que leur a fait parvenir l’administration leur demandant de respecter le nouveau règlement « nitrates ».

La rédaction

Un agriculteur bio sur deux vend en circuit court

Plus d’une exploitation bio sur deux a pratiqué la vente en circuit court contre une sur cinq en conventionnel e, 2009-2010, selon l’analyse d’Agreste publiée le 14 juin. Marchés et vente de paniers arrivent en tête. Ils sont en moyenne plus jeunes et plus formés qu’en conventionnels : chez les moins de 40 ans, un agriculteur bio sur deux a un diplôme de l’enseignement supérieur général ou agricole en bio alors qu’ils sont moins d’un sur trois en conventionnel. Les exploitations bio génèrent, hors considération de revenus, plus d’emplois : ils représentent 5 % du temps de travail agricole en 2009-2010 alors qu’ils cultivent 3,5 % de la SAU.

La rédaction

Pour Adivalor, la collecte des plastiques agricoles est en hausse sur la période récente 2009-2012. Alors que l’Ademe a annoncé dans un rapport une baisse – sur la période antérieure et différente de 2007-2010 -, des quantités de plastiques agricoles déclarées par des entreprises de valorisation, Adivalor, la filière de collecte des déchets agricole tempère, en présentant des chiffres plus récents et ne provenant pas des mêmes sources.

Selon l’organisme, créé en 2009 et qui a accès aux tonnages des collectes qu’elle assure, les quantités de plastiques, films et emballages usagés confondus, collectées via la filière Adivalor ont augmenté de 91 % entre 2009 et 2011 et devraient atteindre 40 000 t en 2012. Les données présentées par l’Ademe pour 2007-2010 et évoqués dans l’Agrafil du 13 juin, reposent sur des déclarations de valorisateurs.

La rédaction

La concentration des exploitations de grandes cultures se poursuit

D’après un document d’Agreste paru le 12 juin, sur le recensement agricole, entre 2000 et 2010, le nombre d’exploitations cultivant des grandes cultures a diminué d’un quart alors que leurs surfaces se sont maintenues à 15 millions d’hectares (Mha) en 2010. Les surfaces moyennes cultivées par les exploitations spécialisées dans ces productions ont ainsi fortement augmenté.

Les exploitations ad hoc cultivent en moyenne 48 ha de grandes cultures. Près d’un quart dispose de moins de 20 ha et cultive 2 % de la surface en grandes cultures – alors que 6 % d’entre elles ont plus de 200 ha et cultivent un quart des surfaces en grandes cultures. Sur 310 000 exploitations agricoles produisant des grandes cultures, 40 % sont spécialisées dans ces productions, contre 31 % en 2000, souligne Agreste.

La rédaction

Une première réforme des élections aux chambres d’agriculture devrait pouvoir entrer en œuvre avant le scrutin de début 2013. Il s’agit de permettre, au niveau des chambres régionales d’agriculture, une représentation pluraliste, en harmonie avec le niveau départemental. Le système actuel donne au contraire une surreprésentation au syndicat arrivé en tête au niveau départemental.

De plus, le président de l’APCA et le ministre de l’agriculture se sont concertés sur les difficultés de certaines filières de l’agriculture tel l’élevage avicole comme le montre le dépôt de bilan de Doux. Des conférences par secteur seront mises en place au niveau national de même qu’au niveau régional, a annoncé le ministre.

Enfin, Guy Vasseur a insisté pour que, dans le cadre de la réforme de la Pac, les normes et mesures environnementales soient harmonisées au niveau de l’ensemble des pays de l’UE.

La rédaction

La quantité de films agricoles collectés apparaît en baisse de 19 % en 2010 par rapport à 2007, selon le panorama du recyclage des plastiques dressé par l’Ademe pour l’année 2010. Globalement, les volumes de plastique collectés sur cette période ont diminué de 3 % par an, en partie du fait de la crise, qui s’accompagne d’un recul de la consommation de matières plastiques, passée de 5,4 millions de tonnes en 2007 à 4,5 millions de tonnes en 2010.

Les films agricoles représentent ainsi 4 % des déchets post-consommation en 2010 contre 5 %, en 2007. Ce sont les déchets ménagers qui progressent et représentent 40 % des déchets plastiques post-consommation, leur collecte passant à 227 kT en 2010. Sur les 940 000 tonnes collectées en France, et en incluant les exportations, 888 000 tonnes seront recyclées ou rénovées.

La rédaction

Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a toute chance d’être élu au second tour des législatives le 17 juin et donc de rester ministre. Au premier tour, il est en tête de cette 4ème circonscription du département avec 46,01 % des suffrages exprimés, devançant le candidat UMP Marc Joulaud crédité de 31,67 %. Compte tenu des réserves de voix de gauche (le Front de gauche a notamment obtenu 4,5 % des suffrages), l’élection de Stéphane Le Foll devrait être assurée au second tour. Stéphane Le Foll vit et est politiquement implanté dans cette région depuis de nombreuses années.

La rédaction

En avril 2012, « la hausse des prix à la production des animaux de boucherie est globalement moins vive qu’en mars (+5 %, après +10 %) », selon une étude d’Agreste parue en juin. Néanmoins, en moyenne sur les cinq dernières années, ils restent au-dessus des niveaux enregistrés (+13 %). Le ralentissement est dû aux productions porcines dont les prix perdent 3 % par rapport à l’année dernière. Seuls les prix des gros bovins et du lait parviennent à garder un niveau supérieur en avril 2012 par rapport à 2011 (respectivement +12 % et +3 %).

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