Fil info

Les Etats membres ont adopté ce 16 juillet, en Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale, la proposition de la Commission visant à restreindre l’utilisation de l’insecticide fipronil. Le traitement des semences de maïs et de tournesol par la substance ne sera plus autorisé. Les autorisations pourraient être accordées pour le traitement des semences cultivées dans des serres, à l’exception des poireaux, échalotes, oignons et brassicacées, pour lesquels les semences traitées pourront être semées en plein champ, si la récolte a lieu avant la floraison. La restriction s’appliquera à partir du 31 décembre 2013. Les semences qui ont été traitées pourront être semées jusqu’au 28 février 2014.

La rédaction

La FNPL soutient les laitiers livrant à Lactalis 

Depuis plusieurs jours, les producteurs de lait de la Mayenne mènent des actions pour réclamer à Lactalis de revaloriser le prix du lait afin que l’entreprise s’aligne sur les prix du marché européen.  Le président de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), Thierry Roquefeuil, s’étonne de « la capacité de Lactalis à s’asseoir sur les contrats signés ». Il s’exprimait à Paris lors d’une conférence de presse le 16 juillet. Il a assuré que si un producteur osait se lancer dans une procédure contre le géant laitier, la FNPL lui assurerait « tout son soutien”. « Etre les boucs émissaires, ça commence à bien faire », lance-t-il.

Aujourd’hui, les laitiers veulent que Lactalis respecte les accords signés et s’aligne sur les prix du marché. Lactalis propose un prix autour de 340 euros les 1000 litres de lait pour l’année 2013 alors que les autres groupes vont payer autour de 345 euros les 1000 litres, selon l’Union nationale des éleveurs livreurs Lactalis (Unell). “Si Lactalis ne veut pas suivre les orientations de prix, on sait très bien que les autres laiteries vont abaisser leurs prévisions de prix”, renchérit Thierry Roquefeuil rappelant qu’au printemps dernier la FNPL avait fait pression pour obtenir une revalorisation du prix du lait de 25 euros les 1000 litres pour que les éleveurs puissent répercuter la hausse des charges des matières premières.

La rédaction

Besoins en fourrage dans la Haute-Garonne et les Hautes Pyrénées

Pour subvenir aux besoins des éleveurs touchés par les intempéries, les FDSEA – JA de Haute-Garonne et de Haute Pyrénées ont lancé un appel à la solidarité le 9 juillet.  En Haute-Garonne, ils auraient besoin de 2 300 tonnes de foin et 500 tonnes de paille. En Haute Pyrénées : 3 700 tonnes de foin et 1000 tonnes de paille.

Pour les contacter : fdsea31@gmail.com et agrisolidarité65@gmail.com.

La rédaction

Lait : pas d’avancées sur le prix du lait chez Lactalis

Jeudi 11 juillet 2013, Lactalis a refusé d’augmenter le prix du lait payé à ses éleveurs livreurs, selon ces derniers, alors que les cours mondiaux flambent. « Lactalis ne veut pas respecter les indicateurs interprofessionnels sous prétexte qu’il n’arrive pas à répercuter les hausses aux distributeurs », témoigne Philippe Jehan, président FDSEA Mayenne, suite à une réunion entre les représentants de Lactalis, des organisations de producteurs (OP), et du médiateur des relations commerciales du ministère de l’Agriculture, qui s’est tenue à Paris. Le suivi de ces indicateurs dans la formation du prix du lait est pourtant inscrit sur les contrats signés entre les producteurs et la laiterie. « Le médiateur a reconnu que Lactalis ne respectait pas les contrats, nous allons étudier une réponse juridique », assure Philippe Jehan. L’entreprise avait accepté de participer à cette table ronde après que ses usines de Laval (Mayenne) et d’Andrézieux (Loire) aient été occupées par les éleveurs, mardi 9. Jeudi soir, Philippe Jehan espérait encore des négociations entre Lactalis et les OP permettent des avancées. Si rien ne bouge, une nouvelle mobilisation est prévue lundi 15 à 20 h 30, devant l’usine Lactalis de Laval.

La rédaction

Qui pourra conduire un tracteur à la retraite ?

Les ministères de l’Agriculture et de l’Intérieur se sont positionnés sur les règles applicables aux retraités pour la conduite des tracteurs. Jusqu’à présent, la situation n’était pas clarifiée. Dorénavant, un retraité agricole affilié ou non à la MSA peut conduire son tracteur agricole (ou véhicule avec un PTAC supérieur à 3,5T, attelé d’une remorque au PTAC supérieur à 750 kg)  rattaché à une exploitation agricole ou forestière, entreprise de travaux agricole ou CUMA avec un permis B.  D’autre part, un retraité agricole qui ne possède plus de numéro d’exploitation et qui ne cotise plus à la MSA peut continuer de conduire son tracteur  agricole avec un permis B.

La rédaction

84,2 % de réussite aux examens de l’enseignement agricole 2013

84,2 % : c’est le taux de réussite global, cette année, pour l’ensemble des diplômes de l’enseignement agricole. C’est 1,1 point de plus qu’en 2012, annonce le ministère de l’Agriculture qui a publié les chiffres nationaux le 9 juillet. Dans le détail, les taux de réussite sont en hausse pour les CAP agricoles (+1,3 %, à 87 %), pour les BEP agricoles (+4,5 % à 92 %) et pour le bac technologique (+2 % à 78 %, quand le taux de réussite dans l’éducation nationale est de 73,5 % en bac technologique). En bac professionnel, le taux de réussite est de 82 % (contre 70,5 % dans l’éducation nationale). Pour les BTA et BTSA, les taux de réussite sont de 93 % et 74 %.

La rédaction

Fusion des syndicats du machinisme agricole 

Le syndicat des entreprises de commerce international de matériel agricole (Secima), le Syndicat national des constructeurs de véhicules agricoles (SNCVA) et le Syndicat général des constructeurs de tracteurs et de machines agricoles (Sygma) ont décidé de fusionner en une seule entité au sein de l’Union des industriels de l’agroéquipement (Axema). La décision a été prise par les différentes assemblées générales des syndicats à l’issue de la 1ère biennale d’Axema qui s’est tenue à Paris, le 4 juillet. Patrick Pérard (Société Pérard) a été élu à la présidence. Il sera épaulé de deux vice-présidents, Philippe Girard (JCB) et François Piffard (Manitou). Le poste de trésorier a été confié à Benoît Franquet.

La rédaction

Retraites agricoles : les agriculteurs ne veulent pas être «oubliés» 

Alors que le Premier ministre a reçu le 4 juillet les organisations interprofessionnelles pour préparer la future réforme des retraites, la FNSEA fait part de « son inquiétude » quant au sort réservé aux retraites agricoles et craint que les agriculteurs soient « une nouvelle fois les oubliés de la réforme ». Alors que le candidat François Hollande s’était clairement engagé à revaloriser les plus faibles d’entre elles lors de la campagne présidentielle en 2012. Lors de la conférence sociale, la FNSEA a proposé une remise à plat des règles de calcul de la retraite pour l’ensemble des régimes. Et pour le court terme, la rue de la Baume attend du Gouvernement qu’il aborde « sans tabou la question du financement de la protection sociales par des ressources fiscales (TVA sociale) ou celle du calcul de la retraite des agriculteurs, sur les 25 meilleures années », alors qu’elle est calculée sur la carrière entière.

La rédaction

Reprise de Spanghero : le fondateur seul en lice 

L’offre de reprise des Etablissements Spanghero à Castelnaudary dans l’Aude par Delpeyrat, une filiale de Maïs Adour a été jugée irrecevable par le tribunal de commerce de Carcassonne, le 2 juillet. Il n’existe donc qu’une seule offre, celle du fondateur de l’entreprise, Laurent Spanghero et de ses partenaires. Le tribunal se prononcera ce 5 juillet : il aura à trancher entre la disparition de l’entreprise et un nouveau départ. Le plan proposé par Laurent Spanghero et le groupe Investimo fondé par Jacques Blanc prévoit le maintien d’une centaine de salariés dans une entreprise recentrée sur la production de plats cuisinés et de produits de terroir comme le cassoulet de Castelnaudary et la saucisse de Toulouse. D’ailleurs l’entreprise devrait s’appeler « Saveurs occitanes ».

La rédaction

Etiquetage obligatoire de l’origine des viandes : les JA demandent des  actes 

Suite au refus des députés à adopter des amendements dans la future loi de consommation qui aurait imposé l’étiquetage de l’origine des viandes le 26 juin, le syndicat des Jeunes agriculteurs fait part de son « Etonnement, surprise, stupeur » dans un communiqué. « L’adoption de ces amendements aurait pourtant constitué un signal fort en faveur de l’élevage français et de ses spécificités alors que des négociations commerciales bilatérales sont en cours. Et ce signal est absolument indispensable pour la survie de tous les éleveurs français », souligne les JA. Selon eux, il s’agit plus « d’un effet d’annonce plus qu’autre chose ». Dans ce cadre, ils interpellent les ministres et les députés : « Il va falloir apprendre à se donner les moyens de ses ambitions : la France se doit de revendiquer un étiquetage obligatoire de l’origine des matières premières agricoles. »

La rédaction