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La FNSEA appelle à cibler les manifestations 

A la suite de la manifestation de la FDSEA et des JA d’île de France le 21 novembre, la FNSEA a appelé son réseau à bien « cibler » les revendications. Autant la rue de la Baume soutient les initiatives qui visent à dénoncer l’excès de taxes et de réglementations, autant elle déplore la remise en cause de la réforme de la Pac. A l’issue du Conseil d’administration de la FNSEA, le 21 novembre, le secrétaire général, Dominique Barrau, a demandé aux fédérations départementales de « bien rester sur les problématiques qui entravent l’économie agricole », comme les taxes et les mesures réglementaires, sur lesquelles « nous n’avons pas été entendus ». Par contre, pas question d’y mêler la réforme de la Pac pour laquelle les décisions ont été prises. « La Pac a fait l’objet de 30 mois de discussions au sein de la FNSEA et avec les pouvoirs publics, les décisions qui ont été prises sont prises », a-t-il indiqué.

La rédaction

FNP et CFA : priorité à la modernisation des élevages 

«La situation particulièrement difficile des productions porcines et avicoles implique que soit rapidement engagée une politique d’amélioration de la compétitivité de ces deux filières», estiment la Fédération nationale porcine (FNP) et la Confédération française de l’aviculture (CFA) dans un communiqué commun. Ce qui passe par une modernisation des exploitations. Aussi, la FNP et la CFA demandent que des crédits conséquents soient affectés pour encourager les producteurs à moderniser leurs élevages, au moment où le ministre de l’Agriculture présente aux présidents de Régions les orientations du prochain programme de développement durable. «Seule une  politique ambitieuse de renouvellement des élevages dans le cadre de plans stratégiques de filières permettra d’assurer l’avenir des filières avicole et porcine françaises», concluent les deux organisations.

La rédaction

Pac : les nouveaux règlements adoptés par le Parlement européen

Le Parlement européen a adopté le 20 novembre les quatre textes de la réforme de la Pac, plus celui concernant les mesures de transition pour l’année 2014. C’est la première fois que le Parlement a été associé à une négociation sur la réforme de la Pac, et nous avons « été à la hauteur de notre rôle de codécideur », s’est félicité Paolo de Castro, le président de la commission de l’agriculture du Parlement.  Le Conseil des ministres de l’UE devrait approuver définitivement ces textes en décembre. La Commission européenne est déjà en train d’élaborer les actes délégués qui permettront une mise en œuvre concrète de cette nouvelle Pac. Alors que certains États membres et parlementaires européens ont accusé Bruxelles de reprendre la main sur la réforme avec ces actes délégués, le commissaire européen Dacian Ciolos s’est voulu rassurant : « L’esprit de ces actes délégués n’est en aucun cas de rouvrir des discussions politiques, mais, au contraire, d’appliquer pleinement le compromis, avec un certain nombre de détails importants ».

La rédaction

Budget UE : 38 % des crédits pour la Pac sur les sept prochaines années

Le Parlement européen a adopté le 19 novembre à Strasbourg le cadre financier de l’UE pour 2014-2020. Après deux ans et demi d’intenses négociations avec les États membres, les députés ont voté, par 537 voix contre 126 et 19 abstentions, un budget pluriannuel (en prix constants 2011) de 960 milliards € en engagements (-3,5 % par rapport à la période 2007-2013) et 908 milliards en paiements (-3,7 %). En engagements, les aides directes et le soutien des marchés agricoles (1er pilier de la Pac) absorberont 29 % du total des crédits (278 milliards €, y compris une réserve de crise de 2,8 milliards), le développement rural, ou 2e pilier, 9 % (95,6 milliards €). La Pac représentera donc 38 % du budget de l’UE au cours des sept prochaines années, contre… 70 % environ en 1984. En 2020, dernier exercice du prochain cadre financier, le 1er pilier sera doté de 37,6 milliards €, soit une baisse de 13 % comparé à 2013, dernière année de la programmation en cours, et le 2e pilier de 11,4 milliards, soit une baisse de 18 %.

 

La rédaction

Aides couplées : le contenu avant le budget pour les JA 

Dans le cadre des discussions avec les pouvoirs publics sur la mise en œuvre de la Pac, les JA déplorent que ne soient pas discutées les conditions d’attribution des aides couplées avant d’en fixer définitivement le montant des enveloppes financières.  « JA n’accepte pas l’idée de discuter de ces modalités d’attribution des aides couplées à l’intérieur d’enveloppes fermées et définitives », s’insurgent les JA. « Nous souhaitons avant toute chose définir les critères d’attribution, complètement déconnectés de l’historique, et nous permettant d’atteindre des objectifs partagés » poursuit le syndicat avant de conclure : « nous ne pouvons accepter de porter la responsabilité d’une répartition des aides en fonction d’enveloppes prédécidées ».

La rédaction

Prix du lait : la FRSEAO demande de mettre fin à la «logique du moins-disant»

La FRSEA de l’Ouest et les Jeunes agriculteurs de Bretagne demandent aux industriels laitiers de « sortir de la logique du moins-disant » sur le prix du lait, dans un communiqué du 14 novembre. Les deux syndicats expliquent aller actuellement à la rencontre des entreprises pour « demander des comptes » : « Dans un contexte où la conjoncture laitière est favorable à une hausse sensible du prix du lait, les producteurs dénoncent les positions unilatérales de certaines entreprises qui interprètent à leur gré les éléments de fixation du prix du lait », et proposent des « prix politique en deçà des perspectives de marchés » ou « attendent les positions de leur environnement concurrentiel pour se caler ».

La rédaction

Génétique animale : fusion des coopératives UNOG et CIA 

Les coopératives d’insémination artificielle Union Nord Ouest Génétique (Unog) et le Centre d’insémination artificielle de l’Aigle en Normandie (CIA) ont décidé de fusionner au sein d’une structure commune. La fusion sera effective le 23 décembre prochain, le jour où seront  dévoilés le nom  et l’identité graphique de la nouvelle coopérative. Grâce à ce regroupement, la nouvelle structure entend devenir un acteur significatif de mise en place, de vente de services et de génétiques bovines en France auprès des éleveurs tout en accélérant son développement à l’international. La direction de la nouvelle coopérative a été confiée à Marin Severdija dont l’une des missions sera aussi de mener à bien cette fusion.

La rédaction

La suppression de l’écotaxe rejetée au Parlement 

Les députés UMP ne sont pas parvenus, dans la nuit du 12 au 13 novembre, à abroger l’écotaxe « poids lourds », dont le Gouvernement a suspendu la mise en œuvre, fin octobre. L’amendement présenté par le député  des Côtes d’Armor, Marc Le Fur, dans le cadre de la discussion du projet de loi de Finances, pour 2014, a été rejeté par 60 voix contre 17. Marc Le Fur a justifié son initiative en indiquant que l’écotaxe avait été décidée « dans un contexte économique différent ». D’autres orateurs UMP ont souligné que cette nouvelle taxe était devenue « un symbole du matraquage fiscal ». Mais Frédéric Cuvelier, le ministre des Transports, a indiqué pour sa part que la décision de suspendre l’écotaxe « ne signifie pas sa suppression mais donne une chance à la discussion pour l’améliorer ».

La rédaction

Circuits courts : le ministère veut coordonner les initiatives

Pour atteindre les 40 % de produits de proximité dans la restauration collective d’ici 2017, le ministre de l’agriculture a souhaité rappeler, le 13 novembre, trois des initiatives qui existent aujourd’hui en France pour mettre en relation des agriculteurs avec des gestionnaires de restaurants ou cantines.

1. Agrilocal, la plateforme mise en place par le département de la Drôme rassemble 130 producteurs et s’étend à d’autres départements.

2. La plateforme de vente en ligne créée en 2012 par les Chambres d’agriculture, « Mes produits en ligne », compte pour sa part 500 producteurs.

3. Le réseau de 26 plateformes coordonnées par la Fnab (Fédération nationale d’agriculture biologique) pour faciliter l’approvisionnement en produits bio locaux.

Toutefois, il est encore possible d’améliorer les choses : «on va mettre en place un groupe de travail au sein du ministère pour coordonner» ce genre d’initiatives a annoncé Stéphane Le Foll. En effet, dans bien des cas, l’offre locale peine encore à trouver un débouché local.

La rédaction

+13 % des ventes de moissonneuses-batteuses en France sur la saison 2012-2013

La situation du marché des moissonneuses-batteuses en France sur la saison 2012-2013 est positive. « La demande particulièrement forte des agriculteurs français a permis une croissance de 13 % avec plus de 2 500 machines », selon un communiqué d’Axema (union des industriels de l’agroéquipement) et de Cema (comité européen des machines agricoles), le 12 novembre. Pour l’Europe, la saison 2012-2013 s’est achevée avec un volume de ventes similaire à celui de l’année précédente. Côté tracteurs, « les fabricants s’attendent à une baisse du marché européen d’environ 5 %, le portant à 174 000 unités pour 2013 ».

La rédaction