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Le Japon lèvera l’embargo sur la viande française le 1er février

Le Japon a officiellement annoncé le 28 janvier la levée de l’embargo imposé aux viandes bovines françaises depuis la crise de la vache folle en 2001, a indiqué à l’AFP le ministère délégué à l’Agroalimentaire. La décision, qui sera effective le 1er février, a été prise et annoncée par le Conseil de la sécurité sanitaire des aliments et des affaires pharmaceutiques du ministère de la santé japonais, a précisé le ministère. La levée de l’embargo concerne les restrictions sur « les viandes bovines issues d’animaux de moins de 30 mois en provenance de France, des Pays-Bas, du Canada et des États Unis », a-t-il précisé. Les viandes bovines françaises et européennes étaient interdites à l’importation au Japon depuis 2001 en raison de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB). Pour le ministre Guillaume Garot, qui se félicite de cette décision attendue déjà depuis quelque temps, «c’est aussi une bonne façon d’arrimer la présence française sur le marché japonais».

La rédaction

A sept jour de la fermeture du scrutin, le président de la FNSEA appelle les agriculteurs à « choisir et voter massivement ». « Il ne s’agit pas d’être élu pour être élu, mais bien de porter les espoirs de milliers d’agriculteurs dont certains doutent devant les incertitudes économiques, les contraintes de l’administration, les aléas du climat (….). Nous sommes là pour les aider et les accompagner. Nous sommes là également pour leur proposer de vrais développements à ceux qui veulent prendre des initiatives » souligne Xavier Beulin en rappelant que les jeunes, les anciens, les agricultrices, les propriétaires, les fermiers, toutes les productions, toutes les régions ont leur place à la FNSEA.

La rédaction

Réforme de la Pac : le règlement passe une première étape législative

La commission de l’agriculture du Parlement européen a adopté, le 24 janvier, l’ensemble de ses propositions de réforme de la Pac. Sur des mesures controversées comme le double financement des efforts environnementaux, l’anonymat des bénéficiaires des soutiens de la Pac ou encore certains critères de verdissement, il va falloir trouver des ajustements lors du vote du texte en séance plénière à Strasbourg prévu du 11 au 14 mars, a admis le président de la Comagri, le socialiste italien Paolo De Castro lors d’une conférence de presse à l’issue du vote. Il a également rappelé que sans accord sur le cadre financier pour la période 2014-2020, l’Assemblée plénière ne voterait pas le texte. Les chefs d’État et de gouvernement se réunissent les 7 et 8 février pour tenter de trouver une issue aux négociations sur le budget européen.

La rédaction

Interrogée le 23 janvier sur les connaissances des parlementaires en matière de nouvelles pratiques agricoles, la sénatrice de la Creuse, Renée Nicoux, a reconnu que les parlementaires n’étaient pas suffisamment formés ou informés de ces nouvelles pratiques, à l’occasion des 5èmes rencontres durables. «Nous ne sommes pas très nombreux à nous préoccuper des questions agricoles, a poursuivi la présidente du groupe d’étude sur l’économie agricole et agroalimentaire. Les parlementaires doivent être plus en prise directe avec ce volet absolument essentiel qu’est l’agriculture qui joue un rôle fondamental dans le maintien de l’environnement. Ce sont les agriculteurs dans leur ensemble qui nous font notre paysage», a-t-elle rappelé.

La rédaction

La réforme des cotations des ovins est opérationnelle

FranceAgriMer a annoncé le 22 janvier que la réforme des cotations pour les ovins « entrée abattoir » est opérationnelle. Cette réforme répond à deux objectifs : « mieux informer les opérateurs, les pouvoirs publics et la Commission européenne sur la réalité du marché » et « fiabiliser la collecte des prix et l’élaboration des cotations ». Par ailleurs, les cotations hebdomadaires sont transmises à la Commission européenne en vue d’éclairer sur les mesures de gestion des marchés à mettre en œuvre, le cas échéant. Les opérateurs concernés par la réforme sont ceux abattant ou faisant abattre plus de 20 000 têtes d’ovins par an dans un ou plusieurs abattoirs. Ils sont tenus de fournir à FranceAgriMer les informations nécessaires à l’établissement des cotations.

La rédaction

L’Égypte cherche des fournisseurs français en viande bovine

Selon FranceAgriMer, les autorités sanitaires égyptiennes sont actuellement en mission d’inspection jusqu’au 25 janvier dans douze établissements français. L’idée est de « proposer de nouveaux candidats pour exporter de la viande bovine française en Égypte ». Ainsi, deux inspecteurs du Govs (general organization for veterinary services) vérifient que les critères sanitaires et rituels imposés par l’Égypte sont respectés.

La rédaction

Aide aux jeunes bovins : la FNSEA monte au créneau

En collaboration avec l’ensemble des organisations professionnelles concernées, la FNSEA étudie toutes les voies contentieuses sur l’aide aux jeunes bovins que le ministre de l’Agriculture a décidé de supprimer. On sait que cette aide dotée d’une enveloppe de 8 millions d’euros à destination des engraisseurs de jeunes bovins a fait l’objet d’une circulaire ministérielle en avril 2012, précisant les conditions d’attribution. Pour être éligibles, les éleveurs devaient notamment engraisser 50 jeunes bovins au minimum et s’être engagés contractuellement avec un ou plusieurs abatteurs. Des milliers d’éleveurs à qui cette aide avait été proposée en contrepartie d’engagements précis se trouvent aujourd’hui spoliés, estime la FNSEA qui ne compte pas en rester là.

La rédaction

Lait : la FNPL publie un indicateur de charges

La Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) a adopté un indicateur de charges et les modalités de son déclenchement. Basé sur la marge (prix du lait charges de l’alimentation achetée), il permet d’évaluer l’incidence de la hausse des charges subie par les éleveurs sur les produits laitiers comme le litre de lait UHT, les 200 g d’emmental râpé, ou sur quatre pots de yaourts nature. Par exemple l’impact de 30 euros/1000 litres de charges supplémentaires supportées sur l’année 2012 par les producteurs devrait se traduire par une revalorisation du prix du lait UHT de 2cts d’euros par litre, de 6 cts pour 200 g d’emmental râpé et de 1,3 cts pour quatre pots de yaourt nature. Cet indicateur sera diffusé au réseau de la FNPL et aux négociateurs des organisations des producteurs. Il devrait donc les aider à obtenir auprès des entreprises un prix du lait que la FNPL fixe à 340 euros/1000 litres à partir du 1er janvier 2013.

La rédaction

Le porc de montagne débarque à Paris !

« Nous sommes le commerce équitable nord » n’hésite pas à déclarer Georges Champeix, le président de l’Association porc montagne, venu présenter la filière porc de montagne à Paris. La filière porc montagne regroupe un millier d’éleveurs installés au-dessus de 600 mètres d’altitude, quatre abatteurs découpeurs et six salaisonniers. En 2012, la production a atteint 700 000 porcs charcutiers dont l’élevage et l’abattage et la transformation sont soumis à un strict cahier des charges. A l’origine de cette démarche, la volonté de valoriser des productions de qualité, permettant de faire vivre des familles dans des exploitations de taille humaine dans des zones défavorisées, clairement identifiées. Toute la filière y trouve son compte : l’origine montagne permet d’apporter une valorisation supplémentaire répartie entre tous les maillons de la filière grâce à un accord contractuel. Et pour ce qui est des éleveurs, une plus value de dix centimes par kilo de carcasse, soit un peu plus de 10 euros par porc, indique Georges Champeix.

La rédaction

Stabilité de l’excédent agro-alimentaire 

En novembre 2012, l’excédent agro-alimentaire français a atteint 1 288 millions d’euros, quasiment stable par rapport à celui de novembre 2011 (-14 milliards d’euros). Dans le détail, l’excédent des produits agricoles bruts a légèrement progressé. Les exportations de céréales ont peu évolué, la baisse des ventes vers les pays tiers étant compensée par la hausse des ventes vers les pays de l’Union européenne. En revanche, l’excédent des produits transformés a diminué. La croissance des ventes de vins a marqué un coup d’arrêt, alors que les importations en provenance de l’Union européenne ont progressé, notamment celles d’huiles, des préparations à base de fruits et légumes et de cacao. Sur les onze premiers mois de l’année, l’excédent a atteint 10, 76 milliards d’euros en augmentation de 137 millions d’euros par rapport à la même période de 2011.

La rédaction