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Thierry Roquefeuil a été nommé président l’interprofession laitière lors de l’Assemblée générale du Cniel qui s’est tenue le 20 février 2013, pour un mandat de trois ans. Il succède à Henri Brichart qui présidait la structure depuis 2004. Thierry Roquefeuil est producteur de lait dans le Lot et est aussi président de la Fédération nationale des producteurs de lait. Dans sa tache, Thierry Roquefeuil sera assisté par deux vice-présidents, Dominique Chargé, président de la Fédération nationale des coopératives laitières et Olivier Picot, président de la Fédération nationale des industries laitières.

La rédaction

Vers une restructuration accrue des coopératives agricoles

Partant du constat que « le repli du produit intérieur brut en 2013 en France entraînera une baisse de la consommation », une étude du cabinet Xerfi montre que « les coopératives agricoles ne pourront pas espérer un redémarrage rapide de l’activité de leurs principaux débouchés ». Les prévisions de Xerfi montrent que le PIB français pourrait être négatif en 2013 à -0,2 %, et que malgré une reprise possible de la croissance en 2014, espérée à 0,8 %, « les ménages resteront vigilants sur leurs dépenses alimentaires ». Ainsi, pour mieux résister à cette conjoncture peu porteuse, l’étude montre que les coopératives procéderont à des rapprochements entre elles ou à des partenariats. Cette tendance à la restructuration des coopératives, et cette « course à la taille critique » sont aussi renforcées, selon Xerfi, par une baisse de l’enveloppe de la Pac, passant de 421 milliards d’euros sur 2007-2012, à 373 milliards pour 2014-2020, ainsi que par une volatilité de plus en plus forte des marchés agricoles.

La rédaction

Photovoltaïque : la ministre relance l’appel d’offres pour les installations intermédiaires

231 projets pour une capacité installée totale de 49,4 mégawatts crêtes ont été retenus, dans le cadre des 3e et 4e périodes de l’appel d’offres automatique pour les installations photovoltaïques sur toiture dont la puissance est comprise entre 100 et 250 kilowatts. La liste des lauréats a été publiée par le ministère de l’Ecologie le 19 février. L’appel d’offres n’a pas apporté les retombées industrielles escomptées. C’est pourquoi il est relancé en mars 2013, comme promis par Delphine Batho début février, avec des « conditions améliorées pour un volume global de 120 mégawatts sur un an, répartis en trois tranches de 40 mégawatts ». Le cahier des charges « prendra désormais en compte, outre le prix d’achat de l’électricité produite, le bilan carbone du processus de fabrication des modules photovoltaïques », annonce le ministère.?

La rédaction

Le ministère de l’Agriculture a rétabli partiellement l’agrément sanitaire des Etablissements Spanghero à Castelnaudary qui avait été retiré le 14 février. La suspension a été levée sur les agréments relatifs aux activités de production de viande hachée, de saucisserie, d’élaboration de plats cuisinés et de découpe de viande. « Aucune non-conformité n’a en effet été relevée par les inspecteurs sur les matières premières et les produits élaborés qui se sont tous révélés de bonne qualité », indique le communiqué du ministère de l’Agriculture. En revanche, l’agrément sanitaire reste suspendu pour les activités d’entreposage de matières premières congelées. Toujours selon le ministère de l’Agriculture, la brigade d’enquête vétérinaire « confirme que les estampilles sanitaires ont été modifiées » comme l’avait annoncé Benoît Hamon. Les conclusions définitives de l’enquête réalisée par la Direction générale de l’alimentation du ministère de l’Agriculture seront remises au ministre de l’Agriculture le 22 février.

La rédaction

La FNSEA pourrait se porter partie civile dans l’affaire des lasagnes au cheval

« La FNSEA pourrait se porter « partie civile » dans l’affaire des lasagnes au cheval compte tenu du discrédit jeté sur toute la filière », a déclaré Xavier Beulin le 18 février, sur RMC. La FNSEA rappelle qu’il faudra « prendre les sanctions adaptées » en fonction des résultats de l’enquête. « Si les dirigeants de Spanghero sont en faute, il faut les sanctionner, mais ne pas pénaliser toute l’entreprise », analyse-t-il. Par ailleurs, l’affaire illustre aussi la perte de repères sur la valeur de l’alimentation : « quand vous payez une barquette de lasagnes à 3,50 euros le kilo, vous payez plus cher d’emballage et de marketing que de produits alimentaires ».

La rédaction

La France critique le retour des farines animales dans l’alimentation des poissons

Le ministre de l’Agroalimentaire français Guillaume Garot a critiqué le 15 février le feu vert européen au retour de farines animales pour nourrir les poissons d’élevage, jugeant que celui-ci « tombe mal » en plein scandale sur la viande de cheval écoulée dans des plats étiquetés « pur bœuf ». Approuvé en juillet 2012 par les experts des États membres de l’UE, le retour des farines de porc et de volailles pour nourrir les poissons d’élevage sera autorisé à compter du 1er juin, a annoncé jeudi la Commission européenne.

Pour Delphine Batho, ministre de l’environnement, qui s’est exprimé sur le sujet le 18 février, « il est très important que la filière piscicole française s’organise pour qu’il y ait un label + sans farine animale + qui puisse faire son apparition sur les étalages, pour dire aux consommateurs français : le poisson que vous achetez n’a pas été nourri avec de la viande ».

La rédaction

Spanghero et Comigel impliqués directement dans l’affaire Findus

«Les entreprises françaises Spanghero et Comigel sont directement impliquées selon les investigations menées par la DGCCRF», a déclaré le 14 février Benoît Hamon, ministre de l’Économie sociale et solidaire et de la Consommation, à Bercy. L’enquête liée à la découverte de viande de cheval dans des plats préparés à base de bœuf a révélé ses premiers résultats : les deux entreprises françaises sont liées à la transformation et à la commercialisation de près de 4,5 millions de produits litigieux. Le circuit frauduleux fonctionne depuis plus de six mois et met en mouvement plus de 750 tonnes de viande de cheval étiquetée viande bovine. Les profits estimés de la fraude sont de 550 000 euros. Le parquet de Paris va être saisi. Les personnes impliquées encourent deux ans de prison et 187 000 euros de contraventions en tant que personne morale.

La rédaction

Les chambres d’agriculture se positionnent sur la transition énergétique

« Nous voulons faire en sorte que l’agriculture soit pleinement engagée dans la transition énergétique », a souligné Guy Vasseur, président de l’APCA, le 13 février. S’appuyant sur une étude prospective publiée par l’Ademe en novembre 2012 sur les scénarios énergétiques aux horizons 2030 et 2050, l’agriculture pourrait en effet mettre en avant un potentiel d’économies d’énergie de 23 % d’ici 2030 (et 40 % pour 2050). Mais aussi un potentiel d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre de 50 %, selon l’Ademe. Sans compter son potentiel de production d’énergie renouvelable, biomasse en tête : en 2050, agriculture et forêt pourraient produire plus de 30 % de l’énergie nationale, selon l’Ademe. Le dossier de la méthanisation est aussi défendu par l’APCA, qui a notamment évoqué, lors d’un entretien avec Delphine Batho, la simplification des procédures. Quelles que soient les filières, la participation de l’agriculture à la transition énergétique passera par des projets réalisés en collaboration étroite avec et au sein des territoires, a insisté Guy Vasseur.

La rédaction

La Fédération nationale du cheval  (FNC) « déplore et condamne la tromperie du consommateur sur la nature de la viande utilisée ». A la FNC, les producteurs de viande chevaline considèrent que, qui consomme cette viande « le fasse en toute connaissance de cause ». Chez les producteurs de viande bovine, c’est également la colère qui prévaut. Comme la Fédération nationale bovine, sa section des organisations de producteurs non commerciales, Elveafrance ne peut admettre que des opérateurs à « une seule fin de gains immédiats, frauduleux et à leurs seuls profits, jouent impunément avec la confiance des consommateurs, ternissant l’image du secteur bétail et viande ». Elveafrance s’associe à l’ensemble des demandes déjà formulées à savoir un renforcement des contrôles sur les origines des viandes et les pratiques des opérateurs de produits transformés et appelle les distributeurs à privilégier l’origine France pour les produits transformés.

La rédaction

Traitement des carcasses bovines : l’usage de l’acide lactique autorisé 

La Commission européenne a autorisé l’usage de l’acide lactique en tant que décontaminant des carcasses bovines dans les abattoirs. Cette pratique qui est interdite en Europe est utilisée de manière courante aux Etats-Unis. En tout cas, cette décision qui entre en vigueur le 25 février va ouvrir le marché européen à la viande bovine en provenance des Etats-Unis qui étaient très demandeurs en la matière et faciliter la signature d’un accord de libre-échange avec Washington dans les mois qui viennent. Comme pour les OGM, cette mesure a été acquise grâce au pouvoir de décision qui est accordé à la Commission européenne par les traités. Comme les ministres de l’Agriculture ne sont pas parvenus, le 29 novembre dernier, à dégager une majorité qualifiée sur cette question -la France notamment s’y est notamment opposée-, la décision finale est donc revenue à la Commission européenne. L’Autorité européenne de sécurité des aliments avait donné au préalable un avis favorable sur la sûreté de ce produit.

La rédaction