Fil info

FNPL : le prix du lait n’est pas «négociable» 

Pour la Fédération nationale des producteurs de lait, le prix du lait devra afficher une valeur comprise entre 365 et 380 euros/1000 litres en raison « des évolutions positives » des marchés laitiers.  Elle  estime que la base de calcul, pour 2014, doit intégrer les éléments obtenus en 2013 « C’est non négociable », estime-t-elle. C’est d’ailleurs le souhait du ministre de l’Agriculture. N’a-t-il pas déclaré lors de ses vœux à la presse, le 16 janvier, que « la base de négociation du prix du lait 2014, c’est ce qui a été obtenu l’an dernier », en précisant « qu’il allait être attentif aux  négociations concernant le prix du lait payé aux éleveurs ».  Et la FNPL de faire valoir que le prix du lait payé aux éleveurs en Allemagne s’est élevé en moyenne annuelle  2013 à 365 euros/1000 litres contre environ 340 euros/1000 litres en France. « La bonne valorisation du lait allemand n’est pas magique. Elle est notamment possible car le marché intérieur laitier allemand fonctionne », souligne-t-elle.

La rédaction

Un label pour distinguer les produits de l’agroforesterie ?

Les agroforestiers français planchent sur la création d’un label pour distinguer les produits issus de ces systèmes. Ce projet sera présenté au prochain salon de l’agriculture à Paris par l’association française d’agroforesterie. « On sait depuis longtemps que les systèmes agroforestiers sont un plus pour la qualité des produits. La Dehesa espagnole (NDLR : domaine communal accessible à tout habitant de la commune) et le jambon Pata negra en sont un très bon exemple » explique Alain Canet, président de l’association. « Courant 2014, nous allons faire déguster les produits issus de ce système les faire travailler par des restaurateurs, les distribuer dans des boutiques, pour faire valider le concept par les consommateurs, puis nous verrons avec un organisme certificateur. » Objectif : parvenir à lier fortement « protection de l’environnement » avec « qualité des produits ».

La rédaction

Space : Marcel Denieul succède à Jean-Michel Lemétayer

Le Conseil d’Administration du Space, le 20 janvier, a élu Marcel Denieul, président du salon spécialisé sur l’élevage de Rennes. Il succède ainsi à Jean-Michel Lemétayer. Marcel Denieul est président de la Chambre d’Agriculture d’Ille et Vilaine depuis février 2013. Éleveur à Janzé (Ille et Vilaine), dans le cadre d’un Gaec à 10 associés, avec pour productions principales, le lait, le porc et le poulet de Janzé, il est également vice-président de la Chambre Régionale d’Agriculture de Bretagne, et secrétaire général adjoint du bureau de la Fédération Nationale des Producteurs de Lait.

La rédaction

Stéphane Le Foll «très attentif» aux négociations sur le prix du lait

Le ministre de l’agriculture, à l’occasion de ses vœux à la presse le 16 janvier, a affirmé qu’il voulait être très attentif aux négociations concernant le prix du lait payé aux éleveurs. Et d’insister sur le fait que « la base de négociation c’est ce qui a été obtenu l’an dernier ». Il appelle les négociateurs « à la responsabilité », remarquant qu’en Allemagne le prix payé aux éleveurs tourne autour des 400 euros (les 1 000 litres) alors qu’il est de l’ordre de 340 euros en France. « On a besoin de lait en France » dit-il. « Si on n’en a pas assez, nos clients, comme les Chinois qui viennent chercher de la poudre de lait chez nous, iront en chercher ailleurs ».

 

La rédaction

Les conditions écologiques poussent l’élevage allemand vers l’Est

Les problèmes et objectifs écologiques ont tendance à pousser l’élevage allemand vers l’Est du pays. C’est ce qui a été constaté lors d’une conférence organisée récemment par le Syrpa (professionnels de la communication en agriculture). En élevage, la Basse Saxe, région traditionnelle pour cette activité, arrive à saturation : «c’est trop pollué» affirme Michel Ferret, ancien chef du service marché et études des filières chez FranceAgriMer. Juergen Ohlhoff, conseiller agricole à l’ambassade d’Allemagne à Paris a rappelé que l’Allemagne a pour objectif de réduire de 40 % ses émissions d’ammoniac d’ici 2035. Les pouvoirs publics de Basse Saxe et des länders de l’Est développent donc une coordination renforcée pour accueillir de nouveaux élevages à l’Est. Ceci se situe dans un nouveau contexte où, indique Michel Ferret, «le ministre de l’agriculture de la Basse – Saxe est du parti des Verts depuis février 2013 comme c’est le cas dans quatre autres länder».

La rédaction

Philippe Pinta : les propos de F. Hollande rejoignent les propositions d’Orama

Le président d’Orama (producteurs de grandes cultures) Philippe Pinta a rebondi, dans une déclaration du 15 janvier, aux propos du président de la République la veille, estimant que « le principal problème de la France c’est sa production… Il nous faut produire plus, il nous faut produire mieux ». Selon Philippe Pinta, « c’est dans ces termes exacts qu’à Orama nous présentons depuis des mois aux Pouvoirs publics notre ambition pour les grandes cultures françaises, secteur qui, avec ses partenaires de filières, génère d’importants excédents commerciaux et beaucoup d’emplois. » Et de citer le plan de compétitivité proposé au ministre de l’Agriculture et que celui-ci a mis à l’étude.

La rédaction

Accord signé pour un salaire minimum dans l’industrie de la viande en Allemagne

Les industriels de la viande (ANG) et les organisations syndicales du secteur (NGG) ont signé, le 13 janvier, un accord pour mettre en place un salaire minimum, confirmant les informations parues la veille. L’application de la disposition concerne tous les Länders d’Allemagne. En outre, l’ANG et la NGG souhaitent que l’accord soit «applicable à l’ensemble des industries de la branche, y compris les sous-traitants des industries nationales». Autrement dit : les salariés allemands et les travailleurs détachés seront bénéficiaires de ce salaire minimum. Les échéances sont confirmées ainsi : 7,75 euros au 1er juillet 2014, 8,00 euros au 1er décembre 2014, 8,60 euros au 1er octobre 2015 et 8,75 euros au 1er décembre 2016. Pour rappel, environ 75 % des salariés des abattoirs allemands sont originaires des pays de l’Est.

La rédaction

Fromages au lait cru : contrôles sanitaires renforcés aux Etats-Unis

La Food and Drug Administration aux Etats-Unis (FDA) a annoncé la mise en place d’un plan de contrôles renforcé  sur les fromages au lait cru. Lancé depuis le début janvier et pour une durée d’un an, ce plan vise à identifier la présence de listéria, salmonelles et coli dans tous les fromages au lait cru vieillis de plus de plus de 60 jours qu’il soient à pâte dure ou à pâte semi-dure et quelle que soit l’origine du lait (vache, brebis, chèvre). La FDA devrait effectuer 1600 prélèvements sur tous les fromages domestiques et importés. Mais ce sont les importations qui seront particulièrement concernées puisque 70 % des contrôles y seront effectués. Cette initiative américaine ne sera pas sans conséquence sur les ventes françaises de  Comtés et Roquefort outre-atlantique ainsi que sur tous les produits déclarés au lait cru et âgés de plus de 60 jours.

La rédaction

Les Restos du cœur appellent les producteurs de lait à la solidarité

Les Restos du cœur « appellent à la solidarité des producteurs laitiers », dans un communiqué diffusé le 9 janvier. « Il y a urgence », préviennent-ils, car les repas distribués ont augmenté de 11 % l’année dernière, soit 130 millions de repas distribués à 960 000 personnes. Et cet hiver, « l’association vient de dépasser le seuil tristement symbolique de 1 million de personnes accueillies ». Les Restos du cœur se félicitent de la défiscalisation des dons de lait pour les producteurs, effective dès ce mois de janvier. Ils préviennent que pour bénéficier de cette déduction fiscale (de 60 % de la valeur du don, dans la limite de 5 pour mille du chiffre d’affaires hors taxes de l’exploitation), les dons doivent être effectués avant le 15 février 2014.

La rédaction

IJ maladie : la cotisation fixée 200 €

Un arrêté publié au journal officiel du 28 décembre fixe à 200 €/an et par exploitation le montant de la cotisation forfaitaire qui financera la nouvelle indemnité maladie en cas de maladie ou d’accident de la vie privée. Ce montant restera stable pendant trois ans ( 2014, 2015 et 2016). Fin 2012, le Gouvernement avait annoncé une cotisation de 170 € par an et par exploitation. Mais la MSA jugeant que ce montant ne couvrirait  pas les coûts estimés en régime de croisière a proposé une cotisation plus élevée mais inchangée pendant trois qui a été retenue par les pouvoirs publics. Depuis le 1er janvier, les chefs d’exploitation, les collaborateurs et les aides familiaux bénéficient donc  du versement d’indemnités journalières en cas d’arrêt de travail, suite à une maladie ou un accident de la vie privée. Le montant de l’indemnité est calqué sur l’assurance ATEXA et s’élève donc à 20,91 € pour les 28 premiers jours et 27, 88 € à partir  du 29ème jour. L’indemnité est versée après un délai de carence de sept jours (trois jours en cas d’hospitalisation).

La rédaction