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Les députés s’intéressent aux circuits courts

Une mission d’information parlementaire sur les circuits courts et la relocalisation des filières agro-alimentaires sera menée à l’Assemblée nationale par Brigitte Allain, députée écologiste de Dordogne. Les auditions débuteront dans les prochains jours. Un rapport final présentera « l’état des lieux et les avantages des circuits courts en France métropolitaine et ultra marine ainsi que les freins et leviers pour relocaliser la production, la transformation et la consommation alimentaire », indique un communiqué de la députée du 19 novembre.

La rédaction

Changement climatique : les chambres d’agriculture veulent mieux accompagner les producteurs

Les chambres d’agriculture ont réfléchi à la manière de mieux accompagner les producteurs pour faire face au changement climatique, lors d’une journée d’étude à Paris, le 19 novembre. « Aller vers les agriculteurs en ayant comme clé d’entrée l’environnement, c’est une erreur : il faut arriver avec des choses pragmatiques », a conseillé Jean-Luc Gitton, vice président de la Chambre d’agriculture du Cher. « On touche des gens qui ont la tête dans le guidon pour survivre, on peut les toucher par l’économie : consommer moins d’énergie, c’est positif pour les émissions de gaz a effet de serre, mais aussi pour le porte monnaie », a-t-il développé. Pour faire face aux enjeux climat énergie biomasse, les chambres d’agriculture veulent définir une feuille de route pour 2020, afin de « faire de l’agriculture une source de solution ».

La rédaction

Budget européen 2015 : échec des négociations

Les États membres de l’Union européenne et le Parlement européen ne sont pas parvenus, dans la nuit du 17 au 18 novembre, à trouver un compromis sur le budget communautaire 2015. La Commission de Bruxelles va donc présenter un nouveau projet qui, notamment et contrairement à ce qu’elle avait proposé en octobre, devrait faire appel aux ressources de la Pac – et non plus à la réserve de crise agricole – pour financer les mesures de soutien prises face à l’embargo russe sur les produits agroalimentaires de l’UE. En l’absence d’accord en décembre sur ce nouveau projet, l’Union commencera à fonctionner en 2015 sous le régime des douzièmes provisoires (déblocage de fonds mensuel).

La rédaction

La FNSEA soutient la mobilisation du Medef, de la CGPME et de l’UPA pour la croissance et l’emploi

Le Mouvement des entreprises de France (Medef), la Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME), et l’Union professionnelle artisanale (UPA) se mobilisent du 1er au 5 décembre afin « de faire comprendre les difficultés actuelles et le manque de pragmatisme de certains dispositifs, de tracer des pistes de solutions et de convaincre de la nécessité urgente d’une cohérence d’action pour tous nos élus », ont fait savoir les trois organisations. Dans la lignée de la mobilisation du 5 novembre, la FNSEA soutient cette initiative, rappelant que les agriculteurs, également chefs d’entreprise, « attendent des décideurs politiques des mesures concrètes, qui lèvent les freins au développement de leur activité et qui leur permettent de produire, d’être compétitifs et de créer de l’emploi », a indiqué le syndicat agricole dans un communiqué du 18 novembre. Les modalités concrètes de cette participation seront décidées « selon le contexte local », a précisé la FNSEA.

La rédaction

Leclerc prêt à ménager le monde agricole sur la guerre des prix

Michel-Édouard Leclerc, patron de l’enseigne de distribution éponyme, a déclaré le 17 novembre sur France Inter qu’il est pour une trêve sur la guerre des prix dans le domaine agricole. « Pour moi aujourd’hui l’important c’est qu’on relâche la pression sur le monde agricole et qu’on fasse porter la guerre des prix sur le non alimentaire, sur le textile, les équipements de voiture, tout ce qui fait les dépenses d’un couple », a-t-il préconisé. La baisse des prix des produits de grande consommation vendus en supermarché pénalise les industriels comme les distributeurs, a-t-il affirmé.

La rédaction

Alexandre Merle, élu président de la section veaux d’Interbev

Représentant de la Fédération nationale bovine (FNB) et éleveur de veaux en Savoie, Alexandre Merle a été élu, le 12 novembre, président de la section veaux de l’Interprofession bétail et viande (Interbev). Il succède à Fabrice Heudier. Marc Butruille (syndicat de la vitellerie) a été élu vice-président.

La rédaction

FNO : mobilisation contre le loup 

Pour protester contre les dégâts provoqués par les prédateurs, la Fédération nationale ovine (FNO) organise les 25, 26 et 27 novembre deux transhumances nationales. L’une avec 200 brebis transportées en bétaillères partira de la Meuse, le 25 novembre, avec deux haltes à Verdun et à Reims. L’autre du Puy en Velay avec 180 brebis et deux arrêts à Moulins puis Orléans. Les deux troupeaux se rejoindront dans la matinée du  27 novembre sur le Champ-de-Mars à Paris sans être mélangés pour des raisons sanitaires. En fin de journée quelques animaux seront conduits au ministère de l’Ecologie, boulevard Saint Germain pour sensibiliser Ségolène Royal à la prédation et à l’échec du plan loup.

La rédaction

Méthanisation : l’exonération de la TFPB adoptée à l’Assemblée nationale 

Ainsi que s’y était engagé le Gouvernement l’Assemblée nationale a adopté en séance publique un amendement prévoyant d’exonérer les installations de stockage (matières entrantes et digestats) dédiées à la méthanisation de la Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) et de la cotisation foncière des entreprises (CFE). Le texte vise les installations et bâtiments de toute nature affectés à la production de biogaz, d’électricité et de chaleur par la méthanisation. L’article prévoit également d’étendre de cinq à sept ans l’exonération temporaire de TFPB et de CFE. Pour entrer en application, le dispositif devra être adopté par le Sénat. Il devrait le faire prochainement. Reste à régler le cas des installations existantes qui ne bénéficient pas de ce nouveau dispositif. Pour le Gouvernement l’objectif est de porter à 1 000 le nombre de méthaniseurs en 2020 contre 90 fin 2012.

La rédaction

27/28 novembre : Conférence environnementale 2014 

La Conférence environnementale 2014 se tiendra au Palais de l’Elysée les 27 et 28 novembre. Trois sujets ont été inscrits à l’ordre du jour : climat et biodiversité, transports et mobilité durables, environnement et santé. Elle sera ouverte par le président de la République le 27 novembre. En vue de la table ronde sur la « Mobilisation nationale pour le climat et la prise en compte des enjeux de la biodiversité », les organisations agricoles, en format Conseil de l’agriculture française (CAF), ont produit une contribution commune à «l’agenda des solutions » sur les actions déjà mises en œuvre ou susceptibles de l’être par l’agriculture (économie d’énergie,  productions d’énergies renouvelables…). Est également rappelé : l’impact du changement climatique sur l’activité agricole (évènements climatiques, modifications des calendriers culturaux …etc.), la spécificité de son activité et les solutions qui peuvent être apportées pour et par l’agriculture au dérèglement climatique.

La rédaction

Commerce extérieur : essoufflement de l’excédent 

En septembre 2014, l’excédent des échanges agroalimentaires a atteint 749 millions d’euros, en baisse de 131 millions d’euros sur le même mois 2013. Il a surtout reculé avec les pays tiers en raison du repli des exportations de blé tendre sous l’effet de la baisse des prix, mais aussi des quantités vendues à l’Algérie et à la Chine. Idem pour l’orge vers le Proche et le Moyen-Orient. Certes, l’excédent s’améliore légèrement de 15 millions d’euros avec l’Union européenne mais de façon très insuffisante pour combler l’érosion avec les pays tiers. En fait les résultats de septembre s’inscrivent dans la tendance observée depuis plusieurs mois d’un essoufflement de nos ventes agroalimentaires hors de nos frontières. Sur les neuf premiers mois de 2014, l’excédent  s’est établi à 6,5 milliards d’euros, en baisse de 1,8 milliard sur un an. L’effritement frappe d’abord les produits bruts dont l’excédent recule de 1,3 milliard d’euros mais aussi dans une moindre mesure les produits transformés en repli de 482 millions d’euros.

La rédaction