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Congrès FNSEA: X. Beulin attend de M. Valls qu’il «restaure la confiance»

Le Premier ministre Manuel Valls se rendra et s’exprimera au congrès de la FNSEA dans la matinée de ce jeudi 26 mars, à Saint Etienne. Il y sera accompagné par le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll. A la veille de leur venue, le président du syndicat Xavier Beulin a souhaité, lors d’une conférence de presse le 25 mars que Manuel Valls «restaure la confiance avec les agriculteurs, et non pas qu’il prône la décroissance fusse-t-elle durable». A l’issue de la manifestation nationale du 5 novembre 2014, le Premier ministre avait lancé quatre chantiers pour l’agriculture (environnement, compétitivité-relations commerciales, innovation-recherche, pénibilité-apprentissage). La FNSEA attend des réponses sur ces dossiers. «La méthode Valls, c’est de suivre les dossiers engagés. Il y a un suivi, il faut le reconnaître», estime X. Beulin. Le syndicat a par ailleurs annoncé qu’il alignerait, d’ici le 1er janvier 2016, le nombre de ses fédérations régionales sur la réforme territoriale (passage de 22 à 13 régions).

La rédaction

91% des Français favorables aux installations de biogaz (sondage BVA)

91% des Français se déclarent favorables au développement des installations de production de biogaz, selon un communiqué du Syndicat des énergies renouvelables, le 24 mars. Un sondage réalisé par l’Institut BVA (société française de sondages d’opinions) début février montre aussi que cette énergie est considérée comme «une solution maîtrisée, aux multiples facettes, source de développement local par sa capacité à s’adapter aux spécificités du territoire (taille de projet, process, …)». Pour Jean-Louis Bal, président du Ser, les résultats de cette étude doivent «encourager à développer cette forme d’énergie en informant la population et le monde agricole de ses atouts».

La rédaction

PAC : «pagaille administrative et cacophonie» (FNO)

Aides ovines, ICHN, admissibilité des surfaces, verdissement, la Fédération nationale ovine (FNO) dénonce une certaine «pagaille administrative» concernant ces questions. «Transmission tardive des informations, remise en cause de certains systèmes d’élevage, manque de communication entre services administratifs et auprès du monde agricole, absence de règles claires… la liste des réclamations est longue !», estime un communiqué de presse du 23 mars de la FNO. «De stupéfaction en désappointement, la mise en œuvre des modalités de la nouvelle PAC 2015-2020 met à mal les nerfs et le moral des moutonniers français !». Dans ce sens, la FNO demande «à l’administration de s’engager sur des dates de paiements des aides. La complexité administrative et les remises en cause perpétuelles, entourant la mise en place de cette nouvelle PAC mettant déjà à mal son application, des retards de paiements, comme c’est déjà le cas aujourd’hui, rendraient la situation intenable pour l’ensemble des éleveurs ovins français. Enfin, nous demandons à l’administration un réel effort d’accompagnement des éleveurs dans leur déclaration 2015 et de la souplesse lors des contrôles», conclut le communiqué.

La rédaction

Investissements : Bruxelles veut faciliter l’accès au crédit pour l’agriculture

La Commission de Bruxelles et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont présenté le 23 mars un modèle d’instrument de garantie financière dans le but de faciliter l’accès des agriculteurs au crédit. L’objectif est de pousser les États membres et régions de l’UE à recourir à la possibilité qui leur est offerte de créer, dans le cadre des programmes de développement rural 2014-2020, des outils, des fonds de garantie notamment, qui aident les agriculteurs à obtenir des prêts. Une possibilité très peu utilisée à ce stade, et qui, selon la Commission, peut favoriser notamment les investissements pour la restructuration du secteur laitier après l’abolition des quotas ou pour l’installation des jeunes.

La rédaction

Pacte de responsabilité : signature d’un accord national 

Les négociations sur le Pacte de responsabilité en agriculture ont abouti récemment à la conclusion d’un accord entre les organisations patronales de l’Agriculture (FNSEA, FNCuma, Fédération nationale des entrepreneurs des territoires notamment) et les organisations syndicales de salariés (CFDT, CFTC, CGC). Au terme de cet accord il est prévu un engagement sur le développement de l’emploi avec un effort particulier sur les embauches en CDI, une amélioration de l’accessibilité aux métiers agricoles pour les jeunes et les demandeurs d’emploi ainsi que la mise en place de dispositifs innovants pour le transport, le logement et la garde d’enfants par exemple.

La rédaction

Face à la situation extrêmement délicate à laquelle sont confrontés les éleveurs de porcs, la FNP, la FNSEA et les JA ont demandé au ministre de l’Agriculture l’organisation d’une cellule de crise au niveau national pour arrêter un véritable plan de sauvetage de la production porcine nationale. L’accord a été donné par Stéphane Le Foll. La cellule de crise se tiendra le 31 mars.

La rédaction

Mise en œuvre de la Pac : Le Foll s’engage auprès des chambres d’agriculture

Le ministre de l’agriculture s’est engagé auprès des chambres d’agriculture récemment, lors d’une session nationale de l’APCA, à aborder et régler les problèmes qui demeurent concernant l’application de la nouvelle Pac lors d’une réunion qui devrait avoir lieu entre le ministère « et le bureau de l’APCA » la semaine du lundi de Pâques. Cette session du 19 mars a été particulièrement animée, les présidents de chambres d’agriculture interpellant le ministre sur de nombreux sujets : le blocage d’un certain nombre d’installations de jeunes agriculteurs, le sort des haies dans les déclarations Pac au regard des surfaces d’intérêt environnemental, le financement des chambres d’agriculture au vu de la réduction de leur ressource fiscale, les modalités d’application des ICHN (Indemnité compensatrice des handicaps naturels), etc..

La rédaction

Bovins viande: la conjoncture 2015 doit tirer les prix au producteur à la hausse, selon la FNB

«Le marché de la viande bovine présente pour 2015 des perspectives plus favorables», estime le bureau de la Fédération nationale bovine (FNB) dans un communiqué paru le 19 mars. En conséquence, demande le syndicat spécialisé, «les prix à la production en France doivent bénéficier de cette conjoncture et se redresser plus nettement, d’autant que les entreprises d’aval ont reconstitué des marges importantes depuis 2013 avec un prix consommateur toujours en croissance». Pour les éleveurs, «il y a urgence à rétablir la situation de trésorerie et de rentabilité des exploitations». Selon la FNB, la consommation affiche «une progression sur les premières semaines de 2015», les exportations sur pays-tiers «donnent des signes de reprise», la demande intérieure «se trouve confortée par l’objectif du manger français avec une évolution progressive des acteurs de la RHD».

La rédaction

La FNB impatiente sur le redressement des prix 

Selon la Fédération nationale bovine, le marché présente pour 2015 des perspectives plus favorables. La consommation, équilibrée en 2014, affiche une progression sur les premières semaines de 2015, y compris celle de la RHD désormais plus ouverte à des achats français. Les exportations sur les pays tiers donnent également des signes de reprise. Bref « la demande tire le marché au plan mondial et européen », observe la FNB qui considère que les prix à la production ne bénéficient pas suffisamment de cette conjoncture et qu’ils doivent se redresser « plus nettement ». La FNB plaide pour « des mesures de grande ampleur » sur des allègements de charges et sur les annuités d’emprunts avec les banques. L’Etat doit également mettre tout en œuvre pour assurer le versement dans les meilleurs délais du solde 2014 de la PMTVA, insiste le syndicat qui demande que l’élevage puisse bénéficier d’un équivalent du CICE, « pour investir, innover et se moderniser ».

La rédaction

Dans le cadre de son congrès les 17 et 18 mars à Paris, la Section nationale des anciens exploitants de la FNSEA, a tenu à alerter les pouvoirs publics sur ses revendications prioritaires. Elle demande que la bonification pour enfants soit identique pour tous. Fixée à 10 % pour les retraités ayant eu trois enfants et plus, cette bonification doit devenir « forfaitaire », afin de ne pas pénaliser les retraités dont les pensions sont les plus faibles, estime la SNAE. Autre revendication, le relèvement du revenu fiscal de référence. A la suite de la suppression de la demi-part fiscale pour les veuves et les veufs, de nombreux exploitants souffrent d’une perte nette sur leurs retraites (CSG-CRDS, taxe Casa, taxe d’habitation). La SNAE demande un relèvement du revenu fiscal de référence de 2000 € (il est actuellement de 10 633 €). La SNAE attend toujours le versement de la prime de 40 € promise par Manuel Valls en octobre 2014 pour compenser la non revalorisation du point de RCO. Enfin la SNAE rappelle aux pouvoirs publics que la mise en place du plan de revalorisation des retraites est toujours attendue, et notamment la promesse que les retraites ne soient pas inférieures à 75 % du Smic. Les textes permettant d’atteindre 73 % du Smic en 2015, 74 % du Smic en 2016 et 75 % du Smic en 2017 ne sont pas encore parus.

La rédaction