Fil info

En Europe, le nombre de vaches a augmenté de près de 1% en 2014

Le cheptel européen de vaches (allaitantes et laitières) a progressé de près de 1% entre décembre 2013 et décembre 2014 (soit +266 000 vaches), constate l’Institut de l’élevage dans sa lettre de conjoncture «tendances», parue le 13 avril. Cette hausse est surtout due à l’augmentation du cheptel de vaches allaitantes (+1,5%, +173 000 animaux). Le cheptel laitier est aussi en progression (+0,4%, +93000 vaches). Les pays qui ont significativement accru leur cheptel laitier sont l’Allemagne (+28 000 vaches), les Pays-Bas (+13 000), l’Irlande (+ 45 000) et le Royaume-Uni (+66 000). Ceux qui ont accru leur cheptel allaitant sont la France (+32 000 vaches), l’Espagne (+114 000) et le Portugal (+78000).

La rédaction

Excédent agro-alimentaire : stabilité en février 

En février 2015, l’excédent des échanges agro-alimentaires a atteint 862 millions d’euros. A 7 millions d’euros près, il est resté stable par rapport à février 2014. Le solde positif des produits agricoles bruts a diminué de 27 millions d’euros. Les exportations de céréales, notamment celles de maïs grain vers l’Europe et d’orge vers la Chine, ainsi que celles de colza ont augmenté. Mais elles n’ont pas progressé suffisamment pour compenser la hausse des importations des légumes (tomates et courgettes), des fruits à coque (noisettes, amandes, noix…) et de café dont les prix se sont envolés de 44 %. Côté agroalimentaire, l’excédent a progressé de 20 millions d’euros, malgré une érosion des exportations de produits laitiers et de sucre sous l’effet de la baisse des prix. Mais les importations ont régressé davantage, notamment celles de produits laitiers, d’huiles et de tourteaux.

La rédaction

Veau : la FNB s’inquiète de l’individualisme des intégrateurs

Dans un communiqué du 8 avril, la Fédération nationale bovine (FNB) dénonce « de graves dérives de la part d’intégrateurs », qui « mènent une guerre impitoyable auprès des autres acteurs de la filière » et maintiennent volontairement des prix bas à l’aval pour justifier une faible rémunération accordée aux éleveurs. La FNB incite les intégrateurs à se concerter davantage avec le reste de l’interprofession, aujourd’hui confrontée à de nombreux enjeux : « enjeu de la qualité de l’ensemble des produits issus du veau, enjeu du renouvellement des générations, enjeu du revenu des éleveurs… qui a connu une baisse de 10 % en 2014 », rappelle l’organisation. La FNB demande donc aux intégrateurs « de coopérer » et notamment « de se remettre rapidement au travail sur le contrat type » qui a besoin d’être modernisé.

La rédaction

Agroéquipements : le marché reculerait de 14,7% et 11% en 2014 et 2015

Le marché français des agroéquipements aurait reculé de 14,7% en 2014 et reculerait encore de 11% en 2015 estime Axema, le syndicat des producteurs et importateurs de matériels agricoles, qui tenait une réunion biennale à Paris le 9 avril . Ces deux années tranchent avec les deux années précédentes où le marché avait fortement augmenté. La contraction de 2014, avec un marché estimé à 5,6 milliards d’euros, est liée à une baisse de 7% de la production française de machines conjuguée à une chute des importations (-14%). En 2015, le marché s’établirait à 5 Mds d’euros soit, malgré tout, plus qu’en 2010.

La rédaction

La future chambre d’agriculture Aquitaine-Limousin-Poitou Charentes sur les rails

Répondant au mouvement de réforme territoriale qui fera passer le nombre de régions françaises de 22 à 13, les 12 présidents des chambres départementales des régions Aquitaine – Limousin – Poitou Charentes se sont récemment réunis pour la première fois, pour engager le chantier de la fusion des trois chambres d’agriculture régionales en une seule entité. Celle-ci sera mise en place au 1er janvier 2016, annoncent les chambres d’agriculture. 1 200 collaborateurs et 600 élus professionnels sont concernés. «C’est un chantier énorme», explique Bernard Rebière, directeur de la chambre d’agriculture du Limousin. «Nous devons par exemple harmoniser les conditions d’emploi entre les différentes régions».

La rédaction

La MSA débloque 7,5 millions d’euros pour aider les éleveurs

« Le conseil d’administration de la Caisse centrale de la Mutualité sociale agricole (MSA), réuni le 2 avril, a pris la décision de débloquer une enveloppe de 7,5 millions d’euros pour répondre aux difficultés des filières porcine et bovine (viande) », annonce un communiqué de presse du 7 avril de la MSA. « Cette enveloppe permettra de répondre aux difficultés conjoncturelles rencontrées par les éleveurs de filières porcine et bovine avec 4 millions d’euros pour la filière porcine et 3,5 millions d’euros pour la filière bovine (viande). Ces crédits sont prévus pour financer des prises en charge de cotisations sociales en faveur des éleveurs qui se trouvent confrontés à des problèmes de trésorerie importants », selon le communiqué. La date limite du dépôt des dossiers auprès la MSA est fixé au 30 juin.

La rédaction

FNPL : Thierry Roquefeuil, réélu président, André Bonnard secrétaire général

Thierry Roquefeuil a été réélu président de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) pour trois ans par le conseil d’administration, le 7 avril, selon un communiqué de la FNPL du jour-même. Thierry Roquefeuil est également vice-président du groupe lait du Comité des organisations professionnelles agricoles de l’Union européenne (Copa), président de l’interprofession laitière (CNIEL) et éleveur laitier, dans le Lot, sur 100 ha (500 000 litres de lait). Marie-Thérèse Bonneau est élue au poste de première vice-présidente et André Bonnard, qui était trésorier, devient secrétaire général.

La rédaction

Paiement différé de plusieurs aides 2014 (MAET, assurance récolte…)

La mise en place de la nouvelle PAC oblige l’Agence de services et de paiement (ASP) à concentrer ses ressources humaines sur l’adaptation des outils informatiques aux nouvelles règles de la PAC (50 % des paramètres devant être changés dans le logiciel de gestion des aides PAC, par rapport à la version 2014) en vue de l’ouverture des déclarations en ligne le 27 avril. L’établissement, en charge de la mise en œuvre de politiques publiques, subit également des contraintes budgétaires qui rendent impossible les recrutements supplémentaires. Par conséquent, il a été indiqué au dernier conseil d’administration de l’ASP le 31 mars que le paiement des aides 2014 des Mesures agro-environnementales territorialisées (MAET), de l’assurance récolte, des aides couplées fécule et d’autres mesures serait différé après l’ouverture des télédéclarations. La FNSEA, représentée lors de ce conseil, a regretté les difficultés de trésorerie que pourrait entraîner cette situation pour les exploitants en attente des paiements. Les aides devraient néanmoins être versées avant fin juin 2015, date limite de paiement.

La rédaction

Selon la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), l’audit qu’elle a demandé au ministre de l’Agriculture sur la contractualisation et l’organisation des producteurs sera rendu le 30 octobre prochain. Il sera précédé d’un rapport d’étape qui sera réalisé d’ici le 30 juin 2015. « Cet audit s’attachera à établir un état des lieux comparé de la mise en place de la contractualisation écrite dans le secteur coopératif et non coopératif. Il proposera des évolutions du cadre de la contractualisation et des OP », précise la FNPL dans un communiqué. Toutefois, elle considère que la contractualisation n’est pas une fin en soi et ne remplace pas une véritable politique laitière. C’est pourquoi la Commission européenne et le commissaire européen à l’Agriculture, Phil Hogan, ne peuvent s’abstenir de mettre en place des outils de gestion « efficaces, réactifs et réalistes ».

La rédaction

Concentration de la distribution : l’Autorité de la concurrence constate un risque sur les fournisseurs amont

Dans son avis demandé par les pouvoirs publics sur les conséquences des concentrations récentes des procédures d’achat de la grande distribution, l’Autorité de la Concurrence affirme, le 1er avril, qu’il peut y avoir des conséquences sur l’industrie amont : «Suivant leur ampleur et la capacité du fournisseur à supporter une baisse de ses marges, affirme l’Autorité, il ne peut donc être exclu que les accords de coopération en cause puissent aggraver les difficultés de certains fournisseurs, concernés ou non par les accords. Il en est de même pour les contreparties supplémentaires pouvant être demandées par les distributeurs et dont seuls les plus importants fournisseurs pourraient bénéficier ». La juridiction n’avait pas à prendre de décision dans une telle saisine. Mais elle préconise un renforcement «du dispositif permettant d’appréhender les abus de dépendance économique afin de le rendre plus effectif.»

La rédaction