« L’objectif est de développer un label carbone national pour le secteur forestier et agricole», a déclaré Stéphanie Croguennec, directrice de la DG Energie-Climat au ministère de l’Écologie, lors d’une conférence sur la compensation carbone volontaire à Paris, le 25 janvier. Pour l’heure, le secteur des terres est hors du système d’échanges de quotas carbone existant en France. Le projet Vocal piloté par I4ce (institute for climate economics) vise la mise en place d’un référentiel national pour pouvoir certifier des projets agricoles et/ou forestiers permettant d’atténuer les émissions carbonées. Ces «crédits carbones» labellisés devraient répondre à la demande, notamment des entreprises et des collectivités. Le marché a été estimé à, au minimum, 1,7 MteqCO2.
Didier Bouville